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De l'époque numide aux temps modernes.
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draganov
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Oh c'est du "khelwi" celle en couleur. Merci draganov. Une VIP ou bien juste pour l'habit traditionnel? Plus d'infos?

draganov
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Message par draganov »

Phillytecc a écrit :
draganov a écrit :Image
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Oh c'est du "khelwi" celle en couleur. Merci draganov. Une VIP ou bien juste pour l'habit traditionnel? Plus d'infos?
de rien mon frère :D
oui c’était juste pour l’habit traditionnel ,en tout cas sur la page FB a part (jeune Algérois ) y'avais pas d'autre info
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Phillytecc
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Message par Phillytecc »

Pas grave draganov. Seroual loubiya et le tout c'est la classe quand meme.

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Message par AAF 2020 »

"ZONE 8 DE LA WILAYA V HISTORIQUE" PROJETE EN AVANT PREMIERE
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BECHAR - Le documentaire-fiction "Zone huit de la Wilaya V historique", réalisé par Larbi-LAKEHAL, a été projeté en avant-première samedi soir à Bechar, en présence d’universitaires, de personnalités culturelles et de représentants de la presse.
L’assistance a eu, en 70 minutes de projection à la cinémathèque de Bechar, un aperçu exhaustif sur les différentes phases de la création et la mise en place des différentes structures politiques et militaires de cette zone, de même qu’un aperçu sur les militants politiques et chefs militaires ayant pris part à la lutte politique et militaire contre le colonialisme français.
Ce documentaire-fiction, dont plusieurs séquences ont été réalisées avec l’apport de l’infographie, retrace fidèlement plusieurs événements politiques et batailles livrées par les éléments de la glorieuse Armée nationale populaire (ALN) contre l’occupant dans le Sud-ouest du pays durant la guerre de libération nationale.
La réalisation de ce documentaire-fiction, dont le scénario a été écrit par LAKEHAL, a nécessité la mise en place de 10 décors extérieurs et 7 autres intérieurs, et le tournage de 89 plans et séquences mettant en relief différentes étapes de la mise en place des structures politico-militaires de la zone huit, et les différentes batailles livrées par l’ALN contre l’armée coloniale française, à l’exemple de celles du "Grand Erg occidental" (15 octobre 1957) et de "Djebel Bechar" (27 mars 1960) où sont tombés en martyrs le colonel Lotfi et quatre de ses compagnons, a précisé le réalisateur.
Cette £uvre cinématographique, réalisée en 2013 durant 7 semaines à travers plusieurs wilayas dans le Sud-ouest du pays, et coproduite par le ministère de la Culture, dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance du pays, a nécessité aussi 150 figurants et plusieurs artisans locaux pour la confection des accessoires et autres objets de la vie quotidienne des populations, de l’ALN et de l’armée coloniale, a-t-il ajouté.
Les contributions de la wilaya de Bechar et de l’Armée nationale populaire (ANP) ont été pour beaucoup dans la réussite du tournage de ce documentaire, qui s’inscrit dans le cadre des apports du cinéma national à la connaissance d’un pan très important des luttes du peuple algérien pour le recouvrement de son indépendance, a-t-il expliqué.
La zone huit de la Wilaya V historique, créée à l’issue du Congrès de la Soummam (20 août 1956), a joué un rôle prépondérant dans l’organisation de la lutte politique et armée dans le Sud-ouest du pays, ainsi que dans le renforcement des unités de l’ALN au niveau des frontières sud pour la libération du pays, a souligné M. LAKEHAL qui a déjà réalisé et produit plusieurs £uvres de même type.
Parmi celles-ci, "l’Epopée du Sud-ouest" et "L’histoire des mines algériennes" qui retrace une grande partie des luttes des mineurs de Kenadza (18 km au sud de Bechar) durant la période coloniale.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article14220

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Débat: Ferhat Abbas, Albert Camus, Jean Amrouche, Kaddour Sator..1946


tayeb
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Alger 1962.

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En 1956, le réalisateur anticolonialiste René Vautier entre en contact avec des membres de l'Armée de Libération Nationale Algérienne ; il souhaite tourner dans les Aurès-Nementchas, des images sur la réalité de la lutte du peuple algérien. Les Algériens donnent leur accord. Résultat pour le metteur en scène : trois blessures, deux ans de prison dont dix-neuf mois dans une cellule de condamné à mort et ce film"

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HISTOIRE : Les immortelles du Renseignement algérien": lumière sur la participation de la femme algérienne aux actions du Renseignement

Le nouveau film documentaire d'Amine Kaïs, "Les immortelles du Renseignement algérien", a été projeté vendredi soir au Musée du Bardo, dans le cadre des festivités célébrant le 60eme anniversaire du déclenchement de la révolution nationale. Ce documentaire, dédié à la participation de la femme algérienne à la révolution nationale, compte parmi cinq autres œuvres historiques programmées pour marquer le grand évènement historique.
Le film dévoile les aspects cachés de la lutte de la femme algérienne durant la guerre de libération nationale et sa contribution aux actions du Renseignement algérien, connu jadis sous le nom du MALG (Ministère de l'armement et des liaisons générales).
Il présente, sur une durée d'une heure, les témoignages de moudjahidates qui ont rejoint, à l'âge des fleurs, les rangs de la résistance nationale et qui se sont vouées corps et âme au service de la cause nationale et l'indépendance du pays.
La mission était ardue mais ces moudjahidates ont réussi à relever le défi et à s'engager dans la lutte nationale, au même titre que les hommes.
Le réalisateur a donné libre cours aux moudjahidate dont certaines ont assisté à la projection, pour revivre, 60 ans après, leurs souvenirs révolutionnaires et leurs actions au sein du MALG.
Issues pour la plupart de familles aisées, les moudjahidate Khadidja, Yemna Chelali, Malika Hadjadj, Rachida Miri, Khadidja Bereksi, Aouali Snouci et d'autres ont évoqué les conditions de leur adhésion au Renseignement algérien.
Elles se rappellent comment le fondateur du MALG, Abdelhafid Boussouf, avait pris soins de leur inculquer la véritable histoire de l'Algérie, non celle enseignée à l'école française tout en les initiant au maniement des armes.
Les témoignages étaient accompagnés d'images diffusées en simultanée, sur la situation difficile des Algériens, sous l'occupation française, ainsi que la vie quotidienne des moudjahidine dans les maquis.
Egalement producteur du film, Amine Kaïs a dit vouloir, à travers ce documentaire réalisé sur plus de quatre années, donner l'occasion à ces "immortelles" de relater leurs actions au sein du Renseignement algérien et mettre l'accent sur la contribution de la femme à la révolution algérienne.
La projection de ce film, dont l'avant première est prévue le 19 mars prochain, a été précédée par une rencontre animée par des historiens, des universitaires et de journalistes.
Les participants à cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre de la célébration du 60eme anniversaire de la révolution nationale, organisée par "La fabrique Prod", ont abordé plusieurs questions liées à la révolution nationale.
http://www.letempsdz.com//content/view/134793/1/

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Abbès Laghrour, le bras droit de Ben Boulaid, avait connu un sort tragique :Au nom de mon frère
Les compagnons de Abbès Laghour debout à l’extrême droite, Ben Boulaid assis souriant entre Bachir Ourtalani dit Sidi Hani (barbu) et Elmamoune (1954).
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Dans un livre, son frère réhabilite sa mémoire et tente de lever les soupçons qui ont pesé sur lui.
Longtemps réduite à une glorification des grands martyrs de la Révolution ou à la célébration de la résistance populaire, l’histoire, à la faveur de la libération de la parole, dévoile aussi, de plus en plus, des pans jusque-là méconnus de cette période qui a infléchi le destin de l’Algérie. Il ne s’agit nullement de remettre en cause un combat qui a brisé les chaînes du peuple algérien, de réduire son histoire aux erreurs qui ont emaillé la glorieuse de Novembre. Pourtant, si une mémoire vive peut s’accommoder d’occultation, l’histoire se nourrit même des événements tragiques. Les circonstances de l’assassinat de Abane Ramdane, la bleuite, le différend entre l’état-major général et le GPRA à la veille de l’indépendance ont déjà suscité l’édition de nombreux livres, dont la plupart sont des mémoires d’acteurs, ayant vécu, de près ou de loin, les événements. C’est à une autre « affaire » que s’intéresse Salah Laghrour dans son livre* qui vient de paraître. L’auteur est le jeune frère de Abbas Laghrour, qui au déclenchement de la révolution était à Khenchela, sa région natale, « le bras droit » de Mustapha Benboulaïd. Ce baroudeur connaitra pourtant un tragique sort puisqu’il sera jugé et condamné par le CCE constitué après le congrès de la Soummam au printemps 1957 après qu’il fut emprisonné en Tunisie. Sa dépouille sera rapatriée, comme celle de Abane ou de ses compagnons condamnés par le même tribunal dans les années 1980, pour être enterrée à El Alia.

Procès en règle
Le livre n’est pas une biographie au sens classique même si en évoquant la famille, l’enfance du militant, sa scolarité, ses amis et ses activités professionnels y ressemblent beaucoup. De nombreuses photos sont également insérées et donnent un « visage » à celui dont on connaissait seulement le nom porté par des lycées, des collèges et des rues. L’ouvrage se veut surtout un procès en règle de ceux qui ont condamné un homme qui s’était très tôt engagé pour la libération de son pays. Les hommes du CCE dépêchés en Tunisie, notamment Ouamrane, ne trouvent pas grâce aux yeux de l’auteur. C’est aussi une immersion dans l’histoire de la Wilaya 1, les Aurès Nememchas qui après avoir été le berceau de la révolution ont sombré, dès 1956, dans des luttes intestines. Le successeur de Benboulaïd, Chihani Bachir avait été assassiné et Adjel Adjoul, son autre bras droit, s’est rendu aux forces coloniales. Cela avait conduit le congrès de la Soummam à y dépêcher en octobre 1956 le colonel Amirouche pour « y mettre de l’ordre et rétablir la discipline ». L’auteur ne s’attarde pas trop sur la nature et les raisons de l’émergence des conflits de nature tribale. Il juge toutefois sévèrement la mission d’Amirouche qui, selon lui, « a manqué probablement de diplomatie et d’habileté (p. 185). Il aurait, en penchant pour une partie au détriment d’autres, aggravé en quelque sorte la fracture et favorisé les identifications régionales. S’appuyant sur de nombreux écrits de militaires français, qui ont reconnu le courage et la bravoure de Laghrour, qui a dirigé de grandes batailles de l’ALN en 1955 et 1956, et aussi d’historiens et témoins algériens, il brosse le portrait de son frère condamné « injustement ». Il assume et revendique les griefs de ceux qui, comme Ben Bella et Mahsas, se sont opposés au congrès de la Soummam assimilé à une sorte de « coup d’Etat  » contre la légitimité des pionniers de la révolution. Il évoque le détournement de l’avion d’octobre 1956, y voyant une sorte de coup de pouce aux dirigeants qui récusaient l’ingérence du Caire pour tomber dans les bras de Bourguiba. Toutefois, s’il peut soutenir que le tribunal du CCE n’est peut-être pas légitime pour juger des faits antérieurs à sa constitution (l’assassinat de Chihani que Abbas Laghrour a revendiqué), ne retenir comme paramètre que « l’ancienneté » dans le combat pourrait s’avérer fallacieux. L’idéal de l’unité maghrébine auquel était attaché Abbas Laghrour au point de figurer dans l’ALM (Armée de libération du Maghreb,) dont quelques péripéties sont évoquées, n’a pas disparu. Il restera vivant jusqu’à la fin de la guerre et le CCE connaitra bien des déboires avec Bourguiba. Salah Laghrour cite un proverbe selon lequel « le mérite revient à ceux qui commencent même si les suivants font mieux ». Pourtant, Ferhat Abbas, dont il cite les ouvrages pour charger les hommes de la Soummam n’était pas un homme du Premier Novembre. Combien d’hommes, à l’instar de Messali qui, après avoir porté à bout de bras le mouvement nationaliste, ont failli au moment des choix décisifs ? Le livre foisonne d’informations autant sur l’itinéraire du martyr, la vie politique et sociale à Khenchela peu avant la révolution et le déroulement de la guerre dans la région des Aurès. Il nous restitue aussi un des épisodes les plus sombres de la guerre de libération. Il ne s’agit pas de régler des comptes, mais, conclut l’auteur, « quelles que soient les raisons de ces éliminations, généralement pas pour des raisons de collaboration ou de connivence avec l’ennemi, de faire retrouver à ces hommes leur place dans l’Histoire ».

Salah Laghrour « Abbès Laghrour, du militantisme au combat » Chihab Editions 275 pages 1.000 DA
http://www.horizons-dz.com/?Au-nom-de-mon-frere

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Feuilleton Historique : Le commando Khodja à Bordj El-Kiffan

[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 69955].jpg[/img]
Le sergent Tiffrit impatient d’entendre un morceau de musique se redresse sur son lit. Khodja évite de se faire prier par son ami, il prend rapidement son fusil et saisit son instrument de musique. Il ajuste ses cordes ensuite il les fait vibrer suivant le rythme préféré de Djaffar. Celui-ci sans se rendre compte, accompagne les notes musicales par des mouvements de son buste. Il sent que sa tristesse a disparu et il retrouve sa bonne humeur.
Au matin, Tiffrit libère l’Oranais de sa cellule, sous prétexte de nettoyer sa chambre et profiter pour passer le reste de la journée. Il le présente au sergent Khodja qui l’accueille avec une bonne impression. Le jeune appelé répond par un large sourire. Instantanément il remarque la petite taille de Mustapha mais bien rempli. Par contre l’Oranais a une corpulence élancée et svelte. Ils se dévisagent un moment avant d’entamer une discussion. Souag est averti du sérieux de Khodja qu’il surveille son langage. Il s’est rendu compte qu’il n’est pas bavard. Il mène la conversation tout seul. Le sous-officier est silencieux mais il écoute son interlocuteur attentivement. Ils discutent de tout sauf les femmes et l’alcool. Cette scène se déroula plusieurs jours jusqu’à la fin de la sanction. Une estime est née entre les deux militaires et grandit par la suite. L’Oranais fut maintenu à la 801e compagnie pour assurer la garde de l’arsenal. Il se trouve qu’il est dans la même compagnie que Khodja qui avait un groupe sous ses ordres. Malheureusement Souag est affecté dans un autre groupe. Ce qui ne l’empêcha pas de garder ses relations avec les deux sergents. Il était plus lié à Tiffrit pour les sorties que le sergent Khodja.
La révolution gagne du terrain. L’organisation FLN décide de s’implanter dans la capitale. Elle dicte ses instructions à la population qui doit obéir. Elle leur interdit la boisson et le tabac qui constituent une bonne ressource financière au profit du budget militaire en Algérie. Souag prend au sérieux ces instructions et se détache du sergent Tiffrit. Il se rapproche de plus en plus du sergent Khodja. Une grande amitié les unie. L’Oranais n’hésite pas à divulguer ses intentions à son ami. Il lui confie que l’idée de déserter le hante depuis bien longtemps. Il lui explique qu’il n’a jamais pu supporter l’indignation, ni l’injustice qui règne dans le pays. Il est inconcevable que les Algériens puissent vire dans la misère sur leur propre terre pendant que des étranges vivent dans l’aisance. En plus, ils sont exploités dans des travaux pénibles en compensassions d’un maigre salaire.
Sans s’apercevoir, ils expriment dans la discussion leur haine envers le colonialisme. Ils l’ont ressenti en allant apprendre l’alphabet latin. La différence est frappante entre écoliers français et algérien, ces derniers ne sont admis qu’à l’école indigène, pour suivre uniquement les études primaires. Ensuite ils sont jetés à la rue. Khodja explique à son ami que s’il a pu décrocher le métier de tourneur c’est grâce à son père qui s’inquiétait de l’avenir de ses huit enfants. Durant la période où l’esprit d’un adolescent est très ouvert, il découvre la vraie valeur d’un Algérien aux yeux des Européens. Il n’est qu’un outil de travail avec lequel ils se servent pour développer leur fortune. Il n’est devenu un homme soumis au plus bas degré de l’indignation. Tous ses sentiments d’amour propre ont été détruits. Il ne réagit plus, il se contente uniquement d’obéir. Khodja comprend pourquoi, il fut éjecter à la rue après ses études primaires il n’a pas le droit de développer son intelligence, ni de penser, ni de réclamer ses droits, s’ils existent. C’est la raison pour laquelle des hommes se sont insurgés aux Aurès, conclut Khodja.
Les deux militaires s’alignent sur le même point de vue au sujet de la colonisation. Elle est la cause de tous les malheurs, de l’ignorance jusqu’à la misère et les épidémies. Elle pourchasse le peuple jusqu’à son extermination totale. L’Algérien a compris que pour acquérir sa dignité, il doit prendre les armes et lutter contre le colonisateur. C’est la seule issue qui puisse mener l’Algérie à reconquérir sa souveraine nationale.
Khodja et Souag ont exprimé tous les sentiments qu’ils ressentent envers la colonisation. Ils savent que pour être soulager de ce lourd fardeau, il faut prendre part au combat. L’idée de déserter est convoitée par les deux hommes. Alors depuis, ils deviennent inséparable et ils se sentent uni par ce serment envers la partie. Ils attendent anxieusement l’accomplissement d’un contact avec le FLN.
Les événements se précipitent et prennent de l’ampleur à la faveur du 20 août 1955. La Révolution se répand à travers le pays comme une tache d’huile. Elle s’implante progressivement dans les différentes régions. Des hommes affluent de tout part pour prendre part au combat. Seulement, le problème d’armement se fait sentir. L’espoir de recevoir des armes de l’extérieur s’est estompé et les combattants se sont trouvés devant une situation désastreuse. Comment continuer la lutte avec un armement dérisoire devant un ennemi équipé d’un matériel de guerre très sophistiqué. Donc il faut compter que sur soi et se débrouiller des armes par n’importe quel moyen.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/69955

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