Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

De l'époque numide aux temps modernes.
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Le Groupement Territorial des Garde-Côtes d’El Kala s’honore de porter le nom du Chahid Ali Larnane Belkacem

Dans le cadre de la baptisation des structures relevant du Ministère de la Défense Nationale aux noms des Chouhada et Moudjahidine de la Glorieuse Guerre de Révolution, et en exécution de la décision du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, le Groupement Territorial des Garde-Côtes d’El Kala/ 5° Région Militaire s’est honoré, aujourd’hui mardi 26 Septembre 2017, de porter le nom du Chahid Ali Larnane Belkacem, lors d’une cérémonie présidée par le Général, Commandant de la Façade Maritime Est, au nom de Monsieur le Général-Major Commandant de la 5ème Région Militaire.
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La cérémonie a vu la présence d’officiers, de cadres de la région et d’autorités locales. A l’issue, des cadeaux symboliques ont été remis à la famille du Chahid.
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http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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BECHAR:BAPTISATION DE L’ECOLE DES CADETS DE LA NATION "CHAHID SABER ABDELKADER"

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BECHAR, - L’école des cadets de la nation à Bechar a été baptisée mercredi au nom du chahid Saber Abdelkader, lors d’une cérémonie présidée mercredi par le général major Said Changriha, commandant de la 3ème région militaire.

Cette action, qui intervient dans le cadre de la célébration du 63ème anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954, intervient dans le cadre de la décision du ministère de la Défense nationale portant baptisation des unités, établissements et structures de l’Armée nationale populaire du nom de martyrs de la Révolution et de moudjahidine, a-t-on indiqué.

La cérémonie de la baptisation de cette école sise au chef-lieu de wilaya de Bechar s’est déroulée en présence d’officiers supérieurs de la 3ème région militaire, de membres de la famille du chahid Saber Abdelkader ainsi que d’enseignants et encadreurs pédagogiques de cette structure éducative et militaire.

Le général-major Said Changriha a procédé aussi à l’inauguration officielle de la piscine de cette école, réalisée dans le but de renforcer les infrastructures sportives mises à la disposition des cadets de la nation poursuivant leurs études dans cette école.

Né en 1929 à Kenadza (18 km au sud ouest de Bechar), le chahid Saber Abdelkader dit Si Reda a très jeune commencé à militer au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) pour rejoindre ensuite l’organisation spéciale (OS), ou il prend une part active, à l’instar d’autres militants de la région du sud-ouest du pays, aux préparatifs du déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954.

Dès le déclenchement de celle-ci, il rejoint les rangs de la glorieuse Armée de libération national (ALN) en début de 1956 dans la zone 8 de la wilaya historique 5,ou il prend part à plusieurs opérations militaires menées par l’ALN contre l’armée coloniale dans la région d’Abadla, au sud de Bechar.

Le chahid Saber Abdelkader tombera au champ d’honneur le 12 octobre 1957 lors d’un accrochage entre les éléments de l’ALN et les forces coloniales dans la zone de Menounat au sud de Bechar et qui a duré plus de huit heures, selon les témoignages des membres de la famille du Chahid.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article27202

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Des unités de l'Armée Nationale Populaire baptisées aux noms des Chouhada et Moudjahidine de la Glorieuse Révolution de Novembre

En exécution de la décision du Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire d'attribuer aux structures et unités de l'Armée Nationale Populaire des noms de Chouhada de la Glorieuse Révolution de Novembre, et à l'occasion de la commémoration du 57ème anniversaire des Manifestations du 11 décembre 1960, Monsieur le Général-Major Habib Chentouf, Commandant de la 1ère Région Militaire, a présidé, aujourd'hui le 11 décembre 2017, la cérémonie de baptisation de l'Etablissement Central des Matériels Aériens de Blida/1°RM, au nom du défunt Moudjahid "BAKHTI Mimen", ainsi que la baptisation de l'Etablissement de Maintenance des Aides à la Navigation de Blida/1°RM au nom du Chahid "MOKRANI Ahmed".
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De sa part, Monsieur le Général Commandant Régional de la Défense Aérienne/1°RM, a supervisé la cérémonie de baptisation du 52ème Régiment Médical/1°RM, au nom du chahid "CHERARAK Ahmed".

D'autre part, le Régiment des Grands Travaux Téléphoniques/1°RM, a été baptisé au nom du chahid "LAAMRI Mohamed", sous la supervision du Général commandant Air/1°RM.
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http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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DEUX STRUCTURES DE L’ANP BAPTISEES DE NOMS DE CHOUHADA A ADRAR

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ADRAR- Le Siège du secteur militaire et du 138ème bataillon d’infanterie d’Adrar ont été baptisés lundi du nom des Chouhada Larabi Salem et Hamlili Brahim respectivement, dans le cadre de la commémoration du 57ème anniversaire des manifestations du 11 décembre 1960.

La cérémonie a été présidée par le chef d’Etat-major de la 3ème Région militaire de Béchar, le général-major Amar Bouafia, en présence notamment de cadres et officiers supérieurs de l’Armée Nationale populaire (ANP), des autorités locales, de Moudjahidine et de membres des familles des deux Chahids.

Elle a donné lieu à la présentation des biographies des Chahids Larabi Salem et Hamlili Brahim et de leur participation à la guerre de libération nationale, en plus de l’organisation d’une cérémonie en l’honneur de leurs familles.

Cette opération de baptisation des structures militaires de noms de Chouhada s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du haut commandement de l’ANP visant à ancrer et immortaliser les sacrifices consentis par les Chouhada de la glorieuse révolution pour que vive l’Algérie dans al liberté et la dignité.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article27635

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Révolution algérienne: le rôle incontournable de Abdelhafid Boussouf souligné à Alger

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ALGER - Le rôle incontournable de Abdelhafid Boussouf dans la direction de la Guerre de libération nationale (1954-1962) a été souligné samedi à Alger par le président de l’Association des Anciens du ministère de l'Armement et des Liaisons générales (MALG), Daho Ould-Kablia. "Abdelhafid Boussouf était incontournable en matière de direction de la révolution algérienne dont il assurait 80% des missions liées aux transissions, aux renseignements et contre-renseignements, etc", a assuré M. Ould-Kablia, au forum d’El-Moudjahid, consacré à cette figure de la Guerre de libération nationale, décédée le 31 décembre 1980.
L’intervenant a fait savoir qu’en cinq (5) ans de direction, le Colonel Boussouf (alias Si Mabrouk) a réussi à former 850 agents de transmissions, 700 autres en renseignements et contre-renseignements et à recevoir quelques 26.000 tonnes d’armements.

Ce chef historique de la wilaya V (Oranie), a également assuré les missions des télécommunications, transports, etc, alors que la révolution algérienne lui doit la mise en place d’une stratégie sécuritaire au service de cette dernière, à travers, entre autres, l’ouverture d’un centre de réception, d’entrainement et de formation des volontaires ainsi que de camps de soins des blessés.

"A son actif aussi la sortie des premières promotions d’agents opérateurs radio et de ceux destinés au premier centre d’écoute de l’ennemi, grâce auquel des informations capitales ont été exploitées", a ajouté M. Ould-Kablia, précisant que Abdelhafid Boussouf a continué à assumer toutes ces missions au sein du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA).

"Il était réputé pour ses compétences si bien qu’il appréhendait l’Armée de Libération nationale (ALN) comme une armée moderne", a ajouté le président de l’Association des Anciens du MALG, relevant, en outre, "les dons de visionnaire, d’observateur, d’infatigable et d’organisateur que fût ce dirigeant historique".

Se référant, par ailleurs, à des écrits de l’époque de journalistes étrangers, le Colonel Boussouf était également décrit "comme étant doté d’une forte personnalité, de sévère avec lui-même et avec les autres et de clandestin activant dans la clandestinité, en référence à sa grande discrétion".

Sur le plan politique, "l’apport du Colonel Boussouf a été déterminant au sein de l’Organisation des Nations-Unies où était débattue la question algérienne sur la base des éléments fournis par ce dernier", a poursuivi M. Ould-Kablia, ajoutant qu’il en a été de même lors des Pourparlers d’Evian, où il avait présenté les dossiers économiques (pétroliers notamment).

Né en 1926 à Mila, Abdelhafid Boussouf est militant au sein du Parti du peuple algérien (PPA) lorsqu’il y fait la connaissance, entre autres, de Mohamed Boudiaf, Larbi Ben M'hidi, Lakhdar Bentobal. Il fut l'un des membres les plus éminents de l'Organisation spéciale (OS), du Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD) et du Comité révolutionnaire d'Unité et d'Action (CRUA).

Il a assisté à l’historique réunion des 22 et, après le déclenchement de la révolution, il a été nommé en avril 1954, adjoint de Ben M'hidi dans la wilaya V, chargé de la région de Tlemcen.
http://www.aps.dz/algerie/67698-revolut ... ne-a-alger

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CHAHID ABDELKADER HAMIDA : Le militant au long cours

«Parce qu'un homme sans mémoire est un homme sans vie,
un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.»
(Ferdinand Foch, militaire et académicien français)
Qui de nos jours pourrait nous dire qui était Abdelkader Hamida, sauf peut-être quelques-uns de ses contemporains encore en vie ? Dans la cité qui l’a vu naître, ce nom se résume à un établissement scolaire ou à une rue, il fait partie de ces innombrables sacrifiés de la cause nationale placés dans la pénombre de l’oubli. Né en 1919 dans une famille traditionaliste, soit au lendemain de la fin du premier conflit mondial où commençaient les premiers frémissements nationalistes portés par le jeune Khaled, petit-fils de l’Emir Abdelkader, il se distinguait par un esprit vif. Bou Saâda, la cité oasienne d’alors, petite bourgade de quelques milliers d’âmes, avait accueilli en ses murs l’Emir El Hachemi et sa famille en 1894, où il y séjourna jusqu’à sa mort en avril 1900. Ce bref séjour a marqué la communauté autochtone et durablement. Il organisait autour de lui des halaqate (cercles) où, sous le couvert de la spiritualité cultuelle et la lutte contre l’illettrisme, il incitait à l’éveil nationaliste. Le giron du clan Hamida foisonnait d’hommes d’érudition religieuse dont certains parmi eux, tels que Belkacem Hafnaoui, père fondateur du réformisme religieux, selon l’historien Mohamed El Korso, Abderrahmane Dissi, maître à penser de Abderrahmane Djillali, Mohamed Bisker et bien d’autres encore furent de véritables timoniers dans la houle de ce statut inique de l’indigénat, de la déculturation et de la misère. Faisant ses débuts initiatiques coraniques au koutab de la mosquée de Sidi Attia, l’enfant Abdelkader fréquentera l’unique école de garçons connue sous la dénomination Lucien Chalon, du nom de son premier directeur colonial. La communauté oasienne, loin d’être inculte, ayant compris que la nuit coloniale s’annonçait longue et éprouvante, se résigna à apprendre la langue de l’occupant, de la pratiquer et de l’enseigner à ses membres pour se prémunir des vexations et autres dénis que le fait colonial charriera dans son aveuglement dominateur. C’est ainsi que Attia Baiod sera le premier normalien à accéder, sur concours, à l’Ecole normale d’instituteurs de Bouzarèah (Enib) dès l’ouverture de l’établissement pour l’année scolaire 1865-1866. Les indigènes admis au concours ne seront que trois sur la trentaine d’Européens que comptera la promotion.( cf www.bouzarea.org). Le second instituteur autochtone fut Madani Chérif de la promotion 1879- 1882. Ce dernier, en poste dans un hameau des environs de Tizi-Ouzou, préparait concomitamment le concours d’entrée à l’Ecole supérieure d’interprétariat et, tout comme son aîné cité précédemment, il terminera sa carrière professionnelle en qualité d’interprète judiciaire. Pourquoi un tel choix pour ces deux lettrés ? La réponse est, à notre avis, en rapport avec les conditions que subissait la population dite indigène et qui vivait de durs moments dans les arcanes des tribunaux coloniaux à cause justement du handicap majeur de la langue. Ces deux premiers instituteurs firent des émules qui, au fil des années, seront au nombre de 15, de quoi encadrer une grande école de l’époque. Nous nous astreindrons à évoquer ceux qui ont chevauché les XIXe et XXe siècles. Il s’agit, notamment, de Ahmed Chemissa, dit Ben Jeridi, né en 1876 et admis à l’Ecole normale d’instituteurs sus-citée de 1891 à 1894. Après plusieurs affectations dans diverses régions du pays, il rejoint Bou Saâda en 1900. De 1907 à 1916, il sera, tour à tour, affecté à Duperré (Aïn-Defla), Aumale (Sour El-Ghozlane), Ouled Khaled (Saïda). Il réintègre sa ville natale en 1916. Décoré du Nichan El Iftikhar (distinction beylicale tunisienne), il sera admis à la retraite en 1934. Ali Chennouf, né en 1877, est admis au Cours normal de Bouzaréah de 1891 à 1894. Il est nommé en 1895 à El Hamel, sanctuaire maraboutique de la tariqa Rahmania ; dès 1896, il fera plusieurs haltes à travers le pays pour enfin rejoindre le bercail en 1909. Moussa Chennouf, né en 1875, est admis à l’Ecole normale entre 1893 et 1896. Après avoir officié à Brarcha (Tebessa), Ras El-Aïn (Sedrata), Guelaa (Akbou), il rejoindra Bou Saâda en 1918 jusqu’à sa mise à la retraite en 1939. Mohamed Benaziez, dit Ben El Mehdi, né en 1898, est, sans doute, le dernier de cette lignée de lettrés qui a investi l’école française à quelques décennies à peine du début de la colonisation. Admis en Cours normal de Bouzaréah de 1914 à 1917, il sera respectivement affecté à Ghardaïa, à Dréat (Sétifois), ensuite à Eddis (Ouled Sidi Brahim) et enfin à Bou Saâda à partir de 1931 jusqu’à son admission à la retraite. Eu regard au déficit en enseignants, on fera appel à lui, au lendemain de l’indépendance, lors de la rentrée scolaire de 1962/1963. Kireche Ahmed, dit Ben Jeddou, cadet des premiers cités, émerge, cependant, du lot grâce à une flamboyante carrière universitaire. Admis au cours normal de Bouzaréah de 1923 à 1926, il sera nommé à Djelfa de 1926 à 1929 avant d’exercer à Bou Saâda de 1929 à 1930 pour rejoindre plus tard Blida où il officiera en qualité de professeur dans le secondaire. Agrégé ès lettres, il était l’un des fondateurs de l’Ecole supérieure d’interprétariat de l’université d’Alger. Dans les activités religieuses et de bienfaisance, il se distinguera par un dynamisme marqué ; il fut de ceux qui auront initié la réalisation de la mosquée Khoulafa-Rachidine d’El Biar. Grand mécène, il recevait en post-indépendance en son domicile le célèbre récitateur du Saint Coran, Cheikh Abdelbasset Abdessamad. Pour perpétuer son souvenir, beaucoup d’enseignants, toutes générations confondues, et nombreux lettrés souhaitent donner au Centre universitaire en réalisation à Bou Saâda le nom de cet authentique intellectuel. En dépit de leur nouveau statut acquis de haute lutte, il n’était nulle question pour ces «semeurs de lumière» de troquer leur port vestimentaire traditionnel contre un quelconque complet veston à l’européenne. Une forme de résistance culturelle clairement assumée. Et c’est à la moitié des années trente (1930) que l’adolescent Abdelkader Hamida fera ses classes au mythique Cours complémentaire annexé à l’école Chalon. Il y fréquentera Mohamed Boudiaf, Ali Abdelkrim, Amar Benmebkhout, que Dieu lui prête vie encore, qui sera plus tard envoyé en Irak par le FLN, Aïssa Baiod, futur militant du PCA et l’un des fondateurs de la future Munatec (Mutuelle de l’éducation) et bien d’autres encore. Ils auront Aïssa Bisker pour illustre professeur de mathématiques, autre produit de la cité qui, après un passage à l’école Sarrouy de La Casbah et Aïn El Hadjel, sera affecté en 1936 à ce qu’on appelait alors Cours complémentaire d’enseignement général (CCEG). Il était établi comme une règle immuable que, pour la plupart des collégiens indigènes ayant accompli un deuxième cycle, seules les voies de l’Ecole normale, de l’Ecole des adjoints techniques de la santé ou de la Médersa leur été ouvertes. Le jeune Hamida optera pour la Thaâlibia de l’antique Casbah. Nourri, à la fois, aux valeurs de 1789 portées par les Robespierre, Mirabeau et de Talleyrand et celles balbutiantes de la Nahda arabo-islamique d’émancipation portées par Djamal Eddine El Afghani, Mohamed Abdou et Chakib Arslane, il quitte la Médersa deux années après avoir y été admis pour se consacrer à l’activisme politique. C’est ainsi que dès 1940, il participera activement, en compagnie d’anciens compagnons de route tels que Ali Abdelkrim, Abderrahmane Terfaya, Abdelkader Benmakhlouf et Ali Harkat, sous la bienveillante protection du capitaine Salem Hattab (ancien officier de l’armée française à la retraite), à créer le premier groupe de Scouts musulmans dénommé Faoudj El Fadhila. Voilà ce que dit de cette période épique le défunt Ali Abdelkrim dans un écrit intitulé «Une singulière école indigène… un des terreaux du nationalisme» in El Watan du 30-4-2009. Nous citons : «C’est à l’occasion d’un déplacement, alors âgé de 20 ans, à Sétif, au mois d’août 1940, que j’ai fait la connaissance d’un jeune scout, Benmahmoud Abdelkrim, et devant mon désir de connaître le mouvement Scout, il m’a accompagné au siège où j’ai été bien reçu. Durant mon séjour à Sétif, j’ai assisté aux activités et participé à deux sorties avec mes nouveaux compagnons. C’est ainsi que j’ai pu m’initier au scoutisme selon les principes de Baden Powel, créateur du mouvement, en apprenant son mode d’organisation, les chants patriotiques, les sketchs, etc.» Ammi Ali raconte plus loin son retour à Bou Saâda où il avait pris contact avec ses camarades par l’entremise du cercle de la fraternité de l’Association des Oulémas, qui avait mis à sa disposition un modeste local. L’administration, qui surveillait les faits et gestes de ces jeunes, exigeait des statuts d’association qui ne pouvaient être évidemment accordés que difficilement. Pour contourner la pierre d’achoppement que constituait l’agrément de leur association, Si Ali et ses camarades prirent la décision d’adhérer aux SMA d’Alger ; leur lieu de résidence relevait à l’époque de ce département préfectoral. Il continue son récit en écrivant : «Nous avons pris contact avec Bouzar qui dirigeait le groupe scout de la Pêcherie, qui nous avait mis en contact avec Bouras qui s’était rendu à Bou Saâda à deux ou trois reprises. Celui-ci a animé quelques-unes de nos activités et nous a accompagnés pendant les deux premières sorties et les nuits passées en pleine nature. Il nous a mis en contact avec le groupe El-Falah de La Casbah où activaient, si ma mémoire est bonne, Abderrahmane Aziz, Kaddache et d’autres dont je ne me souviens plus du nom. Instruits de la culture scoute et renforcés dans notre conviction après ce séjour, nous avons organisé des activités culturelles, pièces de théâtre et participé aux fêtes religieuses au sein des mosquées, etc. Nous participions aux conférences des Oulémas, tels cheikh Bachir El Ibrahimi et cheikh Bayodh.»
Ammi Ali nous apprend que la population autochtone acquise à la cause a aidé matériellement le groupe scout naissant, pour l’achat de tenues réglementaires, de livres sur le scoutisme et sur l’histoire d’Algérie ainsi que des instruments de musique. Il continue son récit : «Nos amis du cercle de la fraternité, Harkat Ali, Bisker Mohamed et Nadjoui Ali, nous ont servi d’instructeurs et de mourcheds dans les principes religieux et historiques. D’autres personnalités de la ville telles que Hattab Salem, Terfaia Abderrahmane, nous ont couverts au regard de l’administration coloniale qui s’interrogeait sur nos activités. En 1941, je conduisais la délégation de Bou Saâda composée de Benhamida Abdelkader, Ghiouèche Ali et moi-même à un important camp de jeunesse qui s’est tenu à El-Riadh, aux environs d’Alger, avec la participation des SMA, des scouts et éclaireurs de France. L’activité de notre dynamique groupe s’est étendue rapidement à l’ensemble des agglomérations de Bou Saâda et a rayonné sur plus de 100 km autour de la ville. Par la suite et sur instructions de Bouras, nous avons participé à la création des scouts de M’sila et de Djelfa. Suite aux relations de confiance tissées avec lui et au dévouement de notre groupe à la cause nationale, le regretté Bouras m’a invité, à titre personnel, à son domicile à Alger, pour un entretien privé au cours duquel il m’a informé de son activité patriotique, de ses sorties à l’étranger et de sa manière de s’informer. Après sa lâche exécution par le régime colonial en mai 1941, l’activité de notre groupe, douloureusement secoué, s’est quelque peu ralentie. Elle reprenait vigoureusement au lendemain du pogrom du 8 mai 1945, et ce, jusqu’au déclenchement de la lutte armée.» Fin de citation. L’activité scoute permit au jeune Abdelkader d’élargir ses horizons lui permettant ainsi de s’inscrire naturellement à la Judma, cette organisation juvénile de l’Union démocratique du manifeste algérien (Udma) de Ferhat Abbas. Cet excellent bilingue se distinguera par sa prise de parole lors du premier anniversaire de la disparition de Ali El Hammami. L’oraison sera prononcée devant une foule nombreuse, le 17 décembre 1950, au cimetière de Sidi M’hamed de Belcourt. Dans son édition n° 249 du 29-12-1950, le journal La République algérienne restitue l’évènement : «(…) Ce dimanche 17 décembre 1950, c’est un cadre de la Judma, Abdelkader Hamida, qui prononcera une allocution à la mémoire du disparu dont voici la conclusion : ‘‘Frère El Hammami, nous sommes là en cet anniversaire pour te pleurer. Nous jurons par Dieu, sur l’Algérie et sur ta tombe de poursuivre la lutte jusqu’à la victoire finale. Ce jour-là, nous viendrons à cette tombe, non pas pour te pleurer, mais pour chanter l’hymne national et te dire que le drapeau de l’Emir Abdelkader flotte sur le fronton des édifices de la République algérienne’’.» Ali El Hammami ou «l’homme de Karachi» est cet immense militant que le trou noir de l’oubli a failli engloutir n’était le flair du défunt Amar Belkhodja qui lui a consacré un ouvrage de plus de 300 pages intitulé «Ali El Hammami, 1902- 1949 : Toute une vie pour l’Algérie». Le bouillonnant Abdelkader, qui était de tous les combats, fédérait l’hostilité aussi bien des supplétifs que de l’administration coloniale elle-même, représentés par le caïd et par l’administrateur de la commune mixte. Son activisme politique affiché s’exprimait à travers des articles de presse publiés régulièrement dans Egalité, le journal de l’UDMA. Lors du pogrom de mai 1945 au lendemain de la victoire des alliés sur l’Allemagne nazie, il écopa de 9 mois de prison entre la prison civile de Bou Saâda et la maison d’arrêt de Barberousse (dénomination coloniale du pénitencier de Serkadji) pour délit de distribution de tracts. Correspondant du journal La République algérienne, organe de l’UDMA, entre 1950 et 1954, il ne manquait jamais de lancer des banderilles aux tenants de l’ordre colonial. Nord-africaniste convaincu, il effectuera, lors de son retour des Lieux saints de l’Islam, en 1951, des incursions en Egypte, Libye et Tunisie. Au pays de Saâd Zaghloul, il sera reçu par le grand chanteur et compositeur Mohammed Abdelwahab. Mélomane, il joignait l’utile à l’agréable en ouvrant un commerce de disquaire sur la mythique place de Ramlaya, centre de la cité oasienne que l’ordre colonial avait baptisée du nom de Canrobert, un des sinistres enfumeurs du Dahra. Si Hamida considérait l’acte culturel comme un acte de résistance aux brimades de l’acculturation et de l’obscurantisme. Il ne serait pas inintéressant de rappeler que cette place a été longtemps l’agora de la ville. Entourée par le Café d’Alger, dont le gramophone délivrait des complaintes moyen-orientales en vogue à l’époque comprenant des métaphores lyriques telles que Ahib ychat el houria, la salle de cinéma Odéon où se tenaient les meetings et autres conclaves politiques, elle était le siège privilégiée des rencontres. A un pâté de maisons plus loin, la mosquée libre des Ouled Hamida, conduite par Cheikh Zerrouk Lograda, éveilleur de consciences, enseignant et imam, était le prolongement naturel de l’Ecole réformiste des Oulémas. Son illustre correspondant n’était autre que Cheikh Nouaïm Naïmi. D’ailleurs c’est en sa présence, un certain Ramadhan de 1953, en la demeure de Si Slimane Djoua, que fut décidé le lancement d’une souscription publique pour la réalisation de la médersa libre qui deviendra, à l’indépendance, Institut d’enseignement originel et bien plus tard lycée Abi Mizrag. Il est d’ailleurs rapporté à titre anecdotique que lors de la première collecte de fonds, le défunt Amar Kheidri dit Hadj Benkheira, riche négociant de l’époque, voulait connaître le montant collecté. On lui répondit qu’il s’élèvait à 100 000 francs. Ouvrant sa bourse, il annonce la même somme comme contribution personnelle. Nous ne manquerons pas d’évoquer à l’occasion du 32e anniversaire de la disparition de ce grand homme d’Etat qu’a été Ferhat Abbas, que la cité a été un bastion incontournable de son action politique où il comptait de nombreux militants et sympathisants. Homme de cœur, il n’omettra pas après le recouvrement de la souveraineté nationale de rendre visite à la famille du chahid Hamida. Au déclenchement de la glorieuse révolution de Novembre, Si Abdelkader prit langue avec le défunt Belmahdi Dehimi Lakhdar, cadre de l’ALN, et sillonnera en sa compagnie les pistes poudreuses du maquis naissant des monts du Hodna. Arrêté, encore une fois, il sera incarcéré au pénitencier de Berrouaghia de 1956 à 1957. A peine libéré, il se retrouve à «Haouch Lihoudi», centre d’internement et de torture au cœur de Bou Saâda, et ce, pendant cinq mois. Amoindri par la détention et harcelé par la machine répressive coloniale, il se rend à l’évidence qu’il ne lui sera plus possible d’activer au grand jour et décide de rallier le maquis de Djebel Boutaleb où Lamouri Fakani, camarade d’enfance, en était un des responsables de l’ALN. Fait prisonnier, il sera interné, en 1959, dans le sinistre camp d’internement d’El Djorf, situé à Ouled Derradj (M’sila). Disparu comme tant d’autres suppliciés, son corps ne sera jamais retrouvé. Allah yarham echouhada.
http://www.lesoirdalgerie.com/articles/ ... 214&cid=41

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Baptisation du siège du premier régiment des missiles de défense de la façade maritime au nom du chahid Hijazi Bakouk

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ORAN - Le siège du premier régiment des missiles de défense de la façade maritime de la 2ème Région militaire a été baptisé vendredi du nom du chahid Hijazi Bakouk en application de l'instruction du haut commandement de l'Armée Nationale Populaire (ANP).
La cérémonie, qui coïncide avec la commémoration du 50ème anniversaire de la récupération de la Base Navale principale de Mers El Kebir chahid Youcef Belhadji de la 2ème région militaire, a été présidée par le commandant de la façade maritime ouest, le général Mebarki Ahmed, en présence d'officiers supérieurs ainsi que la famille du chahid.

Dans son intervention, le général Mebarki Ahmed a souligné que "la baptisation des structures militaires situées dans la zone de la 2ème région militaire au nom des martyrs et des vaillants moudjahidine, à l'instar des autres régions, est un grand honneur mais aussi une noble mission".

Il a ainsi appelé les éléments de l'ANP à être "à la hauteur des sacrifices consentis par les martyrs pour assurer la sauvegarde de l'Algérie, de sa sécurité, sa stabilité et de son progrès".

"La baptisation du siège du premier régiment des missiles de défense de la façade maritime de la 2RM au nom Hijazi Bakouk, qui a débuté son combat en tant qu'agent de liaison chargé de l'approvisionnement des moudjahidine, représente un rêve qu'il a toujours voulu réaliser ainsi que ses compagnons d'armes, dont les fils et les petits fils sont présents, aujourd'hui en tant que responsables et cadres dans différentes institutions de l'Etat et les rangs de l'armée nationale populaire, bouclier protecteur de l'Algérie", a-t-il ajouté.

Le chahid fait partie de ceux qui ont accompli avec abnégation leur devoir, sacrifié leur vie pour que vive l'Algérie indépendante et recouvre sa souveraineté, aux côtés des vaillants moudjahidine, dont certains sont encore vie, a poursuivi le général Mebarki Ahmed, qui a honoré à l'occasion la famille du chahid Hijazi Bakouk.

Le chahid Hijazi Bakouk, né le 8 novembre 1923 dans la commune d'El Ançor (Oran), est l'un des héros de la glorieuse Guerre de libération nationale, ayant rejoint l'organisation nationale du Front de libération nationale, en suivant son père, le chahid Hijazi Miloud, alors chargé d'approvisionner les moudjahidine de l'Armée de libération nationale (ALN) en vivres, tenues vestimentaires, moyens matériels et armes.

Son domicile connu par Dar Diaf, situé dans une zone forestière dite Toures, entre les localités d'El Ançor et Aîn El kerma, était un refuge (merkaz) pour les moudjahidine.

Hijazi Bakouk a commencé son parcours en tant que Moussabel, guide et agent de liaison entre les moudjahidine dans la commune d'El Ançor, Aïn El Kerma , Cap Blanc, Boutlélis et Oran, relevant de la wilaya 5 historique avant qu'il ne soit arrêté par l'armée coloniale en compagnie de son père puis jeté en prison.

Il a subi les pires tortures particulièrement dans la ferme Chaulet, de triste réputation, sise à El Ançor. Il a été tué par balles en compagnie de son père en 1957 et inhumé au cimetière sidi Boudoura dans la commune d'El Ançor.
http://www.aps.dz/regions/69311-baptisa ... azi-bakouk

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Décès du moudjahid Amar Benaouda

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ALGER - Le moudjahid Benmostefa Benaouda, dit Amar, est décédé lundi en Belgique des suites d'une longue maladie, a-t-on appris de ses proches.
Né en 1925 à Annaba, feu Benaouda était un militant actif de la Révolution notammentNé en 1925 à Annaba, feu Benaouda était un militant actif de la Révolution notamment au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et de l'Organisation spéciale (OS).
Il était membre du Groupe des 22 qui s'est réuni le 25 juillet 1954 à El Madania à Alger pour la préparation du déclenchement de la Guerre de libération nationale.
La dépouille du moudjahid Amar Benaouda, membre du groupe des 22 et figure emblématique de la Guerre de libération nationale, décédé lundi dans un hôpital à Bruxelles (Belgique) à l’âge de 93 ans, devrait être rapatriée en fin d’après-midi, a-t-on appris auprès d'un proche du défunt.

"Les procédures de rapatriement sont en cours et l'arrivée du corps interviendrait lundi en fin d'après-midi", a indiqué à l’APS un membre de la famille du moudjahid, natif d'Annaba.
A l’annonce du décès du moudjahid Amar Benaouda, de son vrai nom Benmostefa Benaouda, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni qui se trouve dans la wilaya d’Annaba dans le cadre d’une visite de travail, a déclaré : "ce 5 février est un jour de deuil pour les moudjahidine, la famille révolutionnaire et toute l’Algérie qui viennent de perdre un des héros du pays".

Une minute de silence a été observée à la mémoire d’Amar Benaouda, dans la commune de Chetaibi, où le ministre des Moudjahidine présidait une cérémonie de commémoration du 56ème anniversaire de la disparition du moudjahid Amar Chetaibi.
Les qualités du défunt Benaouda et son parcours pour l’indépendance du pays vivement salués

Des moudjahidine et des enfants de chouhada de la wilaya d’Annaba ont, à l’annonce du décès lundi du moudjahid Amar Benaouda, membre du groupe des 22 et figure emblématique de la Guerre de libération nationale, salué vivement les qualités du défunt et son parcours militant pour l’indépendance de l’Algérie.
Dans la commune de Chetaibi, où une cérémonie de commémoration du 56ème anniversaire du décès du moudjahid Amar Chetaibi était présidée par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, le moudjahid Meziane Guezeili a affirmé à l’APS qu’avec la disparition d’Amar Benaouda, "l’Algérie perd un de ses valeureux fils".
"J’ai connu Si Benaouada après l’indépendance. Les grands ne meurent jamais. Il a servi son pays avec amour et abnégation", a confié le moudjahid.
Le secrétaire de wilaya de l’Organisation des enfants de chouhada, Khemissi Douassia, a indiqué, de son côté, que "Amar Benaouda était un symbole pour l’ensemble des Algériens".
Il a ajouté : "Benaouda, membre des 22, était un grand parmi les Grands. Il a sacrifié sa vie pour l’Algérie et son engagement envers son pays doit servir de modèle".
A l’annonce du décès du moudjahid Amar Benaouda, de son vrai nom Benmostefa Benaouda, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni qui se trouve dans la wilaya d’Annaba dans le cadre d’une visite de travail, a déclaré : "ce 5 février est un jour de deuil pour les moudjahidine, la famille révolutionnaire et toute l’Algérie qui viennent de perdre un des héros du pays".
Une minute de silence a été observée à la mémoire d’Amar Benaouda, dans la commune de Chetaibi.
Né en 1925 à Annaba, feu Benaouda était un militant actif de la Révolution notamment au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et de l'Organisation spéciale (OS).
Il était membre du Groupe des 22 qui s'est réuni le 25 juillet 1954 à El Madania à Alger pour la préparation du déclenchement de la Guerre de libération nationale.

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Journée nationale du Chahid.. Des unités de la 5e RM honorées de porter les noms de Chouhada de la Glorieuse Révolution

En commémoration de la Journée nationale du Chahid coïncidant avec le 18 février 2018, et en exécution de la décision du Haut Commandement de l’Armée Nationale Populaire, le Général-Major Ammar Athamnia, Commandant de la 5ème Région Militaire, a présidé, aujourd'hui le 15 février 2018, la cérémonie de baptisation de l’Unité de Production de Chalghoum El Aïd au nom du Chahid Mihoubi Mohamed Saleh, et de l’Etablissement Régional de l’Intendance/5e RM au nom du Chahid Abd El Malek Guitouni.
http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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LA 93E COMPAGNIE P.M BAPTISEE LAYACHI BENABDELKADER

BECHAR - Le siège de la 93ème compagnie de la police militaire de la 3ème Région militaire a été baptisé dimanche du nom du chahid Layachi Ben-Abdelkader, en application de l’instruction du haut commandement de l’Armée Nationale Populaire (ANP).

La cérémonie de baptisation de cette unité de l’ANP, qui coïncide avec la célébration de la journée nationale du Chahid, a été présidée par le général-major Bouafia Amar, chef de l’état-major de la 3ème RM, en présence d’officiers supérieurs ainsi que de membres de la famille du chahid.

"Cette cérémonie de baptisation de cette unité opérationnelle de police militaire confirme l’attachement de l’ANP aux valeurs de la Révolution de novembre 1954, et une reconnaissance des sacrifices suprêmes consentis par les chouhada pour le recouvrement de l’indépendance du pays", ont précisé les officiers-commandants de cette unité de police militaire.

Le chahid Layachi Ben-Abdelkader, natif de Bechar en 1931, a rejoint tôt les rangs de la Révolution du 1er novembre 1954, en apportant multiples aides et renseignements sur les mouvements des troupes coloniales française dans la région de Djebel-Bechar, avant d’être incorporé dans les rangs de la glorieuse Armée de libération nationale (ALN), après que les autorités coloniales aient été informées de ses activités militantes et l’aient menacé de mort lui et sa famille.

Le chahid a ensuite pris part à plusieurs opérations militaires, le long de la zone frontalière du sud-ouest du pays, avant de tomber les armes à la main dans la bataille d’El Ardja, localité située dans l’actuelle daira frontalière de Béni-Ounif (110 km au nord de Bechar), le 18 fevrier 1961.

La 93ème compagnie de la police militaire, créée par décret présidentielle N 149/88, le 24 décembre 1988, est une unité opérationnelle, qui a pris part à plusieurs opérations de lutte anti-terroristes dans les régions de Ain-Defla et Tipaza durant les années 90, et a été chargée depuis mai 2000 de missions de lutte anti-terroristes et contre la contrebande à travers les zones frontalières de la wilaya d’Adrar, au titre des missions de l’ANP pour la défense de l’intégrité du pays, a-t-on fait savoir
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article28362

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LE SECTEUR MILITAIRE D’OUARGLA BAPTISE ’’CHAHID BENMOUSSA MOHAMED"

OUARGLA- Le siège du secteur militaire d’Ouargla, relevant de la quatrième région militaire (4ème RM), a été baptisé dimanche au nom du Chahid "Benmoussa Mohamed", dans le cadre des festivités de la journée nationale du Chahid (18 février).

La cérémonie a été présidée par le commandant de la 4ème RM, le général-major Abderrazak Cherif, en présence d’officiers supérieurs et cadres de cette RM, ainsi que de membres de la famille du Chahid qui ont été honoré à l’occasion.

Le Chahid Benmoussa Mohamed est né en 1922 à Rouissat (Ouargla) ou il a étudié le Coran et les préceptes de la religion, avant de rejoindre la Révolution dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) au début de 1955, et rejoignit la wilaya "Une" historique comme Djoundi.

Il a pris part à plusieurs opérations militaires contre les forces coloniales, avant de tomber au champ d’honneur en octobre de la même année.

Cette opération de baptisation du siège du secteur militaire d’Ouargla entre dans le cadre du programme arrêté par le haut commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) portant baptisation des structures et installations relevant du ministère de la Défense nationale aux noms de Chouhada de la glorieuse Révolution, afin de pérenniser le souvenir de leurs énormes sacrifices pour que vive l’Algérie dans la liberté et la dignité.
http://www.ouargla-aps.dz/spip.php?article28357

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Journée nationale du Chahid.. Des unités de la 5° RM honorées de porter les noms de Chouhada de la Glorieuse Révolution

En commémoration de la Journée nationale du Chahid coïncidant avec le 18 février 2018, et en exécution de la décision du Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire, Monsieur le Général Chef d'Etat-Major de la 5e Région Militaire a présidé, le 22 février 2018, la cérémonie de baptisation du 5éme Régiment des Parachutistes Commandos au nom du Chahid « Kmiha Amar », ainsi le centre des examens spécialisés des services de la santé militaire à Sétif /5°RM s'est honoré aujourd'hui de porter le nom du Chahid « Alouche Bachir », lors d'une cérémonie présidée par le Directeur Général de l'Hôpital Militaire Régional Universitaire de Constantine, au nom du Commandant de la 5° Région Militaire.
Les cérémonies ont eu lieu en présence d'Officiers, de Cadres de la Région, ainsi que les autorités locales. A l'issue, des cadeaux symboliques ont été remis aux familles des deux Chahid.
http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#

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Re: Post-it: Les Héros de La Résistance Algérienne [1830-1962]

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Baptisation de deux unités de l’Armée Nationale Populaire aux noms des chouhada de la Glorieuse Révolution de Libération

En commémoration de la Journée nationale du Chahid, et en exécution de la décision du Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire, Monsieur le Général-Major Commandant de l’Ecole Supérieure de l’Arme des Blindés au nom du Commandant de la 5° Région Militaire a présidé, aujourd’hui 25 février 2018, les cérémonies de baptisation du Centre d’Information Territorial de Batna au nom du Chahid « Ben Khemis omar », ainsi que le Centre d’Instruction de l’Arme des Blindés au nom du Chahid « Mebarkia Mesaoud ».
Les cérémonies ont eu lieu en présence d'Officiers, de Cadres de la Région, ainsi que les autorités locales. A l'issue, des cadeaux symboliques ont été remis aux familles des deux Chahid.

http://www.mdn.dz/site_principal/index.php?L=fr#
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