Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroriste

De l'époque numide aux temps modernes.
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AAF 2020
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par AAF 2020 »

Portrait : Général Abdelkader Aït Ouarabi, dit Hassane : Fin stratège et homme de terrain reconnu

Il avait à peine 16 ans lorsque son père, un ancien officier de l’ALN, l’a enrôlé, en 1963, dans les rangs des forces navales alors fraîchement créées. Après une carrière de 52 années jalonnées d’innombrables succès et de nombreuses médailles de reconnaissance, de félicitations et d’encouragement pour la qualité du service rendu à la patrie, il sort brutalement de l’ombre pour être jeté à la prison militaire de Blida. Lui, c’est le général Hassan, de son vrai nom Abdelkader Aït Ouarabi. Depuis son arrestation, il y a plus d’un mois, ses avocats n’ont toujours pas accès à son dossier.

Ses amis, proches, compagnons et anciens subordonnés dressent de lui un portrait digne «d’un héros national». Natif d’Alger, d’une famille de révolutionnaires de Grande-Kabylie, le général Hassan passe sept années au sein de la Marine nationale avant de changer de corps pour rejoindre la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), où il fait ses premiers pas dans le monde du renseignement militaire. C’était en 1970. Un monde qu’il aimait beaucoup, dit-on.

Une année plus tard, il est nommé directeur régional au niveau de la 3e Région militaire. Il passe par de nombreuses formations à l’étranger, liées au monde du renseignement. Durant la restructuration des Services opérée au début des années 1980, la Direction de la sécurité de l’armée devient Centre de sécurité de l’armée et l’officier est nommé chef de ce centre à la base militaire de Mers El Kebir, à Oran. Lors des événements d’Octobre 1988, il est affecté au siège de la 1re Région militaire, à Blida, pour diriger la sécurité de l’armée, puis à la 4e RM.

Au début des années 1990, en plein terrorisme, il échappe à la mort. Pris dans un faux barrage, il est blessé. «C’est la valise diplomatique qu’il portait qui l’a sauvé», témoigne un ancien officier de l’armée qui a eu à travailler avec lui. En 1995, alors commandant, il est choisi pour une mission d’observation militaire internationale de l’ONU en Angola, où il fait honneur à l’Algérie en décrochant une médaille de reconnaissance octroyée par le secrétaire général des Nations unies et des félicitations écrites. Sa mission n’a pas été sans conséquence sur sa santé. Car, il a eu une grave blessure dont il garde toujours la cicatrice. Cependant, il poursuit sa mission en Afrique.

La qualité de son travail fait qu’il est désigné juste après pour d’autres missions, dans la région du Sahel et en Afrique de l’Ouest qu’il connaît assez bien. Vers la fin de l’année 1998, il est rappelé en Algérie et nommé sous-directeur de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), un poste qu’il occupa pendant trois ans. En 2001, il est nommé directeur du Centre principal d’investigation militaire, qu’il modernise en accomplissant un travail remarquable en matière de «judiciarisation» du service.

La modernisation à tout point de vue du centre lui a valu des félicitations et a permis également l’établissement de liens de coopération avec de nombreuses agences de renseignement de grands pays qui tournaient le dos à l’Algérie durant les années 1990, marquées par de féroces campagnes contre l’armée algérienne.

«Ses succès dans la lutte antiterroriste et la neutralisation d’éléments infiltrés par les Services étrangers ne se comptent plus. Il est l’un des officiers du renseignement les plus efficaces. Il a renforcé la coopération avec les pays qui ont des accords sécuritaires avec l’Algérie et aidé nombre d’entre eux à neutraliser des cellules terroristes activant sur leur territoire et qui avaient des liens avec celles qui étaient en Algérie», révèlent nos sources.

Il reçoit une citation à «l’ordre des services de renseignement et de sécurité», une importante consécration dans ce domaine pour le travail d’élimination d’une grande partie des GIA, dont la dernière cellule est tombée en 2003 alors qu’il avait le grade de colonel. Ses responsables lui confient le Centre de recherche sur le terrorisme fraîchement créé et « ses missions sur le terrain ne s’arrêtent pas».

Opérations chirurgicales

De nombreuses opérations antiterroristes sont menées entre 2001 et 2004. Chirurgicalement, sans la moindre bavure. Des victoires pour lesquelles il reçoit en 2003 des félicitations écrites de son chef, le général Smaïn Lamari, et du chef d’état-major, alors Ahmed Gaïd Salah, en 2005. Ses succès retentissent à l’international. Il est à l’origine de la création par décret présidentiel, en 2006, du Service de la coopération opérationnelle et du renseignement antiterroriste (Scorat) au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) qu’il dirige sur la base d’un décret présidentiel avec une équipe de jeunes officiers qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Il perfectionne la qualité des opérations, au point que ses équipes excellent dans la capture de terroristes.

D’ailleurs, ces dernières années, de nombreux terroristes ont été jugés dans différents tribunaux du pays. Toujours dans l’ombre, il enchaîne les succès et finit par être surnommé «Monsieur antiterrorisme». «Il s’est illustré dans l’affaire des otages étrangers au sud du pays et également dans le démantèlement de nombreux groupes de kamikazes arrêtés alors qu’ils devaient passer à l’action pour commettre des attentats-suicide en fonçant sur des bâtiments publics très fréquentés par les citoyens», affirment nos interlocuteurs.

Ainsi, il réussit en peu de temps à éliminer de nombreux chefs terroristes et à démanteler des groupes terroristes ainsi que leurs réseaux de soutien. «En 2008, il est promu au grade de général. Les victoires se succèdent aussi bien au Nord qu’au Sud et à la frontière avec le Mali, où il a réussi à neutraliser de nombreux terroristes qui acheminaient de l’armement vers l’Algérie», nous dit-on. Dans cette région frontalière devenue une poudrière, le général Hassan se livre à une guerre sans merci contre les infiltrations de groupes armés sur le territoire national et réussit même à neutraliser des réseaux qui infestent la région du Sahel.

Des opérations d’acheminement d’armes sont quotidiennement mises en échec et de nombreux terroristes étrangers sont arrêtés. Au fil du temps, son service devient une référence internationale. Grâce à la qualité de son travail, le général Hassan devient ainsi l’interface des services de renseignement du monde et certains d’entre eux, comme les américains, n’hésitent jamais à le consulter sur des réseaux de terroristes activant à l’étranger et surtout sur la situation en Libye et au Mali.

L’officier le plus décoré de l’armée

En 2011, le général Hassan reçoit la citation de l’Ordre de l’armée, signée par le chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée Gaïd Salah. Il s’agit de la plus haute distinction militaire accordée pour une action d’éclat ou un acte de bravoure que le général obtient à la suite de l’avortement de plusieurs attentats kamikazes et l’arrestation de nombreux terroristes. Ses anciens compagnons disent de lui qu’il a anticipé sur les événements en Libye et au Mali et que ses analyses sont prises très au sérieux.

Il reste l’officier le plus décoré de l’ANP. Il y a deux ans, lorsque le service de la police judiciaire a été dissous, il a fait valoir son droit au départ à la retraite, mais sa demande est restée sans réponse. Lorsque des éléments opérationnels de son service ont été arrêtés dans un barrage fixe de l’armée, alors qu’ils ramenaient des armes récupérées sur des terroristes à la frontière avec le Mali, il avait fait des pieds et des mains pour les faire libérer après quelques jours de détention.

Mais le général Hassan avait compris que le temps de la paix a laissé place à celui de la guerre des tranchées pour le pouvoir. Pour la seconde fois, il demande à partir à la retraite, pour se soigner des maladies liées à son travail et qu’il traîne depuis des années, mais sa hiérarchie ne veut pas de son départ.

En 2014, à l’état-major, l’affaire des armes remonte à la surface pour être utilisée contre lui et, par ricochet contre son chef, le général Toufik. Il finit par être admis à la retraite. Son incarcération, il y a plus d’un mois, «a été un choc» pour tous ceux qui le connaissent ou ont entendu parler de lui, mais surtout pour les éléments qu’il dirigeait. Pour eux et pour de nombreux autres officiers au sein de l’armée, de la gendarmerie et de la police qui ont eu à travailler ou à coopérer avec lui ces dix dernières années dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, le général Hassan «est un fin stratège, un héros national dont la place n’est pas dans une prison».
http://www.elwatan.com/actualite/fin-st ... 80_109.php
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krimbelkacem
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par krimbelkacem »

Merci pour ce portrait qui fait connaitre au grand public, cet officier supérieur "de l'ombre" et ces états de services impressionant :avo:
:Algeria:

tayeb
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par tayeb »

krimbelkacem a écrit :Merci pour ce portrait qui fait connaitre au grand public, cet officier supérieur "de l'ombre" et ces états de services impressionant :avo:
:Algeria:

J'ai jamais douté de cet homme, quand on a ça c'est pas un hasard:
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AAF 2020
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par AAF 2020 »

Décès du moudjahid et ancien ministre Abdenour Bekka

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Ancien moudjahid, ancien militaire, ancien ministre, ancien patron de la FAF et du Comité olympique Algérien Abdenour Bekka est décédé mercredi à Alger des suites d’une maladie à l’âge de 80 ans selon sa famille.

Bekka a occupé durant sa carrière le poste de directeur des Sports militaires au ministère de la Défense nationale durant les années 1970, avant de présider aux destinées de la Fédération algérienne de football (1975-1978).
Durant son mandat, la sélection algérienne s’était distinguée en remportant la médaille d’or aux jeux Méditerranéens d’Alger-1975 aux dépens de la France.

Par la suite, il a été nommé ministre des Postes et Télécommunications (ex-PTT) en 1979 puis ministre de la Jeunesse et des Sports en 1981. Abdenour Bekka a aussi été élu à la tête du Comité olympique algérien entre décembre 1983 et mars 1984.

Son parcours lui a valu d’être décoré de l’ordre du mérite olympique ainsi que de l’ordre du mérite du football national.

Le défunt sera inhumé jeudi après la prière du Dohr au cimetière de Sidi Yahia (Alger).

« A Dieu nous appartenons, à Lui nous retournons ».
http://www.algerie1.com/actualite/deces ... our-bekka/
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sadral
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Message par sadral »

Je n'arrive pas a fermer l’œil pour cause de colère :confused: Sincèrement, l'heure est grave :pleur: J'imagine la ''joie'' des enfoirés d'AQMI & CO et les soit disant repentis..... Pu****, On marche sur la tête :sui:
Le général Hassan condamné à 5 ans de prison ferme

Le verdict est tombé : le général Hassan a été condamné a cinq ans de prison ferme par le tribunal militaire d’Oran. Ses avocats ont décidé de se pourvoir en cassation. Le pourvoi sera introduit dès dimanche.

« c’est une peine très sévère. Il a eu le maximum », a réagi Me. Mokrane Ait Larbi, l’un de ses avocats dans une déclaration à TSA.

Pour Me. Bourayou, « ce qui est plus grave, c’est qu’on ne lui a pas accordé de circonstances atténuantes. C’est un châtiment. C’est quelqu’un qui a passé 51 ans de sa vie au service de l’armée ».
http://www.tsa-algerie.com/20151126/der ... son-ferme/

En hommage aux HOMMES dont le sacrifice ne sera jamais oublier :avo:
« Une page est tournée ; l'Algérie est d'abord fille de son histoire, qu'elle ait surmonté l'épreuve coloniale et même défié l'éclipse, atteste, s'il en était besoin, de cette volonté inextinguible de vivre sans laquelle les peuples sont menacés parfois de disparition.
L'ornière qui nous a contraints à croupir dans l'existence végétative des asphyxies mortelles nous imposa de nous replier sur nous-mêmes dans l'attente et la préparation d'un réveil et d'un sursaut qui ne pouvaient se faire, hélas ! que dans la souffrance et dans le sang. La France, elle-même, a connu de ces disgrâces et de ces résurrections. » Le président Houari Boumediene.

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numidia
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par numidia »

j'y vois une stratégie de donner une pièce pour sauver le reste de l'échiquier
est-ce une stratégie nécessaire ?
est-ce la seule ?
l'avenir nous le dira, dans tous les cas, cette stratégie est emblématique d'un symptôme politique (plus ou moins selon les composantes du pouvoir) englué dans une conception molle et inadéquate de la lutte anti-terroriste
attention je ne dis pas que la lutte est molle, pas du tout,
je dis que les politiciens ont été mous et incapables d'être analytiques et visionnaires vis à vis du terrorisme
quand je dis politiciens ce sont toutes les personnes en mesure de prendre des décisions et d'influer sur les choix et la gestion de notre République
ça englobe plus que les politiciens du gouvernement, si vous me suivez

l'échiquier étant aussi le sort international du Maghreb et notamment dans notre contexte la situation de l'Algérie dans un contexte de restructuration par la rupture de toute l'Afrique et le Moyen-Orient, c'est de cela dont il s'agit, les mouvements terroristes sont en plein développement et aucune force étrangère au continent n'ont réussi à l'endiguer ou à le stopper, au contraire, bien au contraire (on le voit avec l'Africacom et avec l'armée française qui n'agissent que pas à coup et "spectacle médiatique" (pardon pour la dureté des propos mais c'est l'impression que ça donne) plus que des actions réellement de fond

dans ce contexte la politique étrangère algérienne a toujours tenu des propos et mené des actions qui traitent du problème lui-même et non des apparences et trompe l'oeil, le manque de réussite dans notre diplomatie, on le voit au Mali, en Libye, réside dans les problématiques internationales et les atermoiments politiques cités plus haut, ce syndrôme de la masse politique du pays dont un des éléments visible par exemple a été la décision du maintien du consulat à Gao et la prise d'otages de nos diplomates qui a suivi

lâcher une pièce de l'échiquier (càd lâcher un élément fondamental et crucial de la lutte anti-terroriste) est un geste hautement politique et encore symptomatique de l'incapacité politique et économique de nos gestionnaires institutionnels
et c'est ainsi que je lis dans ce procès et dans le verdict, en somme un message à l'international du genre:
nous sommes capable de nous restructurer et de montrer du doigt des éléments du passé pour nous renouveler


malheureusement ce procès est une parodie tout simplement parce les politiques ont été incapables d'être à la hauteur, et aussi parce que la société civile a été incapable d'impulser une dynamique de force nationale républicaine sur laquelle pourrait s'appuyer les forces sécuritaires anti-terroristes de façon si évidente et si impliquée qu'aucun procès d'un officier engagé dans la lutte anti-terroriste ne puisse être ainsi jugé pour une activité logique et normale dans le cadre de ses fonctions (à savoir l'infiltration le désarmement et le démantélement de groupes terroristes)

j'espère ne pas choquer par cette analyse, n'ayant que peu d'éléments toute analyse différente ou similaire sont possibles
Dernière modification par numidia le 29 novembre 2015, 16:34, modifié 1 fois.
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tayeb
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par tayeb »

J'ai suivis de très près le procès du GM Hassen et tout ce que je peux dire c'est que dès le départ il était condamné.

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On a éjecté le Colonel Chawki Hanni qui était procureur depuis 2008 quelques jours avant le procès du GM Hassen pour le remplacé par un lieutenant Colonel...publié au JO le 10 novembre dernier, un hasard bien sûr que non... Bien sûr personne ne dira rien. L'avocat du GM Hassen avait demander la présence du GCA Toufik, il n'est pas venu, bel esprit de corps...Perso moi je suis dégouté...en même temps tellement pas surpris.

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numidia
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par numidia »

oui, ça n'a pas été improvisé, tout le confirme
dès le départ comme tu dis, c'était plié
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saf
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par saf »

Pourquoi voulez vous que le GCA Toufik assiste à un procès cousue de files blancs, si c'était un procès équitable oui mais ce n'est pas le cas à quoi bon donc, c'est une vandeta rien de plus. Le CEM vice ministre de la défonce (c'est exprès), a lancé cette cabale, suite à une réunion qui a eu lieu quelques jours après le départ de Guenaizia, et qui a regroupé environs 50 generaux, un échange muscler eu lieu entre eux. Le vice ministre de la défonce n'a pas supporté que le general Hassan lui dise ses 4 vérités devant tout le commandement. Ainsi commence la cabale contre le general Hassan. Un officier d'un autre niveau intellecte que Snoopy.
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BerrouLana
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Message par BerrouLana »

saf a écrit :Pourquoi voulez vous que le GCA Toufik assiste à un procès cousue de files blancs, si c'était un procès équitable oui mais ce n'est pas le cas à quoi bon donc, c'est une vandeta rien de plus. Le CEM vice ministre de la défonce (c'est exprès), a lancé cette cabale, suite à une réunion qui a eu lieu quelques jours après le départ de Guenaizia, et qui a regroupé environs 50 generaux, un échange muscler eu lieu entre eux. Le vice ministre de la défonce n'a pas supporté que le general Hassan lui dise ses 4 vérités devant tout le commandement. Ainsi commence la cabale contre le general Hassan. Un officier d'un autre niveau intellecte que Snoopy.
Encore , cet acharnement est causé aussi par la lutte entre cet homme (et autres) et le Côté obscure de Zeralda. Ils pensent que le jugement de 5 ans de prison ça sera pour la leçon mais ils se trompent vivement !!! .. ils touchent aux nerfs et ils pensent qu'avec ça leurs douleurs partent :?: :!: beh.. ils tirent une balle dans le pied, la machine est déjà en marche, wal fahém yafham.
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par AAF 2020 »

Iflissen: Hommage au colonel Gherous décédé il y aun mois

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Les habitants du village Timizart (Issenadjen) dans la commune d'Iflissen à une quinzaine de kilomètres de la ville de Tigzirt vont rendre hommage à l'un des leurs, qui est le colonel Mohamed Gherous dit Mhend et ce à l'occasion du 40e jour de sa disparition suite à une maladie à l'hôpital de Ain Naadja (Alger).
Le colonel Ghrous est né en 1963 à Iflissen -Tigzirt. Après Iflissen il avait fait son collège au CEM Amar Bessalah de Tigzirt. il était lycéen au lycée Abane Ramdane de Tizi ouzou , mais aussi avait exercé en tant qu'enseignant à Boudjma.
Il avait intégré les rangs de l'armée nationale populaire (ANP) dans la marine en 1984 à l'âge de 21 ans à partir de l'école de Tamenfoust à Alger.

Grâce à sa compétences et son dévouement pour sa profession, il avait su comment graver des échelons.
Il avait suivi plusieurs formation à l'étranger, notamment en Chine pendant 2 ans, en Turquie pour une courte durée et avait conduit plusieurs croisières militaires et officier à Marce El Kebir.

Il avait passé la plus grande partie de sa carrière militaire à la première région militaire. Il était chef de la centrale des opérations et avait également assuré la sécurité des bateaux pétroliers.
Il avait aussi était formateur des officiers à l'école de Tamanfoust. sa dernière fonction était chef de département des opérations tactiques. Le défunt Colonel Gherous, fils de l'Algérie profonde , était père de trois enfants.


l'hommage sera organisé vendredi le 20 décembre dans son village natal. Mais également un tournoi de football dont la final aura lieu au stade de Tigzirt.
Au village il y aura un dépôt de gerbe de fleurs sur la tombe du défunt et une exposition de photos et de documents retraçant la vie de ce regretté.

En plus des personnes de son entourage et de la région, il y aura la présence de ces collègues dans l'armée et des anciens joueurs de la JSK et du Mouloudia.
http://mouradhammami.blogspot.com/2013/ ... hrous.html
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BerrouLana
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par BerrouLana »

Heureux de voir ce bel hommage pour el marhoum Allah yarahmou. Merci pour l'initiative des habitants du village Timizart :avo:
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saf
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par saf »

Sur les traces de son oncle paternel « Bounefa »
Le colonel Slimane Bouchouareb


Par La Rédaction
Publié le 26 oct 2015
Un parcours tout aussi glorieux, essentiellement marqué par un engagement patriotique sans faille de Slimane Bouchouareb, neveu de Mohamed-Tahar, alias « Bounefa » et frère de l’actuel Ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslem Bouchouareb.
Si Slimane Bouchouareb en surbrillance au sein de la premiére promotion d’officiers d’Etat-major

Né à Ain Kercha en 1937, celui-ci grandit au sein de sa famille rurale, en plein cœur des Aurès. Son enfance n’a rien de spécial sauf que la date de sa naissance coïncide étrangement avec celle où le docteur « Bounefa » décroche brillamment le baccalauréat. Les deux destins se croisent alors, bien qu’à l’indépendance Slimane embrasse une carrière militaire jalonnée de plusieurs exploits alors que son oncle ferme définitivement la page du passé. Le neveu est incontestablement sur les traces de son oncle, figure emblématique du COM-Est, commandé alors par le colonel Mohamedi Saïd, ancien chef de la Wilaya III. Le jeune Slimane, âgé à peine de 24 ans, déserte l’armée française en 1961 et rejoint les rangs de l’ALN à la frontière tunisienne. Il ne tarde pas à se distinguer à son tour en devenant instructeur, dès son enrôlement dans les unités de l’ALN. Il s’acquitte convenablement de sa tâche jusqu’au recouvrement de l’indépendance. Fort de cette expérience, il est affecté à Réghaïa où il est nommé responsable de la première école anti-aérienne. Ce n’est là que le début d’une longue carrière qui le mènera dans différentes régions du pays où il a incontestablement laissé les traces d’un officier dévoué à son travail dans lequel il n’a jamais fait la moindre compromission. Un militaire dans tout le sens du terme et, peut-être, bien plus quand on connaît son côté intransigeant. Son aura grandit dans la grande muette tant et si bien que ses supérieurs voient en lui l’avenir de l’ANP. C’est ce qui fait que Slimane soit envoyé à Moscou pour affermir ses connaissances militaires qui serviront plus tard l’ANP, qui était à cette époque en pleine phase de construction. Il fait un autre passage à l’école de guerre de Paris. « Il est tour à tour, chef du bureau instruction et opérations, où il a travaillé sous les ordres du futur président de la République, Chadli Bendjedid, alors chef de la 2e Région militaire puis chef d’état-major, successivement de la 4e et de la 7e Région militaire ». Il se distingue par des qualités militaires irréprochables qui lui valent d’être promu aux postes de directeur de l’Institut militaire de documentation, d’évaluation et de prospective (IMDEP), instrument de réflexion du ministère de la Défense nationale), puis directeur des sports militaires et enfin directeur des personnels et de la justice militaire. Il ne rechigne jamais devant la responsabilité ni ne montre la moindre faiblesse, y compris dans les moments les plus difficiles, notamment quand il est marginalisé pour des raisons occultes. Affecté en Yougoslavie en qualité d’attaché militaire, le colonel Slimane ne rejoindra jamais son poste et préfèrera se retirer sur la pointe des pieds non sans avoir marqué de son passage l’histoire de l’ANP. Il tire sa révérence à l’âge de 72 ans en léguant un lourd héritage aux nouvelles générations d’officiers appelés à suivre les traces de leurs aînés pour sauvegarder le pays des turbulences et des menaces qui le guettent de tous les côtés.

Ziad Farid
http://www.memoria.dz/oct-2015/figures- ... el-bounefa

Certain dise que c'est le frère aîné du ministre Bouchouareb.
Dernière modification par anzar le 15 avril 2016, 00:40, modifié 2 fois.
Raison : Mise en forme + adresse url

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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

Message par AAF 2020 »

MEMOIRES D’UN COMPAGNON

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est enterré dans l’espace familial de la Zaouia, où reposent Sidi Ali, son grand père et Sidi Abderrahmane, son père.
Sa famille et ses amis fidèles se retrouvent en ce jour pour lui rendre un grand hommage et pour évoquer le souvenir de celui qui a été le Djoundi de la guerre de libération nationale l’officier de l’armée nationale populaire (ANP) et l’homme de foi qui véhiculait un Islam des valeurs. Paix à son âme.
Le défunt Sidi Abdelmadjid est né le 13 juin 1938 à la Zaouia paternelle où il vécut au milieu de sa famille. Son père Sidi Abderrahmane était le cheikh de la Zaouia El Hamlaouia; il était avant tout un saint, à la conscience délicate et scrupuleuse et fut crédité d’actes prodigieux « Karamates ».
Orphelin à 4 ans, Abdelmadjid est pris en charge par son frère ainé. Il entame son parcours scolaire à l’école coranique de la Zaouia où il apprit le coran et les rudiments de la langue arabe, il fréquenta tout naturellement l’institut El Katania de Constantine qui était une annexe de la Zaouia puis il se rendit à Rabat où il s’inscrit à la prestigieuse Université d’El Qaraouiyine pour y acquérir les sciences de la religion (ouloum eddine). De la, il ira enfin compléter sa formation dans le fameux Djamaâ Zitouna de Tunis.
En 1958, il a vingt (20) ans, au nom de la dignité, de la liberté et de la justice, il allait affronter l’armée coloniale. Il rejoint les rangs de l’ALN (Armée de Libération Nationale) à la frontière algéro-tunisienne dans la wilaya 1 en zone 3.
En 1959, lors d’une attaque menée par sa section contre l’un des postes militaires français qui jalonnaient la frontière algéro-tunisienne, il fut blessé par une balle qui transperça son épaule.
Mis à l’écart par ses compagnons, bien à l’abri, ils allèrent le récupérer alors qu’un groupe de combattants s’était déployé pour protéger le repli de la section.il fut vite transporté en direction de l’infirmerie. Manifestement son heure n’était encore arrivée.
Moudjahid de l’ALN, il le restera pendant 4 ans. Il subira un stage de formation à l’école des cadres au lendemain de l’indépendance l’Algérie. En 1962, il est promu au grade d’aspirant et est affecté au commandement régional de Ouargla pour y demeurer pendant 2 ans.
En 1964 il est dirigé sur l’école militaire interarmes de Cherchell (EMIA) pour une formation d’une année et à l’issue de la quelle, en 1965 il est nommé au grade de sous-lieutenant et envoyé en Egypte pour un stage pratique de courte durée.
De 1965 à 1968, il est à la division blindée de Sidi Bel Abbés, son séjour prend fin avec l’avènement de la guerre israélo-arabe, vite guerre des six jours, en 1967 Israël occupe Gaza, le Sinaï et la Rive orientale du Canal de Suez ainsi que la partie de la Jordanie située à l’ouest du Jourdain (Cisjordanie) et le Golan (au sud-ouest de la Syrie).
En 1969,il réintègre le pays natal ,il rejoint la brigade blindée de Ain Sefra où il servira une année durant.
De 1970 à 1972, il est à la brigade blindée de Télèghma.
En 1972, nommé lieutenant, il est muté à N’Gaous pour servir dans une unité du service national dont la mission est le reboisement de la région.
En 1973, il est affecté au centre d’instruction de Cheraga dont la mission est la formation militaire, il y exercera pendant 6 ans, jusqu’en 1979, année de son départ au commandement régional de Béchar.
En 1980, il est promu au grade de Capitaine.
En 1983, il quitte Béchar pour un deuxième séjour à L’EMIA de Cherchell où il suivra un stage de mise à jour et de perfectionnement dans la spécialité qui a toujours été la sienne et ou il a excellé : le commissariat politique. Ce stage est complété d’un séjour de courte durée en Egypte.
En 1984, il se retrouve au secteur militaire de boumerdes il en assume le commandement jusqu’en 1989, année de sa mise en retraite.
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AAF 2020
Amid (عميد)
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Re: Post-it: Les Héros de L'ANP et de la lutte anti-terroris

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Décès de Mustapha Chelloufi: le défunt a pleinement accompli sa mission (Président Bouteflika)

ALGER - Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a rendu hommage, au moudjahid Mustapha Chelloufi, décédé lundi à l'âge de 86 ans, saluant son parcours laborieux dédié à la libération puis à l'édification de la patrie.

"J'ai appris avec consternation le décès du moudjahid Mustapha Chelloufi après une vie laborieuse dédiée à la libération puis à l'édification du pays", a écrit le Chef de l'Etat dans un message de condoléances adressé à la famille du défunt.

"Le défunt a rejoint les rangs de la Révolution de libération au nom du devoir sacré pour la libération de la patrie et le recouvrement de sa souveraineté avant de s'engager, au lendemain de l'indépendance, dans la grande bataille au sein de l'institution de l'armée nationale populaire héritière de l'armée de libération nationale", a ajouté le président Bouteflika.

Le président de la République d'ajouter: "Ses compétences l'ont promu aux échelons militaires supérieurs et l'habilitèrent à d'assumer des hautes responsabilités au sein de l'Etat algérien indépendant où il accomplissait au mieux les missions dont il était investi".

"Face à la volonté du Tout-puissant de le rappeler à Lui, je ne puis que vous assurer de ma profonde compassion en cette douloureuse épreuve et de vous présenter mes condoléances les plus attristées priant Dieu d'accorder au défunt sa sainte miséricorde et de l'accueillir en Son vaste Paradis, et de vous prêter réconfort ainsi qu'à tous ses proches et compagnons", a-t-il conclu.
http://www.aps.dz/algerie/42201-d%C3%A9 ... bouteflika
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