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De l'époque numide aux temps modernes.
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numidia
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Message par numidia »

il y a 5 ans exactement ANZAR a fait cette belle dédicace
anzar a écrit :Cher compatriotes c'est avec un plaisir incommensurable que je souhaite un joyeux 45ème anniversaire de l'indépendance à vous tous

Je tiens particulièrement à rendre hommage à nos valeureux martyrs et combatants de la guerre de liberation dont le sacrifice nous permet aujourd'hui de discuter librement sur ce forum et sur bien d'autres sujets.

Tahia El-Djazaïr, Tahia Echouhadâa el abrar, Tahia Echa3b El-Djazaïri ;)

Ista3idou y a ikhouani lil 3alam.

http://www.dailymotion.com/relevance/se ... e-national

aujourd'hui nous continuons
le forum poursuit son oeuvre de partage, de mise en commun des témoignages, vidéos, documents
participez sans modération à la dynamique mémorielle



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anzar
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par anzar »

Un centre de documentation sur la révolution en ligne crée à l'initiative d'El-Watan et de l'OWNI

http://memoires-algerie.org
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l'adjudant/chef
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par l'adjudant/chef »

Rapport de Abane Ramdane au CNRA (1956)



Les frères qui prirent la décision de déclencher l'insurrection du Ier Novembre 1954 se séparèrent en se donnant rendez-vous dans trois mois. Ce rendez-vous devait leur permettre de faire le point de la situation, d'étudier ensemble les besoins de la Révolution et de désigner une direction.

A. La situation avant le Congrès du 20 Août 1956
La rencontre n'eut pas lieu. Trois sur cinq des responsables qui étaient à l'intérieur devaient tomber soit entre les mains de l'ennemi soit au champ d'honneur (Bitat, Ben Boulaïd Mustapha et Didouche). Les responsables qui étaient à l'extérieur n'ont pas pu se rencontrer à l'intérieur à cause du danger que présentait à l'époque un tel déplacement. La liaison inter-zonale 2 n'existait pas. Les 2/3 du territoire national n'avaient pas bougé, ce qui rendait impossible la jonction des groupes armés existants. La Révolution faute de cette rencontre restera donc sans autorité nationale reconnue. A cela il y a lieu d'ajouter un vide politique effrayant. Le FLN en tant qu'organisation n'était pas encore né. Les quelques responsables qui avaient échappé à la mort et à l'arrestation hésitaient dans leur isolement à prendre des décisions sur les grands problèmes.

Cette situation terrible ne devait heureusement durer que quelques mois.

Petit à petit la Révolution progressait dans tous les domaines. Difficilement la liaison se rétablissait entre les zones Alger-Kabylie, Alger-Oranie, Alger-Paris, Alger-extérieur, et plus tard Alger-Nord constantinois, Cependant la répression interrompait fréquemment cette liaison. Par ailleurs, le FLN commençait à se populariser, d'abord à Alger et ensuite dans le reste du pays. Le mythe de «I'Algérie française» était démoli. Les maquis prenaient de l'ampleur et s'implantaient solidement chaque jour davantage. Le problème algérien était enfin clairement posé.

Devant la poussée insurrectionnelle, les anciennes formations politiques classiques (MTLD, Oulémas, UDMA) s'intégrèrent dans le FLN. Le PCA s'obstina à suivre mais n'ayant aucune base populaire solide, il ne tarda pas à être emporté par la tourmente.

Le rassemblement au sein du FLN de toutes les énergies vives du pays devait faciliter l'union dans le feu de la lutte de tout le peuple algérien.

L'esprit FLN qui avait banni le sectarisme des anciens partis politiques a été pour beaucoup dans cette union du peuple algérien. A ce stade de la lutte, il était indispensable que tous les responsables de l'insurrection se rencontrassent pour confronter les points de vue et se définir dans tous les domaines.

La rencontre eut lieu le 20 août 1956 dans la vallée de la Soummam.

B. Le Congrès du 20 Août 1956
On a beaucoup parlé et encore plus écrit sur le Congrès du 20 Août 1956. Certes le Congrès du 20 Août n'a jamais eu la prétention d'être une panacée à tous nos maux, cependant, tout homme de bonne foi est obligé de reconnaître que le Congrès du 20 Août a été la plus belle victoire remportée sur l'ennemi depuis le ler Novembre 1954. Au milieu de difficultés sans nombre (alertes, ratissages, embuscades, accrochages), la plupart des responsables de l'Oranais, de l'Algérois et Constantinois ont délibéré 15 jours durant. De ces délibérations devaient sortir :

a. Les organismes dirigeants de la Révolution CNRA et CCE.
On a critiqué la composition du CNRA, pourtant cet organisme reflète l'union nationale réalisée au sein du peuple. Le CNRA, qu'on le veuille ou non, est un organisme représentatif pouvant valablement engager l'avenir du pays.

b. Le principe de la primauté du politique sur le militaire
Ce principe que d'aucuns ont aussi contesté est un principe universel valable dans tous les pays et dans toutes les révolutions car il affirme le caractère essentiellement politique de notre lutte à savoir : l'indépendance nationale.

c. Le principe de la primauté de l'intérieur sur l'extérieur
Là encore on a trouvé à redire. Pourtant ce principe est encore valable pour une foule de raisons dans la moindre est qu'une révolution comme la nôtre ne peut être dirigée que par des hommes qui la vivent et indiscutablement on ne peut vivre la Révolution algérienne qu'à l'intérieur des frontières de l'Algérie.

d. La structure de l'ALN
La structure conçue le 20 Août a permis à l'ALN de devenir une véritable armée avec sa personnalité propre. Les grades, les insignes, la composition des unités, etc. furent uniformisés.

e. Les Assemblées du peuple
Innovation heureuse qui répond à un sentiment profond chez notre peuple : l'amour de la démocratie. Les Assemblées du peuple permettent à nos populations de faire leur apprentissage dans l'art de se gouverner elles-mêmes et au FLN de consolider et d'élargir ses assises populaires.

C. La crise Mahsas
Mis au courant de la réunion dès le mois de février 1956, les frères de l'extérieur n'ont pu venir assister au Congrès pour des raisons indépendantes de notre volonté. Il en a été d'ailleurs de même des frères des Aurès-Nemmenchas. Néanmoins, les congressistes décidèrent de retarder la publication des décisions en attendant de recueillir les voux et suggestions des frères absents. Les décisions du Congrès furent d'une part remises aux frères Zirout et Amirouche chargés de les communiquer respectivement aux Nemmenchas et aux Aurès et d'autre part, envoyées au Caire par un agent de liaison spécial. Ce dernier rencontra Ben Bella à Tripoli et les lui a remises en mains propre en lui demandant de les communiquer aux trères de l'extérieur. Malheureusement, il se produisit l'épisode de l'avion que tout le monde connaît et qui se termina par l'arrestation des cinq et la saisie de tous les documents en leur possession. Ainsi, les décisions du Congrès qui étaient encore secrètes tombèrent entre les mains de l'ennemi.

Devant cette nouvelle situation, le CCE ne pouvait plus retarder la publication des décisions du Congrès parce que :

a. Les Français pouvaient d'un moment à l'autre les rendre publiques ce qui n'aurait pas manqué de provoquer des réactions très vives et justifiées de la part des militants.

b. L'ennemi criait à qui voulait l'entendre que le FLN était décapité et le moral du peuple et de nos troupes commençait à être atteint. C'est alors que le CCE prit sur lui la responsabilité de faire paraître les décisions du Congrès du 20 Août dans le n° spécial du Moujahid daté du1er Novembre 1956.

La publication des décisions provoqua un échange de lettres entre le CCE et les frères de la Santé. Ces derniers reprochaient au Congrès son manque de représentativité, sa conception du FLN qui a été le principal critère dans le choix des hommes composant les organismes dirigeants de la Révolution, le principe de la primauté de l'intérieur sur l'extérieur, le principe de la primauté du politique sur le militaire et enfin que la République algérienne devait à leur sens revêtir un caractère nettement islamique.

Nous avons exposé plus haut les arguments qui militent en faveur de la conception du FLN des congressistes et du choix des hommes devant siéger aux organismes dirigeants de la Révolution. Nous avons aussi développé les arguments qui militent en faveur des principes : primauté du politique sur le militaire et primauté de l'intérieur sur l'extérieur.

Il nous reste à examiner la non-représentativité du Congrès, le caractère islamique de la République Algérienne.

Toute l'Algérie était présente au Congrès exception faite des responsables de l'ex-zone Aurès-Nemmenchas qui ne sont pas arrivés à temps à cause des ratissages et des luttes intestines qui ravageaient cette partie du territoire algérien. Quant à Souk Ahras, pour tous les congressistes elle faisait partie de l'ex- zone Nord constantinois qui avait envoyé au Congrès ses cinq principaux responsables.

L'Oranie était représentée par son principal responsable. Quant à l'extérieur nous avons dit qu'ils étaient avisés plusieurs mois à l'avance.

Pour ce qui est du caractère islamique de la future Republique algérienne, le CCE considère que c'est-là un argument démagogique auquel ne croient même pas ses auteurs. Les frères de la Santé n'ont pas été les seuls à contester les décisions du congrès. Il y aurait aussi Mahsas qui avait été désigné par Ben Bella comme responsable de la base de Tunis.

Le congrès avait désigné Mezhoudi et Benaouda pour se rendre à Tunis afin de clarifier la situation et activer l'envoi des armes. Dès leur arrivée, ils se heurtèrent à Mahsas qui était déjà maître de la situation. Ce dernier non seulement conteste les décisions du congrès mais entreprend un travail de sape et dresse les éléments des zones frontalières (Souk Ahras, Aurès-Nemmanchas) contre le Congrès et le CCE. Le résultat est que les armes sont bloquées. Il s'ensuit une lutte anarchique entre algériens. Ces agissements atteignent dangereusement le prestige du FLN auprès des autorités tunisiennes qui tiennent compte de la situation à leurs frontières.

La réaction de la délégation à l'extérieur tant au Caire qu'à Tunis, une lettre officielle du CCE au gouvernement tunisien et enfin l'arrivée de Ouamrane devaient isoler Mahsas qui parvint cependant à fuir. La situation est aujourd'hui complètement rétablie et un tribunal militaire vient de clore la crise Mahsas en prononçant 13 condamnations à mort dont deux par contumace (Mahsas et Ben Boulaïd Omar).
c'est pas l'arme qui tue mais l'être humaine qui tir sur la gâchette

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par l'adjudant/chef »

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D. La sortie du CCE
L'idée remonte à plusieurs mois. Elle émane du chef de la wilaya d'Oran qui était à la frontière algéro-marocaine et de ce fait à même de sentir le malaise qui existait entre les éléments de l'intérieur et de l'extérieur. D'autres raisons devaient précipiter la sortie du CCE, les principales en sont :

a. La situation confuse en Tunisie et aux zones frontalières (Souk-Ahras, Aurès-Nemmamchas).

b. La crise d'autorité qui sévissait au sein de la délégation extérieure dont le chef était contesté par les quatre de la Santé.

c. L'entrée des armes en Algérie.

d. L'indispensabilité de réunir le CNRA pour faire le point.

e. Et enfin l'atmosphère quasi-irrespirable à Alger après la féroce répression qui a suivi la grève de huit jours.

II. Le point de la situation
A. Nos forces

1. A l'intérieur
a. Le FLN
Exception faite de quelques douars qui se sont ralliés à l'armée française et qui habitent autour des camps militaires (leur chiffre est d'environ 4 à 5 par wilaya) et d'une partie de la population de certains villages et villes qui échappent à notre contrôle, tout le peuple algérien est embrigadé dans le FLN. Tous les algériens sont membres du FLN . L'immense majorité par conviction, une infime minorité par crainte. Il nous est impossible de donner le chiffre exact des militants du FLN.

Tous les algériens participent à la lutte. Les uns éduquent, les autres organisent, d'autres font de la propagande, ramassent des fonds, du ravitaillement, des médicaments, etc. D'autres encore prennent la garde, servent de guides dans leur douar, hébergent, renseignent et font à l'occasion le coup de feu. Ces millions d'êtres humains sont encadrés par quelques centaines de commissaires politiques (ex-militants des anciens partis politiques, jeunes lycéens et universitaires qui ont déserté les cours). Les commissaires politiques sont aidés dans leur tâche par tous les membres de l'ALN, officiers, sous-officiers et hommes de troupe qui, à l'occasion, tiennent des réunions aux militants, ramassent les cotisations, tranchent les litiges qui surgissent entre les habitants des douars et des villages. Depuis le Congrès du 20 Août la tâche des commissaires politiques est facilitée par l'élection des membres de l'Assemblée du peuple qui gèrent véritablement les affaires de leurs douars (police, état-civil, ravitaillement, garde, etc.) Les commissaires politiques, pour faire régner l'ordre, disposent de gendarmes ; de groupe de moussebline et éventuellement de groupes de l'ALN. Indiscutablement les résultats sont plus qu'encourageants.

L'administration française n'a jamais pu faire régner l'ordre qui existe aujourd'hui dans nos cam-pagnes. Dans les villes mêmes, les délits de droit commun ont diminué dans une proportion énorme.

b. Le peuple
Le peuple c'est, nous l'avons dit plus haut, le FLN Depuis bientôt trois années, il supporte tout le poids de la guerre. Une répression féroce s'abat sur lui. Les pertes sont lourdes. Elles sont de l'ordre de 250 à 300 000 individus (hommes, femmes, vieillards et enfants). A cela il faut ajouter quelques dizaines de milliers dans les prisons et les camps. Il est rare de trouver une famille algérienne qui ne soit pas touchée dans sa chair ou dans ses biens. Des familles entières ont disparu, massacrées par l'armée française, d'autres complètement ruinées ont quitté leur douar d'origine pour aller chercher refuge dans une autre région. La misère est le lot d'une fraction importante de la population. Les habitants de nombreuses régions dites (pourries) ou déclarées zones interdites suivent dans leur repli les groupes de l'ALN lors des opérations de ratissages. Ces populations sont considérées par les Français hors-la-loi et sont souvent mitraillées par l'aviation. Malgré une répression féroce et une misère effroyable, le moral demeure très bon. Tous les rapports des chefs de wilayas corroborent ce que les membres du CCE ont pu constater eux-mêmes lors de leur passage au maquis. A quoi cela est-il du ? A plusieurs raisons : il y a d'abord le caractère algérien qui ne se plie jamais à la force brutale. Il y a ensuite cette conviction profonde chez tous, que notre victoire est certaine. C'est un sentiment qui ne se raisonne pas chez nos masses.

Le peuple croit à l'indépendance comme il croit au paradis. Vouloir l'en dissuader est peine perdue. Certes il connaît parfois des moments d'abattement mais très vite il se ressaisit et reprend confiance à la vue d'une section de nos moujahidines qui vient de désarmer une unité française dans une embuscade ou un accrochage. De plus le fait de se trouver en pleine mêlée au milieu de tous ces jeunes moudjahidines venus des villes et des campagnes l'encourage et puis il ne faut pas craindre de le dire, il n'a pas le choix. Les Français n'ont plus confiance en lui, il ne lui reste plus qu'à lutter et à mourir au milieu des siens. Pour clore ce chapitre, nous dirons que le peuple est tout pour nous. De lui dépend la victoire ou la défaite. Le CNRA est invité à se pencher sur ses besoins qui sont de deux ordres : les armes et l'argent. Les armes lui permettront de se défendre et l'argent de se nourrir. Nous devons de l'extérieur envoyer des secours en nature et en espèces. Si nous arrivons à faire face à ces deux besoins notre victoire est certaine et à brève échéance.

c. L'A.L.N.
L'ALN est l'ensemble des moujahidines, fidaïnes et des moussebelines lorsque ces derniers sont armés. Les unités qui la composent sont, le groupe, la section, la compagnie et le bataillon. L'ALN ne ressemble en rien à une armée de métier. L'ALN est d'abord et surtout une armée populaire qui vit et combat au sein du peuple. Exception faite de certaines régions montagneuses de Souk Ahras, des Aurès Nemmamchas et du Sud-Oran les groupes de l'ALN sont constamment dans les douars au sein de nos paysans. L'emploi du temps d'un groupe armé peut être schématisé de la façon suivante: le groupe arrive dans une mechta le plus souvent de nuit et s'installe dans une ou deux pièces qui sont mises à sa disposition. Le chef de groupe établit un tour de garde et désigne le premier guetteur qui viendra réveiller son camarade une ou deux heures après. Lorsqu'aucun travail n'est prévu pour la journée du lendemain, les hommes dorment jusqu'au lever du jour. Puis ils passent la journée à laver leur linge et à nettoyer leurs armes. Si l'ennemi est signalé par les guetteurs qui montent une garde vigilante sur les crêtes, le groupe se met vite en tenue de combat. Dans le cas où il existe dans les environs une zone de repli (forêt, ou terrain accidenté) les moujahidines quittent la mechta et se camouflent. Dans le cas ou le terrain est plat, alors ils choisissent l'emplacement et se mettent en position de combat et attendent l'ennemi. Le combat est engagé et dure très souvent jusqu'à la tombée de la nuit. L'obscurité permet généralement aux nôtres de franchir les lignes ennemies et de sortir du cercle.

La guerre pour nos moujahidines ne consiste pas seulement à se défendre, très souvent ils prennent l'initiative et attaquent, c'est le cas par exemple de l'embuscade ou de l'attaque des postes ennemis. L'embuscade est l'opération la plus payante. Les nôtres choisissent le lieu de l'embuscade et attendent passionnément le passage de l'ennemi pour l'attaquer par surprise. L'effet de surprise est terrible et très souvent les nôtres arrivent à massacrer et à désarmer des unités françaises supérieures en nombre et en matériel. L'attaque des postes ennemis peut être un simple harcèlement ou une prise d'assaut lorsque des complicités existent à l'intérieur du camp ennemi. Les unités de l'ALN comprennent une proportion importante de fellahs. Seuls les cadres sont généralement citadins ce qui donne à l'ALN un caractère profondément populaire trait que nous ne devons jamais perdre de vue si nous voulons nous éviter des déboires dans l'avenir. Le moral de l'ALN malgré la vie dure qu'elle mène est excellent. Aucun moudjahid ne parle de négociations, le thème des conversations est toujours le même : l'indépendance et surtout le grand défilé de la libération à Alger.

Le CNRA ne doit pas se fier à cet optimisme. Certes l'enthousiasme est un atout puissant entre nos mains, cependant nous devons tout faire pour fournir à ces hommes qui ont tout sacrifié les moyens de se défendre et de vaincre.

L'effectif de l'ALN est de l'ordre de 50 000 moudjahidines et fidaïne qui se répartissent ainsi :

Base de Souk-Ahras : 4 000 ; wilaya n°l : 10 000 ; wilaya n°2 : 6 000 ;

wilaya n°3 : 12 000 ;

wilaya n°4 : 4 000 ;

wilaya n°5 :6 000 ;

wilaya n°6 : 2 000.

L'effectif des mousseblines est aussi d'environ de 40 à 50 000.

En gros nous pouvons dire que nous avons 100 000 hommes qui combattent. Ces hommes ne sont malheureuse- ment pas tous armés.

Environ 35 à 40 000 hommes sont armés d'armes de guerre, le reste de fusils de chasse et de révolvers ou sans armes du tout.

Le problème des armes sur lequel nous reviendrons plus loin reste posé.

d. Les finances
Jusqu'au Congrès du 20 Août, le FLN a pu non seulement subvenir aux besoins de la révolution à l'intérieur du pays mais à économiser environ 1 milliard. Depuis le Congrès du 20 Août, la répression allant en s'accentuant, les res- sources du FLN ont terriblement diminué. Les chefs de wilaya ont été obligés de prélever des sommes importantes sur leurs réserves. Aujourd'hui, seules trois wilayas ont encore un peu d'argent : la wilaya n°3 possède 300 millions (alors qu'elle en avait 500 le 20 Août 56), la wilaya n°2 possède 100 millions (alors qu'elle en avait 200 le 20 Août 56) et la wilaya n°S possède 600 millions. Les autres wilayas n'ont pas de sous. Le CCE est obligé de prélever des sommes importantes en Kabylie et en Oranie pour aider Souk Ahras et les Aurès-Nemmamchas. Le CCE attire l'attention du CNRA sur ce problème qui conditionne tous les autres. Les sources à l'intérieur sont taries. C'est à l'extérieur et à l'extérieur seulement que nous devons chercher de l'argent pour faire face aux énormes dépenses que nécessitent l'achat de grosses quantité d'armes, l'entretien d'une multitude de militants qui travaillent à l'extérieur et aussi et surtout aux besoins vitaux des populations à l'intérieur du pays qui se débattent dans une misère effroyable.

Tous les chefs de wilaya lancent un cri d'alarme. Si nous voulons maintenir et augmenter le niveau de lutte du peuple, nous ne devons pas le laisser mourir de faim.

Chacun de nous devra faire son examen de conscience. Des sommes énormes sont dilapidées par nous à l'extérieur. L'esprit d'économie n'existe chez aucun d'entre nous. Nous vivons dans des palaces et au moindre de nos déplacements, nous louons un taxi, des voyages inutiles et onéreux sont effectués par les nôtres. Tous les jours des millions sont ainsi gaspillés alors que le peuple dans certaines régions comme à Ténès par exemple mange de l'herbe. Nous reviendrons sur cette question dans les perspectives d'avenir.

e. Les syndicats
Nous avons pris l'initiative en mars 1956 de créer une centrale syndicale nationale : l'UGTA. L'enthousiasme rencontré au départ fut immense. En quelques mois l'UGTA comptait pour la seule agglomération algéroise plus de 100 000 adhérents. Malheureusement l'UGTA comme toutes les organisations nationales fut prise pour cible par l'ennemi. Des arrestations massives furent opérées. Des milliers de syndicalistes sont aujould'hui dans les camps de concentration. A neuf reprises le secrétariat national de l'UGTA a été renouvelé en moins d'un an. Aujourd'hui tous les dirigeants de l'UGTA sont arrêtés et les locaux occupés par la police et l'armée française. Seuls ont échappé trois secrétaires nationaux qui se trouvent aujourd'hui à l'extérieur sont en rapport avec la CISL et les syndicats qui composent cette centrale internationale. En outre, ils participent à l'élaboration du projet d'unification des 3 centrales nord-africaines (UGTT-UGTA-UMT). La délégation de l'UGTA à l'extérieur devra se fixer pour tâche la formation des cadres grâce aux stages gratuits organisés par le CISL, de ramasser des fonds auprès de leurs camarades ouvriers en Tunisie et au Maroc, en Europe occidentale et en Amérique afin de subvenir aux besoins des familles de syndicalistes algériens emprisonnés et enfin à faire de la propagande pour l'UGTA et la Révolution algérienne dans les congrès, les conférences syndicaux internationaux. A côté de l'UGTA, nous avons aussi créé l'UGCA qui se trouve dans une situation identique à celle de la centrale ouvrière.

2. A l'extérieur.
a. Notre délégation
Notre délégation à l'extérieur représente indiscutablement une force par le nombre et par la qualité. C'est pour cela qu'elle n'a plus aucune excuse pour ne pas rendre. La crise d'autorité qui était un grand handicap a disparu. Le chef de la délé- gation aidé du responsable à la logistique devra procéder à une réorganisation de tout l'extérieur. Il serait souhaitable qu'il se choisisse un adjoint énergique chargé tout spécialement de veiller à l'application stricte d'une discipline de travail et un contrôle de toutes les dépenses du personnel de la délégation.

b. L'organisation du Maroc
L'organisation du Maroc est bien assise. L'effectif des militants est d'environ 6 000. Aucun Algérien habitant le Maroc n'échappe à notre contrôle. Tous contribuent, chacun dans la mesure de ses moyens, à l'effort de guerre. Les rentrées financières mensuelles sont de l'ordre de 20 à 25 millions. Cette puissante organisation nous permet de faire pression dans une certaine mesure sur les autorités marocaines et l'lstiqlal qui ne sont pas aussi bien disposés que les autorités tunisiennes et le destour à nous aider. L'ex-zone espagnole nous est très utile. Elle sert de refuge à nos éléments et là se trouvent les organismes vitaux de la Wilaya n°5. Avec un peu de bonne volonté les autorités marocaines pourraient nous faciliter l'installation de camps d'entraînement, d'écoles de cadres de tous genres, de centres de transmissions, etc. Il est à souhaiter qu'une imposante délégation aille rendre visite au sultan et au gouvernement marocain pour lui demander de nous aider plus efficacement.

c. L'organisation de Tunisie
Elle commence seulement à démarrer. Les crises successives ont mis par terre toute l'organisation qui, il est vrai, n'a jamais été bien solide. Les autorités tunisiennes à l'inverse des autorités marocaines sont beaucoup plus compréhensives à notre égard. Mais les possibilités sont ici limitées. Nous n'avons ni l'équivalent de l'ex-zone espagnole, ni la masse des jeunes algériens instruits qui habitent le Maroc ? Cependant, là encore, la formation de camps d'entraînement est possible à proximité des frontières. Si nous rencontrons au Maroc de très grandes diffcultés dans l'acheminement des armes, en Tunisie nous n'avons eu jusqu'ici aucune difficulté majeure. L'effectif des Algériens qui habitent la Tunisie et qui activent au sein du FLN est minime. Les éléments dynamiques vivent tous au maquis. Les rentrées financières sont très faibles ; 1 à 2 millions par mois. Il est vrai que les frais de la base de Tunis sont très élevés à cause de l'aide qu'elle apporte à la base de Souk Ahras et à la Wilaya n° 1 (traitement et soins aux malades et blessés, ravitaillement et habillement, etc.).


http://www.algeria-watch.org/farticle/1 ... amdane.htm
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AAF 2020
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par AAF 2020 »

La grande bataille de Souk Ahras, un des moments forts de la Révolution
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SOUK AHRAS - La grande bataille de Souk Ahras, dont le 54e anniversaire a été célébré jeudi, est considérée par les historiens comme un haut fait d’armes ayant eu un impact particulier sur le cours de la guerre de libération nationale.

Entamée à Oued Chouk le 26 avril 1958, le champ de cette bataille qui dura une semaine s’était étendu jusqu’à Ouilene, tout près de la ville de Souk Ahras, puis vers les hauteurs de Hammam N’bails (dans la wilaya de Guelma) faisant au total 639 martyrs dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) et près de 300 tués et 700 blessés du côté de l’armée d’occupation française.

Le souvenir de ce haut fait d’armes de la glorieuse Révolution demeure encore vivace dans la mémoire collective des habitants de la région et des Moudjahidine de la base de l’Est.

Selon les historiens, le lieu de la bataille, très accidenté, avait rendu difficile les déplacements des djounoud, contraignant le Commandement du 4ème bataillon de l’ALN dont le quartier général (QG) était installé à Ain Mazer, près de Sakiet Sid Youcef (Tunisie), à franchir la ligne électrifiée Morice près de Dehaoura (Guelma) pour envoyer une caravane d’armes en direction de la Wilaya II historique. Cette tentative d’approvisionnement des maquis en armes et munitions a été découverte le 26 avril 1958 par les forces d’occupation, donnant le signal à cette grande bataille.

Dans une déclaration à l’APS, Djamel Ourti, professeur d’histoire à l’université de Souk Ahras, a affirmé que ce fut "l’une des plus grandes batailles de la guerre de libération nationale", dès lors qu’elle avait "équivalu en ampleur à certaines grandes batailles de la seconde guerre mondiale".

En effet, a ajouté cet universitaire, l’armée française y avait engagé ses unités d’élite les plus aguerries, dont les 9ème et 14ème régiments de parachutistes, les 8ème et 28ème régiments d’artillerie et les 26ème, 151ème et 152ème régiments d’infanterie mécanique. Ces unités stationnées à Souk Ahras, mais également dans la région, avaient pris part à la seconde guerre mondiale et à la guerre d’Indochine, a-t-il précisé.

En face, se sont dressés, selon la même source, les unités de l’ALN composées du 4ème bataillon commandée par Mohamed Lekhdar Sirine et ses adjoints Ahmed Deraia et Youcef Latreche, ainsi que plusieurs katibas chargées de transporter des armes vers les maquis de Taher (Jilel), de Mila et de Skikda.

La Dépêche de Constantine (quotidien colonial remplacé à l’indépendance par An-Nasr, ndlr) avait évoqué, au 1er jour de la bataille, l’Armée de libération nationale (ALN) qui "essaie de franchir la ligne Morice, conduisant à des actions des forces françaises pour intercepter les combattants arabes et leur armement", a rappelé cet universitaire.

"Deux jours après, le même journal change de version et parle désormais de +franchissement réussi de l’ALN+ et +d’affrontements féroces près de Souk Ahras+, indiquant que les combats +impitoyables+ engagés ont même fini par des corps à corps et à des accrochages à l’arme blanche", a rapporté M. Ourti. Le journal qui avait fait état "d’armes récupérées par l’armée française" s’est toutefois gardé de mentionner les pertes humaines subies par les forces coloniales, a-t-il souligné.

Le Moudjahid Hamma Chouchane, commandant-adjoint du 3ème bataillon, a indiqué, de son côté, que cette bataille dirigée Lakhdar Sirine constitue un "fait unique" dans les annales de la guerre de libération nationale. Il a appelé à préserver cette histoire "pour que les générations montantes sachent qu’elles ont un passé glorieux dont elles peuvent s’enorgueillir".

Le fondateur de l’association locale ’’Takhlid Ma’athir Ethaoura’’, Abdelhamid Aouadi, a relevé, pour sa part, que l’installation de la ligne électrifiée Morice sur les frontières orientales du pays, entamée en juin 1957 et terminée en octobre de la même année, risquait de priver les maquis des flux et d’armes et de munitions, conduisant les commandants de la Révolution à lancer plusieurs expéditions périlleuses de transport d’armes à travers ce barrage électrifié. C’est-là, a-t-il rappelé, "l’origine" de la grande bataille de Souk Ahras.

Selon le président de l’association des rescapés de cette bataille, Hamana Boulaâres, la première tentative d’infiltration avait été découverte à Oued Chouk dans la commune de Zaârouria, après que les groupes de djounoud eurent réussi à franchir par vagues la frontière pour se répartir sur les montagnes de Machrouha et Dehaoura.

Le 2 mai, les affrontements cessèrent après que le commandant du 4ème bataillon, Mohamed Lakhdar Sirine, réussit à se replier avec un groupe de combattants vers les régions de Dréa et M’daourouch.
http://www.aps.dz/La-grande-bataille-de-Souk-Ahras.html

Sifax
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par Sifax »

La bibliothèque de l’Alexandrie rend hommage à la révolution algérienne en lui consacrant un site Internet

A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, la bibliothèque de l’Alexandrie compte lancer un projet de documentation des aspects de la révolution algérienne, qui a mis fin à plus de 130 ans de colonisation française.

Le projet « mémoire de l’Egypte contemporaine », est un site Internet appartenant à la bibliothèque consacré à la documentation électronique, se chargera de collecter la documentation de plusieurs aspects de la révolution algérienne. « Cette bibliothèque est en possession de plusieurs documents rares sur la révolution algérienne qu’elle a collectés de plusieurs sources », a indiqué Khaled Azeb, qui supervise ce projet. « L’équipe de travail en charge de collecter les documents sur l’Histoire de l’Egypte contemporaine a veillé à documenter l’Histoire de l’Algérie contemporaine, qui a enregistré les plus importants événements révolutionnaires auxquels l’Egypte a amplement participé et vu l’intérêt porté par l’Egypte et les égyptiens à l’état des peuples arabes et son soutien aux causes de libération et d’indépendance » a-t-il ajouté.

« le site internet publie des vidéos, dont l’une sur la réception par l’ex président égyptien, M. Djamel Andenasser, d’une délégation algérienne en 1958, en plus de deux films documentaires datant de 1960, le premier sur l’Algérie et l’occupant Français et le second sur l’Algérie et la guerre de libération. Il publiera, également, un autre film documentaire sur la célébration de la journée de l’Algérie à l’université du Caire en présence de Jamel Abdennacer en 1960, ainsi que les manifestations populaires au Caire pour dénoncer les tueries de l’Algérie en 1960 », a ajouté M. Khaled Azeb. Le lien de ce site Internet est le suivant : modernegypt.bibalex.org

M. Khaled Azeb a indiqué que les visiteurs de ce site Internet pourront, notamment, consulter des séquences sanglantes des batailles d’Algérie en 1960. Ils pourront, notamment, regarder la réception par Abdennacer du chef du gouvernement algérien en 1961 et la réception des héros de la révolution algérienne au Caire ainsi que la présence de Abdennacer à plusieurs festivités organisées en Algérie célébrant la révolution algérienne, en 1962, en 1963 ety en 1964. Les Internautes, a ajouté M. Khaled Azeb, pourront aussi consulter une vidéo montrant la réception au Caire de l’héros Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante. « L’archive de la bibliothèque comporte également des photos de la réception par Jamel Abdennacer au Caire en 1962 des Fidaïne de la révolution, à l’instar de Djamila Bouhired et de Zahara Dhrif », a expliqué le responsable de ce site, qui a ajouté que ce dernier comporte également des chansons nationalistes « Vive l’Algérie » et « l’hymne de l’Algérie », interprétées par Souaad Mohamed, en plus de la chanson « je suis de l’Algérie », interprétée par Ouarda et « la terre d’Algérie », interprétée par Abdelhalim Hafez en plus de l’hymne national algérien.
http://www.numidianews.com/fr/article~14111.html
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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par tchpako »

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par T800 »

L'enjeu du Sahara dans la guerre d'Algérie

C’était la question la plus sensible lors des négociations entre les représentants français et algériens ! L’avenir du Sahara ! Une question cruciale et qui a sans doute retardé la conclusion d’un accord de paix ! Le Sahara !

Pour les Français et le général de Gaulle, ces millions de kilomètres carrés de désert n’avaient nulle vocation à être algériens…

Territoire à peine peuplé, le Sahara, cette vaste mer intérieure de sable et de rochers aurait pu a contrario être géré et exploité en commun par la France et les nations voisines, toutes des colonies françaises. Car on venait d’y découvrir dans les années 50 de considérables ressources en pétrole et en gaz…

Et presque naturellement, c’est ce que nous avons vu la semaine passée avec Monsieur X, on a pensé que si le général de Gaulle se refusait à accorder aux indépendantistes algériens la propriété du Sahara, c’était pour sauvegarder cette richesse si utile à un pays, la France, dépourvu de pétrole.

Mais il n’en était rien. Si de Gaulle a soudain décidé en septembre 61 de céder aux Algériens, c’était pour de toutes autres raisons…

La première, bien sûr, c’est qu’il fallait mettre un terme à cette interminable guerre. Cette boîte à chagrins selon l’expression même du général. Mais il y en avait d’autres, certainement plus secrètes, en tout cas plus obscures…
ecoutez l emission ici :arrow: http://www.algerie-focus.com/blog/2012/ ... -dalgerie/
radio procedures, airmanship , and decision making in flight

https://www.youtube.com/watch?v=rIUBVE1bUnI
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Message par l'adjudant/chef »

anzar a écrit :Je trouve que ça manque au forum :!: :?:

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

Message par l'adjudant/chef »

scorpion-rouge35 a écrit :soldat de L'ALN
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Message par l'adjudant/chef »

scorpion-rouge35 a écrit :Organisation de l'Algérie (6 Wilayas/13 Bases)

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Message par l'adjudant/chef »

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Message par l'adjudant/chef »

anzar a écrit :La Sale Guerre

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Re: Documents/Images/Vidéos [Révolution Algérienne 1954-1962

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