De l'ALN à l'ANP [HISTORIQUE]

De l'époque numide aux temps modernes.
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saf
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Re: Création de l'ANP [HISTORIQUE]

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Actualités : COLLOQUE À PARIS «ALGÉRIE 50 ANS APRÈS»
L'indépendance, l'armée et les islamistes...



L’intervention de Mohamed Chafik Mesbah était très attendue et cela va de soi, eu égard à ses anciennes fonctions d’officier supérieur de l’Armée nationale populaire. Politologue de formation, l’intervenant a longuement décrit l’évolution de l’institution militaire et des services de renseignement à travers le passé, le présent et ses analyses sur son positionnement dans le futur de l’Algérie, eu égard, notamment, aux bouleversements que connaît la région. La naissance de l’armée date «symboliquement » de 1948 et c’est donc bien avant le déclenchement de la guerre avec l’organisation spéciale (OS) du PPA/MTLD. Elle était formée d’un noyau de militants algériens préparés à déclencher la guerre de Libération, n’était malheureusement la découverte de cette organisation par le régime colonial qui l’a démantelée. Partant, l’échéance de déclenchement a été reportée à novembre 1954 et ce sont 22 militants de cette organisation spéciale qui ont décidé du lancement de la guerre. Un triumvirat militaire formé de Boussouf, Bentobal et Krim Belkacem (les 3 B). Jusqu’en 1960, la direction militaire dominait les instances de la révolution algérienne, mais avec la création, en 1960, de l’Etat- Major général sous le commandement du colonel Boumediène, ce dernier a supplanté le triumvirat. Sans entrer dans les détails et le déroulé des événements largement passé en revue par le conférencier, et au risque d’être réducteur pour le lecteur, M. Mesbah constate : «Dès qu’il a été installé en tant que chef d’Etat-Major de l’ALN, Boumediène était manifestement préparé d’une manière magistrale à exercer le pouvoir. En 1962, poursuit-il, l’Etat-Major s’était déjà distingué par une attitude d’hostilité, de rébellion même, vis-à-vis du GPRA, essentiellement pour des desseins non avoués de conquête du pouvoir. Si on peut dire que jusqu’en 1967 l’armée était partie au pouvoir, à partir de 1967 et la tentative de coup d’Etat du colonel Tahar Z’biri, l’armée était devenue purement un instrument du président Boumediène qui avait enlevé l’uniforme militaire et était devenu un personnage politique. Pour le politologue, ce qu’il décrit pour l’armée est aussi valable pour les services de renseignement vis-à-vis desquels le colonel développait une méfiance certaine. Il était notamment contre le fait que les officiers supérieurs du MALG reprennent leurs activités et s’est attelé alors à en dispatcher beaucoup dans les institutions, notamment aux affaires étrangères et au ministère de l’Intérieur. Durant toute la période de Boumediène, l’armée et les services de renseignement, insiste encore le conférencier, «ont été vraiment un instrument au service du pouvoir et pas la source du pouvoir et, mieux encore, l’encadrement militaire n’a pu accéder à l’intelligence des phénomènes de société».Boumediène, dit-il encore, «cantonnait l’armée loin de la politique, s’en servant toutefois contre ses opposants politiques ». Avec l’arrivée de Chadli et l’apparition du FIS et l’évaluation par le commandement de ce qui a été considéré comme une menace gravissime, l’Etat- Major a décidé d’arrêter les violences.A partir de ce moment-là et paradoxalement, il y a eu un certain fonctionnement démocratique de chaîne de commandement. Les chefs militaires se réunissaient d’abord pour décider collectivement de la conduite à tenir. Cela a été le cas, y compris lors de la décision de la «mise à la porte de Chadli».
Chafik Mesbah : «Les militaires ne sont plus dans l’éradication»
Cela n’a cependant pas duré. Avec l’arrivée de Bouteflika, ce dernier a réussi, très intelligemment, à dissocier l’armée des services de renseignement et poussé à la porte le général Lamari qui présentait des incompatibilités avec lui. Le seul point à l’actif de Bouteflika, relève le conférencier, est le rajeunissement de l’armée avec les cadets de la Révolution, qui ne portent aucune casserole, sont d’un bon potentiel intellectuel et sont dotés d’une expérience professionnelle certaine et dénués de tout esprit régionaliste. Toutefois, beaucoup d’insuffisances ont marqué cette période. Ainsi, «il n’y a jamais eu de doctrine de défense et le travail de modernisation promis n’a pas eu lieu». Et quel serait le comportement de l’armée algérienne dans un contexte de bouleversement pour une transition démocratique et qui pourrait conduire l’armée à intervenir ? Pour y répondre, M. Mesbah rappelle que la chaîne de commandement a été bouleversée et qu’elle est constituée aujourd’hui de personnes âgées entre 40 et 60 ans, très au fait du politique et dont l’extraction des officiers reste les couches pauvres et moyennes. Par ailleurs et contrairement aux pays voisins qui ont connu des bouleversements, l’Algérie a des liquidités financières importantes et bénéficie de complaisances des puissances occidentales vis-à-vis de la situation et ce, soit par intérêt sécuritaire, l’Algérie ayant des accords de sécurité avec ces pays, soit encore par intérêt mercantile parce qu’il y a des affaires à faire.Quant à la police, elle n’est pas en mesure de contenir toute manifestation, pour deux raisons : la constitution sociologique de la police est la même que celle des citoyens et ce sont donc des gens qui partagent les mêmes difficultés, même s’il y a eu revalorisation des salaires. En outre et même si cet ex officier considère aujourd’hui qu’il y a un climat potentiel d’explosion, il n’existe pas dans le pays de partis solidement implantés ni de syndicats offensifs comme en Tunisie… Les nouveaux chefs militaires en poste ont compris qu’au XXIe siècle, il n’est plus possible d’intervenir impunément et que la seule ligne qui les y amènerait seraient les fondamentaux constitutionnels. Beaucoup de questions ou plutôt de commentaires ont été faits par les participants à la rencontre qui ont notamment parlé de l’existence de cabinets noirs, de laboratoire, de décideurs des services derrière la façade civile. Mohamed Chafik Mesbah a balayé toutes ces remarques, renvoyant leurs auteurs à ce qu’il a développé tout au long de son exposé. «Je crois qu’il y a beaucoup de fantasmes qui sont nourris sur la mission de l’armée qui a vu un développement notable au fil des temps dans la composition de la chaîne de commandement et dans ce qui anime ses officiers, autrement plus au fait de leur société et des bouleversements internationaux. Quant au laboratoire d’idées qui serait entre les mains des services : «Il n’y a pas de laboratoire d’idées. Ce n’est pas la volonté qui manque mais la capacité et la compétence n’existent pas. Pour ce qui concerne l’état d’esprit des militaires, ils ne sont plus pour l’éradication comme projet politique alternatif, cette politique n’a rien donné, il faut passer à autre chose.
K. B. A.

Deux questions du Soir d’Algérie à Mohamed Chafik Mesbah
Le Soir d’Algérie : Quelle est votre appréciation globale du contenu et du déroulement de ce colloque ?
M. Mesbah : Je salue avec beaucoup d’admiration la tenue de ce colloque qui reflète l’endurance, la persévérance et la qualité de travail du groupe qui préside à cette association et la qualité des représentants et le contenu des débats sont tout à fait exceptionnels. J’aurais tant souhaité que ce genre de débats avec ce genre d’associations puisse exister dans mon pays.
Vous avez beaucoup été interpellé au cours de ces débats. Vous vous y attendiez ?
Oui, je m’y attendais. Je m’y suis habitué. Lorsque l’on développe des idées que l’on défend publiquement, il faut accepter la règle du jeu. Parfois, les propos un peu dévoyés me font un peu mal mais j’arrive à surmonter l’épreuve et à répondre. Ceci dit, je suis favorable au débat d’idées même lorsque je suis interpellé de cette manière.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 4620&cid=2
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Isatis
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Re: Création de l'ANP [HISTORIQUE]

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retrospective sur l'ANP par l'APS
ANP : 50 années de réalisations et de modernisation

ALGER - En cinquante années d’indépendance, l’Armée nationale populaire (ANP) aura fait de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation en misant sur la formation et une présence dans tous les domaines vitaux.

Héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), l’ANP a fait, en cinquante années d’indépendance, de grands pas sur la voie de la modernisation et de la professionnalisation. Elle est aujourd’hui un des grands symboles de l’indépendance et de la souveraineté de l’Algérie. La lutte de l’ALN contre la colonisation française de 1954 à 1962 a permis de vaincre la plus puissante armée coloniale de l’époque et de forger des militaires de qualité qui allaient participer à la construction du pays après l’indépendance.

La formation...ou le défi de la professionnalisation et de la modernisation

Au lendemain de l’indépendance, il était nécessaire pour l’Etat algérien de former l’armée, militairement et politiquement, pour en faire une armée forte et organisée à la hauteur du rôle majeur qui allait être le sien dans la construction et la défense du pays.

Pour mener à bien cette entreprise, l’ANP a fait de l’enseignement une condition sine qua non dans ses rangs, en élaborant des programmes spécifiques d’instruction des soldats et de diffusion de la culture patriotique dans les rangs de l’armée.

Conscient de l’importance cruciale que revêtent la formation et l’instruction des soldats, l’ANP a ouvert les écoles des cadets de la révolution et élaboré des programmes éducatifs et politiques.

L’armée s’est, par la suite, engagée dans la bataille de la formation, notamment dans les écoles de Cherchell, Tafraoui, Batna et Bordj El-Bahri. Ces véritables centres scientifiques et de développement technologique où sont dispensées des formations couvrant des dizaines de spécialités professionnelles, à l’instar du bâtiment, du génie civil, des forêts, des transports, de la maintenance technique, de la santé, de l’administration, du droit, des industries chimiques et des industries pétrolières.

L’institution militaire a ainsi doté le pays d’une légion de médecins, d’ingénieurs, de techniciens, de pilotes et de vétérinaires qui ont apporté leur pierre à l’édifice du développement national dans les différents secteurs vitaux et sensibles.

Ces dernières années, l’ANP a introduit des réformes qualitatives dans les programmes de formation qui prennent en compte les missions principales de défense nationale.

Et afin de garantir une formation militaire adéquate, les officiers et sous-officiers ont bénéficié de formations dans des domaines tels que le droit humanitaire international, la communication, l’informatique et les langues étrangères.

Les méthodes d’enseignement militaire ont également connu des changements qualitatifs avec l’introduction du système LMD (licence-master-doctorat) et le lancement des écoles des cadets de la nation (2009), la promotion d’écoles d’application militaire en écoles supérieures et l’inauguration du Centre militaire de langues étrangères et de traduction.

A partir de 2007, le Haut commandement de l’armée a introduit des réformes structurelles et pédagogiques en profondeur dans le système de formation.

L’institution militaire...moyens et ambitions

S’engageant dans la bataille de la construction et de l’édification, l’ANP a mis en place diverses infrastructures. Outre la formation, l’armée a axé ses efforts sur l’entraînement, l’armement, l’organisation et la construction des infrastructures de base.

Poursuivant sa construction et sa restructuration en accord avec chaque étape, l’armée a créé des structures logistiques d’équipement, d’approvisionnement, de transport militaire, de santé militaire et de génie militaire. L’aspect sécuritaire n’a pas été en reste puisque l’armée a développé les services de renseignements militaires et le commissariat politique, présents sur le terrain depuis la guerre de libération.

La création du commandement de la Gendarmerie nationale, de la structure des transmissions et du ministère de la Défense nationale en 1962 ont été les étapes marquantes du processus de développement de l’armée. La première décennie de l’armée a connu de nombreuses mutations, notamment en matière d’organisation et de formation. C’est la période où l’uniforme a fait son apparition.

La deuxième décennie (1970-1980) a été marquée par de nombreux progrès dans tous les domaines. La situation géographique de l’Algérie et sa glorieuse révolution lui ont conférée une position de force sur le plan régional.

La deuxième étape (1980-1990), s’est caractérisée par une mutation sur tous les fronts à la faveur de plusieurs années d’expérience sur le terrain.

Cette période a vu la création des états majors de l’Armée nationale populaire (ANP) en 1986 puis des forces terrestres.

La restructuration de l’ANP a permis la formation d’importantes unités ayant pour mission d’assurer des activités opérationnelles reposant sur les capacités de frappe et de mouvement. Cette opération a également permis de renforcer cette institution par des systèmes d’armement sophistiqués et des équipements nécessaires à leur utilisation et leur maintenance.

A la fin de l’année 1988, l’Algérie a été le théâtre d’évènements douloureux ayant induit une anarchie qui n’a pu être maîtrisée qu’après l’intervention de l’armée. Cette année là a vu la mise en place du commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT).

Après l’amendement de la Constitution en 1989, l’Algérie est entrée dans le pluralisme, ce qui a amené les militaires membres du comité central du parti du Front de Libération nationale (FLN) à se retirer de la scène politique.

L’armée se consacre dès lors à la protection du peuple

En 1991, des troubles ont à nouveau secoué la capitale et les grandes villes algériennes allant jusqu’à menacer la sécurité du citoyen. L’armée prend une fois encore les commandes et impose l’état de siège.

Durant la décennie noire, l’ANP a poursuivi son parcours de modernisation. En 1986, les forces aériennes se sont dotées de la 7ème escadre aérienne de transport tactique. Ce dernier assure le transport des forces militaires, des équipements, des personnes, des militaires et assimilés ainsi que leurs familles outre le ravitaillement. Il intervient également en cas de catastrophes naturelles.

Le Service national, institué en 1968, est l’un des plus importants acquis de la nation. La première promotion avait rejoint les rangs de l’armée en 1969. Présents sur tous les fronts, de jeunes appelés ont contribué à la réalisation de grands projets de développement dont le barrage vert.

Poursuite des opérations de déminage et de secours lors des catastrophes naturelles

Au total 8 millions de mines ont été extraites et détruites par les unités de l’ANP le long des bandes frontalières Est et Ouest, depuis l’indépendance, soit 87% du nombre global des mines. Les démineurs sont encadrés lors de l’accomplissement de leur mission par des sous-officiers qui ont bénéficié d’une formation spécialisée à l’école d’application du génie et sont titulaires d’un diplôme professionnel militaire de deuxième degré.

L’intervention de l’ANP s’est manifestée également lors des catastrophes naturelles où elle a prêté assistance aux populations en danger lors du séisme de Chlef (1980), celui de Boumerdes (2003), les inondations de Bab El Oued (2001) et les récentes intempéries ayant touché le nord de pays en 2012.

L’ANP a joué un rôle clé dans la lutte efficace contre les catastrophes naturelles de concert avec les structures gouvernementales concernées, d’où l’installation d’une structure relevant de l’Etat major, à savoir l’installation par le commandement du bureau "mobilisation et risques majeurs".

Un plan d’intervention a été élaboré pour chaque zone militaire, renfermant une carte des risques majeurs (séisme-inondations-invasion de criquets) auxquels chaque région est confrontée et les moyens de lutte.

L’ANP en cinquante ans d’indépendance (ENCADRE)

ALGER - L’Armée nationale populaire (ANP) a connu depuis sa création au lendemain de l’indépendance en 1962, une dynamique de développement aux plans organisationnel, logistique, pédagogique et social avec pour objectif de professionnaliser l’institution militaire. Les principales étapes de l’ANP en 50 ans d’indépendance :

Création du commandement de la Gendarmerie nationale le 23 août 1962, du service de transmission le 15 septembre 1962 et du ministère de la Défense nationale (MDN) le 7 septembre 1962. En octobre 1962, l’Etat-major de l’armée se dote d’une unité héliportée et d’avions de guerre de type MIG.

Durant la deuxième année de l’indépendance, la priorité a été accordée notamment aux volet social et sécuritaire avec la promulgation du décret portant régulation de la production d’explosifs le 16 mai 1963 et du décret de création de la Caisse nationale des assurances sociales le 29 février 1963.

L’ANP se dote en cette année d’armes dont elle ne disposait pas durant la guerre de libération à l’instar de l’aviation, de la marine, des blindés et l’artillerie.

Ainsi, l’Armée qui poursuit son processus d’édification et de restructuration en s’adaptant aux évolutions que connaît chaque conjoncture, se dote des différentes structures logistiques d’appui, de transport, de santé militaire et de génie militaire.

Par ailleurs, l’Ecole d’aviation de Tafraoui (Oran) et l’école militaire de cartographie ont été créées en 1967 avant la promulgation du décret du service national et la création du Tribunal militaire en 1968.

Avec la promulgation en 1969 du statut des appelés au service national, l’ANP a mis à profit la ressource humaine en l’impliquant dans le développement dans les différents domaines.

En 1970, l’année ou l’Algérie eu son premier général, l’Ecole supérieure de guerre ouvre ses portes. En 1971, la direction centrale des transmissions, du sport militaire et de la santé militaire à été ouverte ainsi que l’école militaire des forces spéciales en octobre de la même année.

En 1972, les conditions de survol du territoire national sont mises au point et un decret est venu la meme année régir le transit et l’accostage de navires étrangers au niveau des eaux territoriales en temps de paix.

L’année 1973 est marquée par la création de l’Ecole supérieure des techniciens de Bordj El-Bahri et la participation du 8eme bataillon à la guerre à la guerre d’octobre 1973.

Par ailleurs, durant la même année, le projet de la transaharienne est inaugurée par les appelés de l’ANP.

Au milieu des années 1970, l’ANP continue la modernisation des ses structures notamment les forces terrestres qui sont dotées alors de moyens mobiles de combat, ainsi que les forces navales et les forces de défense aérienne du territoire.

La décennie de 1980 à 1990 sera celle de la réorganisation basée notamment sur l’expérience de plusieurs années de terrain. En 1980, un décret organisant la Gendarmerie nationale a été promulgué ainsi l’année 1984 a été marquée par la création du commandement d’Etat-major de l’ANP avant la création des Forces terrestres en 1986.

Par ailleurs, les Forces navales, les Forces aériennes, l’inspection générale de l’armée et la délégation de la défense populaire ont été créées durant la même année.

Les écoles de l’ANP :
- Ecole Nationale Préparatoire aux Etudes d’Ingéniorat
- Ecole Supérieure de l’Air
- Ecole d’Application de l’Infanterie
- Ecole de Spécialisation sur Hélicoptères
- Ecole Supérieur de Guerre
- Ecole Nationale de Santé Militaire
- Ecole Supérieure de l’Administration Militaire
- Ecole Supérieure du Matériel
- Ecole Supérieure des Transmissions
- Ecole Militaire Polytechnique
- Ecole d’Application des Troupes Spéciales
- Ecole d’Application de l’Arme des Blindés
- Ecole d’application des services de la santé militaire
- Ecole d’Application de l’Artillerie de Campagne
- Ecole d’Application de Transport et Circulation
- Ecole Nationale des Techniciens de l’Aéronautique
- Ecole d’Application du Génie
- Ecole d’Application de Défense Contre Aéronefs
- Ecole Supérieure Navale
- Ecole Supérieure de la Défense Aérienne du Territoire.
Pour le devoir & l'honneur

au revoir ya el khaoua
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tchpako
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Re: Création de l'ANP [HISTORIQUE]

Message par tchpako »

Le parcours singulier d’un bâtisseur
Mohamed Benmoussat, premier commandant de la marine nationale algérienne après l’indépendance (1962-1978)

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Par Nacer Zenati
Publié le 01 juin 2012
Peu de gens connaissent les cadres qui ont eu à amarrer la marine nationale de l’Algérie indépendante qui vient de renaître de ses cendres, après avoir dominé le bassin méditerranéen pendant des siècles. Ces cadres, formés durant la Guerre de libération nationale et qui ont eu à fréquenter les grandes écoles internationales, ont beaucoup sacrifié pour redorer le blason du pavillon national, que la colonisation cherchait à mettre dans les oubliettes ou à revisiter en forme de recueil fantastique des histoires invraisemblables de marins reconvertis aux pratiques infamantes des corsaires.
Ecole de la Gare. Classe dirigée par M Chiali. Tlemcen le 1er décembre 1950. Mohamed Benmoussat avait 14 ans (4e à partir de la droite, 2e rangée)

Parmi ces cadres, il y avait Mohamed Benmoussat, un militaire compétent et consciencieux, avec un curriculum vitae des plus élogieux. Il fut le premier commandant de la marine nationale, un technicien au savoir sculpté des grandes écoles spécialisées dans le domaine.
Issu d’une famille de Tlemcen, connue pour son penchant pour la culture, le savoir et qui ne répugnait pas le travail de la terre – son père était agriculteur, son grand-père maternel un intellectuel et traducteur–, il fréquenta les bancs de l’école primaire à Tlemcen, la ville qui l’a vu naître le 19 novembre 1936, selon sa biographie établie par sa veuve. A l’âge de 15 ans, il fut envoyé par sa mère à Oujda (Maroc) où il poursuivit ses études secondaires. Il eut ainsi à fréquenter le même lycée qui a vu l’émergence de leaders de la Révolution, à l’instar d’Abdelaziz Bouteflika qui sera commandant dans les rangs de l’ALN.

Mohamed Benmoussat n’a pas eu un cursus scolaire facile, malgré ses prouesses scolaires, y compris au lycée français Lyautey de Casablanca qu’il avait eu à fréquenter à partir de 1954. Il dut travailler pour payer ses études. C’est ainsi qu’il donna des cours de mathématiques. Ceci illustre lecaractère cartésien de ce futur chef de la marine nationale de l’Algérie indépendante. Ce professeur de mathématiques, à l’âge de 18 ans, répondra à l’appel du devoir national. Il reçoit une première formation de guerre au Maroc, avant d’être affecté à l’étranger. Il participe à l’envoi d’armements aux maquis de l’intérieur, sous le nom de guerre de « Mourad », en sa qualité d’officier de l’ALN au sein de la Wilaya V historique. L’effort de guerre étant orienté vers la formation des futurs cadres de l’Etat algérien indépendant, Benmoussat bénéficia à ce titre d’une formation en Egypte entre 1957 et 1959. Il eut parmi le staff ayant pris part à la formation, l’actuel président de ce pays, HosniMoubarak. Il fréquenta, à ce titre,des écoles de formation dans ledomaine de la marine à Alexandrie et au Caire. Après un diplôme obtenu en Egypte, il fut orienté vers l’Ecole de la marine de Poti (mer Noire) en ex-Union soviétique. Avec cette formation solide et un cursus ponctué d’excellents résultats où il fut souvent major de promotion, le destin de Benmoussat pour diriger la marine nationale naissante s’inscrivait en droite ligne de l’ambition de l’Algérie indépendante de se voir dotée du corps d’arme qui faisait sa gloire dans le passé.

Le premier commandant de la marine nationale n’avait que 26 ans quand il fut désigné par les responsables de l’Algérie indépendante à la tête de ce segment important de l’institution militaire (ANP). Avec son CV et ses qualifications scientifiques et techniques, son penchant pour la formation des futurs cadres de la marine nationale, triés parmi une jeunesse qui venait juste de découvrir les vertus de l’indépendance et de la liberté, ne fut que naturel. Il faut reconnaître aussi que le destin de Benmoussat fait de réussite – il venait d’avoir son premier enfant – ne l’avait pas empêché d’assouvir sa soif d’apprendre. C’est ainsi qu’il fut désigné par le président de la République, en 1965, pour suivre une formation d’état-major en URSS. Il eut, dans le cadre de cette formation, à côtoyer deux autres illustres officiers de l’ANP et ex-officiers de l’ALN, Aït Messaoudene et Salim Saâdi.

Son épouse raconte qu’elle avait rejoint feu Benmoussat à Saint- Pétersbourg (ex-Leningrad), après une première formation à Moscou. «C’est dans cette belle ville soviétique qu’il m’a appelée pour le rejoindre et l’aider moralement à terminer ses études et à lui faire oublier un petit peu sa nostalgie du pays, du travail et de sa famille. C’était une très belle expérience pour moi et une grande fierté puisqu’il avait fini avec tous les honneurs et les félicitations de ses professeurs russes pour sa réussite, sorti major de promotion », révèle encore son épouse.
Son séjour dans ce pays l’avait poussé à mettre en oeuvre son voeu de faire de la marine nationale un corps d’armée digne de ce nom. C’est ainsi qu’il redoublait d’efforts pour envoyer les jeunes en formation, attestant de son désir de doter l’Algérie indépendante d’une marine militaire performante. Aussi a-t-il signé un nombre important d’accords de formation avec des écoles internationales de la marine, en initiant les premiers embryons de la formation en la matière en Algérie, à l’image de l’Ecole de Tamenfoust (ex-La Pérouse) qu’il avait lui-même inaugurée. C'est sous son commandement que fut récupérée la base navale stratégique de Mers El Kebir et il fut désigné par feu Boumediene pour la première levée du drapeau national, après une présence française de 132 ans. La famille du défunt, qui met en avant le désir de Benmoussat de faire de sa marine une marine forte, modèle et moderne, souligne aussi qu’il fut aidé et appuyé d’une manière forte dans son oeuvre par le président Boumediene. Benmoussat, qui avait une autre conception du service national, privilégiait dans sa démarche de construction de ce corps d’armée la professionnalisation. Il avait déjà, dans les années soixante, une vision à la hauteur des ambitions de l’Algérie indépendante.

L’homme refusait résolument l’improvisation et le bricolage, il tenait à mettre en oeuvre des idées novatrices et utiles à la Nation qui venait juste d’arracher son indépendance après plus d’un siècle de colonialisme. Il resta fidèle à ses idées, au point de quitter ce corps qu’il avait de tout temps porté à bras le corps, en 1978, au lieu de se complaire dans le confort des gradés de l’époque (il fut promu au grade de commandant par Boumédiene en 1970), en laissant s’installer la travail approximatif et ses aléas.
Le poste d’ambassadeur en Mexique qu’il avait occupé, après son départ de la marine nationale, ne fut pas d’une longue durée. Il revient en Algérie juste après l’annonce de la mort de Boumediene. En homme intègre qui affichait ses choix et ses idées, sans se soucier de sa propre carrière, Benmoussat avait soutenu clairement l’option d’un président civil, pour succéder à Boumediene. Le choix imposé fut celui de Chadli Bendjedid, le plus haut gradé et le plus âgé toujours en activité.

Benmoussat terminera sa carrière dans le corps de la diplomatie, en prenant sa retraite en 1992, après avoir occupé le poste d’ambassadeur de l’Algérie aux Pays-Bas jusqu’à l’année 1983. Sa retraite coïncidait avec les déchirements vécus après les événements d’octobre 1988. L’Algérie rentrait de plain-pied dans la crise qui fut un prélude à une tragédie nationale. Feu Benmoussat observait une attitude digne d’un patriote conséquent, en refusant de se sortir de ce marécage qui occasionnera des dégâts importants au pays. Malgré la maladie, il voulait rester lucide et vivre plus longtemps, rien que pour voir l’Algérie renouer avec son destin. Il mourut le 1er août 2004, terrassé par une crise cardiaque. Il eut des funérailles dignes d’un officier de l’ANP qui avait une haute idée de la Nation algérienne.

Il restera dans l’esprit de ceux qui l’ont connu un homme fort et de combat .
http://www.memoria.dz/jui-2012/guerre-l ... -b-tisseur
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saf
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Re: Création de l'ANP [HISTORIQUE]

Message par saf »

L'A.N.P. est devenue une armée régulière, avec son budget , son matériel lourd , sa hiérarchie et ses cadres , provenant pour l'essentiel de l'armée française, des écoles égyptiennes et machrek ou des frontières, avec des différences de soldes entre les soldats, les sous-officiers et les officiers (le soldat gagne 20 000 AF, le sergent, 53 500 AF, l'adjudant 107 000 AF).
L'A.N.P. possède sa presse intérieure et sa revue mensuelle, El Djeich. «À côté de l'armée, la gendarmerie, la police et la sûreté générale, depuis que Boumédiene est ministre de la Défense nationale et vice-président du Conseil.
Dernière modification par saf le 03 décembre 2012, 23:22, modifié 1 fois.
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anzar
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Message par anzar »

Ceci est une participation personnel ou un copier coller :?:
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Re: Création de l'ANP [HISTORIQUE]

Message par scorpion-rouge35 »

AAF 2020 a écrit :
L’ALN a formé 135 pilotes entre 1957 et 1962 (témoignage)
ALGER- L’Armée de libération nationale (ALN) a formé 135 pilotes et techniciens en aviation dans les différentes spécialités entre 1957 et 1962, dans certains pays arabes et étrangers, a indiqué mercredi à Alger, le colonel à la retraite Mohamed Tahar Bouzghoub.

Intervenant à la deuxième journée des travaux du colloque sur "la formation et l’instruction au sein de l’Armée de libération nationale (ALN)", le colonel Bouzghoub a affirmé que des jeunes "avaient reçu des formations à partir de 1957 dans plusieurs écoles d’aviation dans des pays frères et amis tels que la Syrie, l’Egypte, l’Irak, la Chine et l’Union Soviétique".

Sur les 135 pilotes formés, 18 étaient spécialisés dans l’aviation de combat, 14 en aviation de bombardement, 21 en transport aérien et 3 en navigation aérienne.

Concernant les spécialités des techniciens, 62 ont reçu des formations en tronc commun, 12 se sont spécialisés en hélicoptère et 5 dans la défense aérienne.

La révolution algérienne a bénéficié de pilotes formés en France qui ont regagné la révolution dont Abderahmane Serri et le défunt Said Ait Massoudane.

"La première promotion de pilotes de la révolution algérienne a été formée à partir de 1957 dans la faculté militaire d’Alep (Syrie) et elle comptait 6 pilotes", a indiqué le colonel Bouzghoub qui était l’un des premiers pilotes formés par la révolution nationale.

D’autres promotions sont formées en Egypte (1985, 8 pilotes et 18 techniciens), en Irak (1959, 17 pilotes), et d’autres ont suivi à partir des facultés de Chine et d’Union Soviétique.

Evoquant la stratégie de la révolution algérienne dans la formation de ses cadres, l’intervenant a souligné que le congrès de la Soummam (20 août 1956), a balisé la voie de la victoire à travers son principe "tous les moyens pour le front du combat) en s’appuyant sur la formation des cadres de l’ALN.

L’idée de former ces cadres a pris forme à la faveur de la grève des étudiants (19 mai 1956) qui ont intégré la révolution de libération, lorsque les dirigeants de la révolution ont envoyé plusieurs de ces étudiants aux facultés d’aviation dans ces pays, a fait savoir M.Bouzghoub.

Un escadron de pilotes algériens a survolé le territoire d’Alger, le 2 novembre 1962 à l’occasion du 8eme anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, la première après l’indépendance, s’est-il encore rappelé.

Abondant dans le meme sens, le colonel à la retraite Chaichi Baghdadi est revenu sur les programmes de formation qui engobaient les aspects théoriques et pratiques en vigueur alors dans les facultés d’aviation d’Europe et d’Amérique.

La deuxième journée de ce colloque été marquée par des interventions notamment sur les thèmes "Le premier noyau de la marine", "La formation psychologique et politique" et "La formation dans le domaine du renseignement".

Ont pris part à ce colloque qui s’est ouvert mardi et organisé par le ministère de la Défense nationale, des moudjahidine de la première heure de la révolution et des enseignants d’histoire.

Cette rencontre est la quatrième du genre qui aborde "le thème de la formation au sein de l’ALN, à travers l’étude et l’analyse d’un important aspect dans le processus d’édification de l’ALN dans la perspective d’une meilleure compréhension du choix stratégique adopté par la révolution face à l’occupant", ont souligné les organisateurs.
http://www.aps.dz/L-ALN-a-forme-135-pilotes-entre.html
THE ALGERIAN ARMY


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La force Aérienne Algérienne en 1969

ALGERIA

Force Aerienne Algerienne With Soviet and Egyptian assistance, the Algerian air force now operates an intercepter wing with three squadrons, each of 12 MiG-21Fs; a fighter-bomber wing with
three squadrons, each of 16 MiG-15s and -17s; and one tactical bomber wing with two squadrons, each of 12 Ilyushin Il-28s. A transport wing comprises one U-14 squadron, plus a second squadron
with seven or eight Antonov An-12 heavy freighters. Algeria has about 30 Mil Mi-4s and some "Guideline" SAMs.
http://www.flightglobal.com/pdfarchive/ ... ir%20force

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30 mai 1967 : Les unités de l’ANP prennent possession de la base de Reggane

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En ce 30 mai 1967, les unités de l’armée nationale populaire (ANP) prennent possession de la base de Reggane, après évacuation, la veille, des derniers techniciens et militaires français.

L’évacuation de la base, conformément aux dispositions des accords d’Evian qui concédaient Reggane à la France pour une période de 5 ans, expirant le 1er juillet 1967, est intervenue quelque peu avant terme.

Dans les accords d’Evian du 18 mars 1962, l’article 4 de la déclaration de principes relative aux questions militaires stipule que « la France utilisera pour une durée de 5 ans les sites comprenant les installations d’In Ekker, Reggane et de l’ensemble de Colomb-Béchar-Hamaguir, dont le périmètre est délimité dans le plan annexé, ainsi que les stations techniques de localisation correspondantes... »
.
https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q= ... w-QwQ4ruKw

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L’ANP face à son héritage de l’ALN
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L’Armée de libération nationale était la résultante de l’apartheid colonial subi par le peuple algérien depuis 1830.
Les Algériens ont tenté toutes les voies pacifiques pour se libérer du joug colonial pendant longtemps.
Dans leur patience, ils ont été jusqu’à prêter assistance à leur ennemi face à l’occupation nazie, dans l’espoir d’éviter la confrontation armée.
L’intrigue, la prédation et l’épuration étant les structurants-mêmes du colonialisme ont été les seules politiques opposées aux Algériens. Les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma en étaient édifiants.
Cela a été un catalyseur au peuple dans sa prise de conscience qu’il ne lui restait aucun choix que celui de se libérer par les armes. D’où le déclenchement de la Révolution et la naissance de l’ALN et du FLN.
Il n’est pas question de sous-entendre l’autre héritage du FLN, car celui-ci a été totalement bradé, usé et abusé depuis 1962, au point qu’on est devenu la risée du monde. Il n’est d’ailleurs porté aujourd’hui au sein de l’appareil que par quelques militants encore vivants.
Le retentissement et le rayonnement de la Révolution n’ont été perçus que grâce au concours sincère, inconditionnel, actif et massif de tous les Algériens. Le sacrifice, la communion et la confiance ont été au cœur du rapport du militaire au civil. Aujourd’hui, l’armée est la seule parmi les institutions du pays à avoir le respect et l’attention des Algériens. Comme elle est la seule, aussi, à véhiculer encore ce lien à la légitimité historique, il lui est commandé de percevoir la gravité d’un chaos imminent que risque notre pays.
Il ne s’agit pas de simples troubles à l’ordre public que provoqueraient quelques aventuriers pour qu’on leur sorte la police et les corrige pour ensuite vaquer à sa monotonie quotidienne.

Il s’agit d’un risque d’explosion générale. L’aspiration de la population au changement a atteint ses limites et ne peut plus attendre. Il est irréversible. Il ne reste que la nature de ce changement pacifique ou violent.
Le premier nœud de la crise est l’absence de légitimité des institutions, à commencer par l’instance présidentielle. Tout le monde sait que le chef de l’Etat actuel a été imposé en 1999. Il n’est resté à ce jour que par le soutien de certains chefs de l’armée.

Ce qui a mis et met encore les Algériens et l’armée en situation d’humiliation pour les pousser à la capitulation. Pendant tout ce temps, toute la gouvernance est fausse et mensongère.S’imposer encore aux Algériens par l’intrigue, la violence, la corruption, le fait accompli et le détournement de la volonté populaire est une haute trahison. Comment accepter un Président, chef des armées, qui a été de tous les complots et coups de force avant même la libération du pays ?Comment pouvait-on rencontrer Ben Bella pendant la guerre et dans la prison la plus sécurisée de l’Etat colonial?

La population est en droit de savoir. Taire, aujourd’hui, les vérités aux Algériens est une grave complicité. Il en est de même pour la vérité sur la présidentielle de 1999. L’ancien président, Liamine Zeroual, est interpellé à un exercice de franchise avec la population quant à cette étape de notre histoire. Aussi, le chef d’état-major de l’armée, en acceptant d’être suppléant du ministre de la Défense, s’engage dangereusement. Il ne peut pas cumuler deux postes antinomiques.

Le chef d’état-major est un poste opérationnel. Celui de vice-ministre est politique. De surcroît, quand on sait que ce qu’on appelle aujourd’hui gouvernement est une pure escroquerie à l’endroit des Algériens. Si ce n’est pas l’absence de légitimité, de confiance et de respect pour la patrie, on ne pourrait, humainement et sincèrement, cumuler chef de l’Etat, ministre de la Défense, chef de gouvernement, chef du Conseil supérieur de la magistrature et j’en passe.
Il est impératif de déconstruire cette monstruosité mensongère. Le chef d’état-major doit démissionner de son poste politique s’il veut rester chef opérationnel de l’armée. Le poste politique qu’il occupe est destiné à pervertir le processus de construction de la décision. La mission de toute armée est assumée sur la base d’une identification précise de la menace. Ce rôle est assuré par les services de renseignement, à ne pas confondre avec la police politique. A cet effet, le cheminement de la prise de décision commence du bas vers le haut.
C’est l’inverse qui est voulu dans le cumul des postes sus-cités, dont l’objectif est d’assouvir une revanche de soumission à un chef «suprême» illégitime. L’ANP, alors, sera empêchée d’assumer ses missions pleinement et, pis encore, on l’exposera gravement à la destruction.
Dans ces conditions, l’armée ne peut plus défendre le pays, étant le parti pris de son chef opérationnel dans un comité de soutien pour ne pas dire gouvernement. Cela l’empêchera certainement de percevoir la menace du chaos sur la sécurité nationale. C’est cela la doctrine de défense qu’on ne cesse de rabâcher ?
Il est urgent que l’armée se démenotte pour se préserver et par la même pour pouvoir protéger le pays, en restant sur le serment aux martyrs et à l’ALN. Il ne s’agit pas d’un appel à un coup d’Etat ou à un quelconque enrôlement dans une aventure politicienne à l’égyptienne.
L’effondrement du système balaiera tout sur son passage. Si on n’agit pas aujourd’hui, on ne pourra plus réagir. Aucune autre institution ou homme politique ne peut prétendre endiguer la colère des masses si elle venait à jaillir.
C’est pourquoi l’armée doit envoyer des signes très forts en direction de la société, en l’encourageant à s’organiser pacifiquement et à s’impliquer dans une recherche de solution en toute autonomie.
Ce n’est qu’à ces conditions que les chances d’un contrat politique, fruit d’un dialogue sincère entre tous les enfants de ce pays sans exclusion aucune, puissent aboutir.
http://www.elwatan.com/contributions/l- ... 34_120.php

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144 jeunes algériens formés en aviation militaire durant la guerre de libération
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ALGER - 144 jeunes algériens ont été formés en aviation militaire durant la guerre de libération à la faveur du soutien de certains pays à la cause algérienne, a indiqué, lundi à Alger, un moudjahid.
Lors d'une conférence organisée par l'association Machaal Echahid en coordination avec le quotidien Al Moudjahid à l'occasion du 58e anniversaire de la journée nationale de l'étudiant, le moudjahid Mohamed Tahar Bouzeghoub a déclaré que 144 étudiants algériens ont été formés en aviation militaire, dont des pilotes et des techniciens en aviation.
Lors de cette conférence sur "La formation militaire durant la guerre de libération", le moudjahid a souligné que le commandement de la révolution accordait une grande importance à la formation militaire et avait recommandé, après le congrès de la Soummam en 1956, l'élargissement du front de combat et la formation de cadres.
A cet effet, il a été procédé à la mise en place d'un organisme, supervisé au départ par le moudjahid Krim Belkacem puis Rabah Nouar. Cet organisme a été chargé de chercher des pays disposés à former les jeunes algériens qui ont rejoint en force les fronts de combat après la grève du 19 mai 1956.
La Syrie a été le premier pays à avoir ouvert ses portes aux jeunes algériens qui ont préféré interrompre leurs études pour participer à la libération de leur pays. La majorité des pays ont exigé le niveau secondaire pour l'admission des étudiants.
La première promotion de pilotes algériens, composée de six étudiants dont le moudjahid Abderrezak Bouhara, a été formée à la faculté de "la prévention" à Alep (Syrie) en septembre 1957. Six autres étudiants ont suivi une formation à "l'Institut technique" en Syrie.
Les promotions se sont par la suite succédées entre 1957 et 1961. Les étudiants algériens ont été accueillis en Egypte, en Chine, en Irak, en Union Soviétique et en Tchécoslovaquie. A cette occasion, le moudjahid Bouzeghoub a salué le rôle du colonel Amirouche dans la formation d'une élite capable de mener la révolution.
Pour sa part, l'historien algérien, Mohamed Abbes, a salué les qualités du moudjahid Abderrezak Bouhara.
La conférence s'est achevée par un hommage à la famille du moudjahid Abderrezak Bouhara.
http://www.aps.dz/fr/algerie/6163-144-j ... 3%A9ration

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Aviation militaire algérienne : Quand l’ALN formait les futurs pilotes
Au lendemain de l’indépendance, l’Algérie avait un staff de 144 militaires qui maîtrisaient le pilotage d’avions militaires, de transport et la maintenance. Notre pays avait un équipage spécialisé dans l’aviation militaire mieux entraîné que ceux du Maroc et de la Tunisie. Mais cet acquis n’était pas fortuit, c’était l’œuvre du commandement de l’ALN qui, durant la guerre de Libération, avait une vision futuriste pour assurer l’activité aérienne après l’indépendance. Hier, au forum d’El Moudjahid, un hommage a été rendu au défunt Abderrazak Bouhara, un des 12 étudiants qui avaient bénéficié d’une formation de pilote d’avion de guerre en Syrie, premier pays arabe à accueillir les étudiants algériens. « A l’époque, en 1957, on s’attendait à ce que l’Egypte donne son accord pour former des pilotes algériens, mais c’était la Syrie qui accepta d’accueillir les Algériens », souligne Mohamed Tahar Bouzeghoub, un des premiers pilotes de l’aviation de chasse algérienne. Il faut savoir que lors du Congrès de la Soummam, le commandement de l’ALN avait décidé de former des pilotes d’hélicoptère pour pouvoir alimenter et approvisionner certaines régions inaccessibles dans les maquis. « C’est le colonel Amirouche qui a tracé lui-même une carte sur laquelle étaient marqués les points où les pilotes devaient larguer les armes », relate-t-il. Tahar Bouzeghoub rappelle aussi que c’est sous l’autorité de Krim Belkacem, alors ministre des Forces armées sous le GPRA, que des Algériens ont été formés dans le domaine de l’aviation en Chine, en Egypte, en Syrie, en URSS et en ex-Tchécoslovaquie. L’ancien moudjahid n’a pas omis de citer les pilotes algériens qui ont déserté l’armée françaçise. Selon lui, l’intégration des ces derniers expérimentés comme Abderrahmane Seri, Noureddine Khiar, Saïd Aït Messaoudene, Abdelkader Tahrat et Belkacem Moussouni, était d’un grand apport pour l’aviation algérienne. A l’indépendance, la Chine avait fait don de six Mig 15 considérés à l’époque comme l’un des plus performants avions de chasse. Ce don sera suivi par la réception d’avions de transport militaire de type Antonov fournis par l’Egypte. Le général à la retraite Hocine Benmaâlem, qui était étudiant à l’Ecole de formation des pilotes de Damas, explique que la formation des militaires durant la guerre de Libération était l’une des principales priorités imposées par le haut commandement de la Révolution. « Grâce à ces formations, l’Algérie a pu protégéer son espace aérien durant les premiers mois de l’indépendance », souligne-t-il. Et le 2 novembre 1962, à l’occasion du 8e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération, « un escadron de pilotes algériens a survolé Alger », a rappelé l’ancien colonel Chaïchi Baghdadi.
http://www.horizons-dz.com/?Quand-l-ALN ... les-futurs

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Grigory Stepanovich Malashenkov
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Né le 15 Octobre 1919 à la région du village Pogibelki Smolensk.
Après 10 classes ont été enrôlés dans l'Armée rouge et envoyés à l'école d'aviation militaire de Kharkov.
en Juin 1941, le grade de sous-lieutenant est allé à l'avant. Navigateur combattu escadron bombardier 745e régiment d'aviation de bombardement Lodz 221e Bakhmachskiy Ordre de Souvorov division aérienne de l'armée de l'air 16 du 1er Front biélorusse.
En mai 1945, un capitaine a fait les derniers départs sur Berlin. 4 fois pendant la guerre a été abattu, brûlé, a été blessé.
15 mai 1946 pour la performance exemplaire de tâches et le courage et l'héroïsme de Héros de l'Union soviétique et l'Ordre de Lénine et la médaille "Gold Star".
Après la guerre, il a servi dans l'Armée de l'Air soviétique. En 1952, il est diplômé de l'Air Force Academy. Il a servi en tant que navigateur principal, chef régiment navigateur de l'aviation, chef de division district navigateur de l'aviation. Servi sous Odessa, la Transbaïkalie, la Mongolie, la région de Moscou, a participé à la création de l'Armée de l'Air de l'Algérie.
est venu en 1974 avec le grade de colonel.
depuis 1980 et a travaillé dans JUSQU'A AU ON »Soyuzgazenergoremont" (maintenant DOAO "Centrenergogaz" )
Honneurs
Ordre de Lénine;
Ordre du Drapeau Rouge;
Deux ordres de "Red Star";
Ordre du degré patriotique Guerre;
Six médailles de combat;
Les médailles commémoratives.
http://www.gcr.gazprom.ru/Malashenkov.aspx

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48EME ANNIVERSAIRE DE L'INDEPENDANCE : Une documentation sur les combattants de l’ALN

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Dans une documentation signée par M.Abderazak Bouhara ancien officier supérieur de l’ALN et ancien Ministre de l’Algérie indépendante donne des chiffres sur le nombre des Moudjahidine, membre de l’ALN qui combattaient dans le maquis vers la fin de l’année 1960 soit 14580 moudjahid.
Le chiffre des combattants opérationnels a atteint 16 000 Moudjahids répartis en deux commandements.

Commandement opérationnel du Nord
Le commandement opérationnel de la zone du Nord (COZN) qui comprenait : 4000 Moudjahid sous la direction de Abderrahmane Ben Salem et ses assistants le capitaine Ahmed Ben Ahmed Abdelghani et les lieutenants Abdelkader Chabou et Chadli Bendjedid.

Commandement opérationnel du Sud
Le commandement de la zone du Sud (COZS) qui comprenait 10580 moudjahid sous le commandement de Salah Soufi et ses assistants Saïd Abid et Mohamed Allag. En 1960, il a été décidé la création de 3 unités combattantes dans les zones de l’extrême Sud, le Hoggar et la zone du Mali, dont le commandement revenait aux officiers : Ali Boughzala, Le commandant Zakaria Mohamed Khitri, Mahmoud Guenez, Mohamed Jghaba, Ahmed Amri, Abdelaziz Bouteflika, Abdellah Belhouchat, Ahmed Draïa et Mohamed Cherif Messâdia. Cette zone du Sud Algérien, comprenait 25 bataillons; les Bataillons 10,11,12,13,14,15,17,19,21,23,24,25,27,29,39,41,42,43,45,56,65,68,71,72, et la fin le 75ème bataillon. Figuraient aussi, les 5 premières compagnies lourdes. Quant aux officiers commandants des bataillons et compagnies lourdes sont : Abdennour Ahmed, Ahmed Terkhouch, Ahmed Belâgoune, Abdellaoui Abdelkader, Mohamed Âttaïlia, Mohamed Salah Bechichi, Abdennour Bekka, Abderahmane Beletreche, Ali Boughdir, Ben Mohamed, Larbi Belkheir, Youcef Boubir, Abderrazak Bouhara, Ali Bouhadja, Abdelhamid Brahimi, Cherif Brakthia, Amar Chekaï, Saâd Kastal, Mohamed Guenthal, Brahim Dbili, Ben Abbes Gheziel, Abdelmalek Guenaïzia, Abdelkader Kara, Mokhtar Kerkeb, Ahmed Khalil, Loulou Houma, Abdellah Maâoui,Khaled Nezar, Ouartsi Lakhdar,Salim Saâdi, Salahy Lindochine, et Amar Zeghlami. Le commandement des services logistiques supervisés par : Moussa Hassani,et son assistant Abdelwahab Ghadmani.. Avec la créance de 7 bases logistiques le long de la frontière Est. 4 bases au Nord et 3 bases au Sud, dont deux bases qui servaient de regroupement des combattants avant leur affectation dans les différentes zones et aussi pour les malades et blessés en convalescence. Il existait aussi, un service à caractère social sous le commandement de Abdelmadjid Aouchich, à rappeler que le P.C. de se service CDF était dirigé par plusieurs noms : Moussa Hassani, Si Ali Mendjeli, Ahmed Ben Cherif, et Moussa Mourad, avant qu’il soit dirigé par Moussa Hassani une nouvelle fois.

Les centres d’entraînement et de formation
Ces centres d’entraînement et de formation militaire sont : Oued Mliz, Garne El Halfaya, Mlag, El Kaf, El Harraguine, Ezzitoune et ferme Moussa. Les chefs de ces centres étaient : Mohamed Abdelmoumen, Djillali Bouanan, Ghezaïl Ben Abbes, Mohamed Khelil, Abdelhamid Latrech, Mohamed Mellouh, Kamel Ouardti et Mohamed Ben Mohamed. Des secteurs militaires chargés des ravitaillements et les affaires sociales divisés en deux secteurs, celui du Nord qui était dirigé par Ahmed Kadri son PC à Ghar Dimao. Celui du Sud dirigé par Amine Ghrieb et Brahim Brahmia dont le PC est à Thala (Sud).

Le Commissariat Politique Et Les Cadres de La Nation
Le commissariat Politique, ses membres sont Hachemi Hadjes, Omar Ben Mahjoub, Mohamed Boudia (assassiné par le Mossad en 1973 à Paris) Hamouda Achouri, Hafnaoui Amar Halimi, Mohamed Boutamine, Omar Boulehbal, et le docteur Frantz Fanon. Au sein de ce commissariat, il participait le service médecine dirigé par Mohamed Seghir Nekkach assisté des médecins Mantouri, Taleb, Boudraâ, Moulay, Chouli et Ghayat. Le service de transmission et morse qui concernait les affaires administratifs, financières, sociales et sécuritaires, était supervisé par un ensemble d’officier, dont Mohamed Rezguini, Mustapha Belloucif, Djelloul Khatib, Hamma Chouchane, Kamel Abderrahim, Slimane Hofmann, Mohamed Boutella, Mohamed Bouzada, Tahar Bouârfa et Brahim El Aïdi. En 1958, Les bases du logistique, stationnées au Maroc et en Tunisie, se transformèrent en véritables bases de renforts militaires, où la lutte de libération s’est transformée en véritable guerre traditionnelle. Après l’annonce de l’installation d’un Etat Major Général. C’est pourquoi il a été créé en 1960 les bataillons de l’armée des frontières en Tunisie et au Maroc, où tous les jeunes algériens à partir de 18 ans sont incorporé dans les rangs de l’Armée Algérienne, c’était une sorte d’un service national, le FLN avait lancé un appel à tous les Algériens vivants au Maroc ou en Tunisie de rejoindre les bases d’entraînement de l’ALN. Rare sont ceux qui n’avaient pas répondu à cet appel du devoir. A cette époque, il a été créé 25 bataillons et 5 compagnies. Le 1er bataillon était indépendant appelé « Bataillon Didouche, avec son slogan :’’ Sans Haine et Sans Pitié’’ créé le 9 janvier 1959,sur initiative de Ali Mendjeli, qui a chargé le lieutenant Slimane Hoffmann de former les cadres suivants : Sous lieutenant Larbi,l’adjudant Bouteraâ, le comptable principal Amari Maâoui, les formateurs Ben Smara, Mohamed Betchine, Mohamed Jaghri, Messaoud Mihoub, Bendjemaâ, El Hadi Kmikem, Ce bataillon a pris position à Garne Halfaya, le 9 janvier 1959. Divisé en 10 sections, chacune comprenait 42 combattants, la formation a durée 6 semaines. Et au cours d’une patrouille qui a eu lieu le 19 mars 1959, le chef de section Ben djemaâ et 4 combattants tomberont martyrs. Ceci ne concerne que les wilayas du centre, Est et Sud Est.

L’armée des frontières (Ouest)
La 1ere compagnie et le 3ème bataillon stationnés à la frontière Algéro-Marocaine, rentreront à Mostaganem, le mois de juillet 1962 à l’annonce de l’indépendance. Ils se sont installés la première fois à la caserne d’ex-raisinville, puis dans une ancienne cave de la route du port et au Fort de l’Est, c’était le 4ème Sous groupement. Avant qu’ils repartaient en urgence à Fort National en Kabylie à la suite d’un conflit fratricide entre les frères d’armes.
https://www.google.dz/url?sa=t&rct=j&q= ... MjqR3z_XqQ
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