numidia a écrit : ↑17 juillet 2018, 19:47c'est une excellente chose ou une mauvaise selon les avis
après de nombreuses demandes, c'est une excellente chose qu'un type condamné par contumace et recherché par l'Algérie soit enfin remis aux autorités algériennes
de très nombreux cas de condamnés par contumace ont trouvé asile, papier, logement, revenu ... en Europe, de façon si facile et soutenus
trop nombreux cas, parfois même certains y ont pignon sur rue, ont des medias et des associations à leur service
avoir ce genre d'individu chez nous ne me réjouit pas du tout, si il est autorisé par la justice à sortir, c'est une pourriture de plus dans la société
c'est une mauvaise chose dans le contexte, càd mise en avant de la nationalité (déchue de la française) ils nous envoient les "indésirables" juste parce que ça les arrange
je me pose certaines questions
1) un type condamné en Algérie avant la réconciliation ne devrait pas être remis en liberté, quel est le cadre juridique qui va s'appliquer ici ?
comme toi Chifboubara j'espère qu'il n'en bénéficiera pas, en tout logique, il a été condamné avant, donc il n'y a pas à statuer je trouve
2) il a commis des attentats en France après qu'il soit jugé et condamné par contumace en Algérie, il vivait donc en France
quelles sont les responsabilités exactes de la France pendant cette période alors que l'Algérie le réclamait pour qu'il fasse sa peine de 20 ans ?
n'oublions pas qu'il a vécu en France pendant des années avant d'aller rejoindre elqaida et de commencer sa carrière de criminel
3) ce cas fera-t-il jurisprudence ?
4) a-t-on obtenu des infos exploitables de son dossier ?
Djamel Beghal, condamné en 2003 en Algérie à 20 ans de réclusion pour appartenance à un groupe terroriste, a été remis lundi aux autorités algériennes par les autorités françaises, a-t-on appris de source proche du dossier.
La même source précise que Djamel Beghal sera traduit devant les autorités judiciaires pour l’affaire dont il a été jugé par contumace et condamné à 20 ans de réclusion par le tribunal criminel d’Alger le 16 février 2003 afin de «vider son mandat d’arrêt et être rejugé pour les faits dont il a fait l’objet de poursuite».
Les autorités judiciaires algériennes ont tenté de le faire extrader de France, mais leur tentative est restée «infructueuse au motif que l’intéressé serait de nationalité française de laquelle il a été déchu en 2006», explique la même source.
Le ministère de la Justice a, conformément aux accords judiciaires algéro-français, adressé aux autorités judiciaires françaises «un dossier de dénonciation des faits, afin que ce dernier soit jugé pour ces faits sur le territoire français», ajoute la même source, relevant que cette dénonciation «est également restée sans suite de la part des autorités judiciaires françaises».
Beghal Djamel a été plusieurs fois poursuivi et condamné par les autorités judiciaires françaises. Sa dernière condamnation remonte à 2006. C’est lors de son incarcération qu’«il a rencontré et radicalisé» Cherif Kouachi et Amedy Coulibaly, les deux terroristes ayant commis des attentats à Paris.
https://www.algeriepatriotique.com/2018 ... geriennes/Beghal était au centre d'un bras de fer judiciaire, entre les deux pays puisque Paris avait refusé, en 2008, de l'expulser sur demande des Algériens, prétextant des risques de torture encourus. Depuis les donnes ont changé et les Français s'étaient montrés empressés de le renvoyer dans son pays natal. Connu comme activiste depuis le milieu des années 1990, Djamel Beghal a été déclaré expulsable', en 2007, deux ans après avoir été condamné à 10 ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste. A Vezin-le-Coquet, il terminait de purger sa seconde peine de 10 ans de prison pour un projet d'évasion, en 2010, de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien du Groupe islamique armé (GIA) condamné à perpétuité pour l'attentat à la station RER, Musée d'Orsay, en 1995, à Paris. Ces dernières semaines, la France attendait le feu vert d'Alger pour extrader Beghal, décision qui a pris du temps puisque, selon le site d'informations électronique, «algeriepatriotique», les Autorités algériennes voulaient auparavant, disposer de tout son dossier et tous les rapports d'enquête sur ses activités, ses relais, ses points de passage, ses réseaux Son expulsion a été annoncée, jeudi dernier, par Richard Ferrand, président du groupe La République en Marche' à l'Assemblée nationale française qui a affirmé, à ce propos qu'«un accord a été pris par le Quai d'Orsay et les Autorités algériennes». La ministre française de la Justice, Nicole Belloubet, avait annoncé, quant à elle, que le mentor des frères Kouachi sera assigné à résidence après sa sortie de prison «si l'Algérie n'en veut pas». A sa sortie, «nous souhaitons qu'il puisse retourner en Algérie», avait notamment déclaré la ministre, expliquant qu'il est interdit de territoire français « qui a été, judiciairement, prononcée, donc il doit repartir, en Algérie». Alger avait laissé planer le doute quant à un accord sur cette expulsion puisque, jusqu'à juin dernier, elle n'était toujours pas actée, «ce n'est pas acquis au moment où je vous parle», avait précisé Nicole Belloubet.
Selon son avocat, il tenait surtout à ne pas se retrouver à nouveau assigné à résidence, ce qui revenait pour lui «à rester privé de liberté d'aller et venir». Durant les années 1990, Djamel Beghal est passé par les camps d'entraînement d'Al-Qaïda au Pakistan, au début des années 2000, avant d'être arrêté aux Emirats arabes unis. Extradé en France, il a avoué avoir tenté de «constituer une cellule terroriste pour commettre des attentats en France». Libéré, en 2009, il est assigné à résidence, dans le Cantal, en attendant une possible expulsion, à laquelle s'oppose alors la Cour européenne des droits de l'Homme. Il est, à nouveau, arrêté en 2010 et a passé au total une dizaine d'années, à l'isolement. Au total, près de 450 détenus radicalisés doivent sortir des prisons françaises d'ici fin 2019, parmi lesquels une cinquantaine de « terroristes islamistes ».
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5264036
On va pas se gêner pour lui coller une perpétuité à ce batard.