Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algérie

De l'époque numide aux temps modernes.
Répondre

Topic author
numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Crimes et Massacres de la Colonisation Française en Algérie

Message par numidia »

Pendant les 132 ans de colonisation, des crimes sans nom furent commis à l'encontre des Algériens
atteignant la société, l'économie, la politique
mais aussi la culture, l'architecture, les arts, le culte ... et l'identité

elhamdoulillah les Algériens ne baissèrent pas les bras, ils résistèrent, ils combattirent avec force, conviction et courage
ONU: définition incomplète de génocide(je prends 5 points précis, de a à e et j'insère quelques exemples, éléments constitutifs sur la question pour l'Algérie) avec les exemples historiques algériens qu'on peut y rattacher:
Définition de « génocide » par les Nations Unies
Article 2, sections (a) -- (e) de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide GA RES/260 A (III) du 9 décembre 1948.

Dans la présente Convention, le génocide s'entend de l'un quelconque des actes ci-après, commis dans l'intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel :

a. Meurtre de membres du groupe ;


bon il suffit de voir tout ce qui est posté dans ce forum
b. Atteinte grave à l'intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
emmurement de gens vivants, arrestations, viols, détentions arbitraires, spoliation, expropriation, bombardements de population, extorsion de biens, dégradations publiques (moquées, cimetières, madrasa, palais, ...), torture mentale et physique, meurtres, scolarité planifiée à l'image coloniale, affamer des populations, etc ..........

c. Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d'existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ;
exemple:
- déplacements de population pendant le début de la colonisation, certains historiens parlent de déportation au XIXième siècle, comme les Amérindiens l'ont vécu aux Etats-Unis.
- expropriation et spoliation après 1871, population abandonnée à elle-même sans aucun moyen de subsistance par une volonté politique, militaire et coloniale.
- camps de concentration à partir de 1955, voir le topic approprié.
500 enfants y mourraient chaque jour d'après le rapport Rocard qui n'a pu voir que ce qu'on a voulu lui montrer.
- 1866-1869: famine, sécheresse, .... populations délaissées et abandonnées affamées
-...
d. Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;

e. Transfert forcé d'enfants du groupe à un autre groupe
.
les démembrements de villages qui ont procédé à la séparation des familles
parfois une soeur déplacée ailleurs que les autres
parfois des enfants.


si vous voyez le génocide comme volonté de tuer partie ou toute entité d'un groupe humain de la part d'une structure institutionnelle:
pour le cas de la colonisation en Algérie, les historiens français relatent:
- volonté de certains parlementaires qui souhaitent l'extermination, la déportation vers les ïles pour esclavage, ou le refoulement vers le désert. au parlement français on débat autour de la question: faut-il faire la même chose qu'aux Etats-Unis avec les Amérindiens.
- volonté des militaires (Rovigo, Bugeaud et d'autres) et des colons (parti coloniste qui animent les débats politiques à Paris et à Alger pour soutenir l'accaparemment total des terres et l'extermination ou le refoulement des populations "indigènes")

pour appuyer mes propos, voici quelques extraits d'un ouvrage d'un historien français:
Voilà comment il faut faire la guerre aux Arabes: tuer tous les hommes jusqu'à l'âge de 15 ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens
d'autres passages plus conséquents:
Destructions, pillages, assassinats,....
De Sade, député “anticoloniste”, révèle à la séance de la Chambre du 28 avril 1834, qu'à Alger on a abattu, sans formalités et sans indemnités préalables, en en chassant purement et simplement les occupants, 900 maisons. On s'est emparé de 60 mosquées pour les faire servir à l'armée, et 10 d'entre elles ont été rasées. On a détruit des cimetières, utilisé les stèles funéraires pour la construction de routes (notamment celle de Dely-Ibrahim-Alger) et dispersé les ossements des morts . Les jardins ont été dévastés, les arbres fruitiers abattus pour faire du bois de chauffage, les conduites d'eau percées et détruites. A Oran, “ville bien bâtie où il y avait des riches maisons et même des palais, on ne voit que ruines et débris”.

Dans la plaine, on a brûlé quelque 300 000 oliviers. Gaétan de La Roche-Foucault, un autre député, fait observer qu'à Oran “nous avons plus ruiné et plus dévasté que le tremblement de terre” qui, en 1789, a contraint les Espagnols à évacuer cette cité.
Les Français sauront aussi bientôt comment Savary, l'ancien préfet de police de Napoléon I, promu duc de Rovigo, impose sa loi aux Algériens. Les recommandations qu'il fait à ses subordonnés tiennent en deux mots: “Des têtes!...” “Apportez des têtes, des têtes, bouchez les conduites d'eau crevées avec la tête du premier Bédouin que vous trouverez!”
Source: P.Christian l'Afrique française, l'empire du Maroc et les déserts du Sahara – Histoire nationale des conquêtes, victoire et nouvelles découvertes des Français depuis la prise d'Alger jusqu'à nos jours, Paris, 1845-1846.

Il ne s'agit pas de faits isolés, daccidents tragiques, de “bavures” comme on dira plus tard, dont il suffit de connaître les responsables pour qu'ils soient châtiés, mais d'un système voulu étudié, qu'on étendra et qu'on perfectionnera malgré les protestations de ces Français que les Saint-Arnaud, Pélissier et autres Montagnac appellent par dérision “les philantropes”.

Terreur, massacres, razzias, vont constituer les éléments quotidiens de la stratégie de la conquête. “Selon moi, écrit Montagnac, toutes les populations qui n'acceptent pas nos conditions doivent être rasées. Tout doit être pris, saccagé, sans distinction d'âge ni de sexe: l'herbe ne doit plus pousser où l'armée a mis le pied.”
Source: Colonel L. François de Montagnac: Lettres d'un soldat, Paris, 1885.

Bugeaud s'adressant à la Chambre le 14 mai 1840, dira à peu près la même chose dans un style plus parlementaire: “il faut une grande invasion en Afrique qui ressemble à ce que faisaient les Francs, à ce que faisaient les Goths.”

..... parmi les députés "colonistes" qui ont voté "pour" (l'extension de la colonisation, en 1833), on trouve naturellement nombre de ces "spéculateurs" qui espèrent bien ne pas s'arrêter en chemin, comptant élargir encore leur fortune par l'achat, à bas prix, de nouvelles terres.
Pesant le pour et le contre, mais prêts à tout envisager puisqu'il s'agit du "progrès de la civilisation", certains proposent froidement de faire subir aux Algériens le sort que les pionniers américains ont réservé aux Indiens. le ministre de la guerre, Girard, prenant la défense du duc de Rovigo, gouverneur général de l'Algérie, accusé d'avoir massacré des milliers d'Algériens désarmés, le dit sans chercher de faux-fuyants: "il faut se résigner à refouler au loin, à exterminer même la population indigène. le ravage, l'incendie, la ruine de l'agriculture sont peut-être les seuls moyens d'établir solidement notre domination."
Et à Alleg d'ajouter:
Le seul obstacle à la conquête du pays tout entier, mais qui se révèle chaque jour plus formidable est, en effet, le peuple algérien lui-même, qui résiste partout avec un extraordinaire acharnement.

La décapitation systématique, explique-t-il encore, est la meilleure et la plus humaine des politiques: “Une tête coupée produit une terreur plus forte que la mort de 50 individus. Il y a déjà longtemps que j'ai compris cela et je t'assure qu'il ne m'en sort guère d'entre les griffes qui n'aient subi la délicate opération [...] Tous les bons militaires que j'ai l'honneur de commander sont prévenus par moi-même que s'il leur arrive de m'amener un Arabe vivant, ils reçoivent une volée de coups de plat de sabre... Voilà comment il faut faire la guerre aux Arabes: tuer tous les hommes jusqu'à l'âge de 15 ans, prendre toutes les femmes et les enfants, en charger les bâtiments, les envoyer aux îles Marquises ou ailleurs. En un mot, anéantir tout ce qui ne rampera pas à nos pieds comme des chiens.”

Du même Montagnac cette précision encore: “Vous me demandez dans un paragraphe de votre lettre ce que nous faisons des femmes que nous prennons. On en garde quelque-unes comme otages, les autres sont échangées contre des chevaux et le reste est vendu à l'enchère comme des bêtes de somme.”
source: Colonel L. François de Montagnac: Lettres d'un soldat, Paris, 1885.
Henri Alleg, La guerre d'Algérie. première partie, p.62, Temps Actuels, Paris, 1981

la réalité dépasse de loin tous les mots de la terre et ne suffisent pas à décrire toute l'horreur coloniale, la prise de conscience et la connaissance sont plus importantes que quelques mots écrits sur des documents juridiques ou accords internationaux que les autres ne respectent pas
sans faire de patriotisme déplacé, c'est un simple constat.
si nous connaissons notre histoire, nos cultures, notre identité, nous serons forts
si nous acceptons de nous dissoudre dans la masse inculte, nous nous affaiblirons et ne serons plus que des bouches à nourrir maléables à souhait. c'est un choix sociétal auquel nous devons faire face
.
:arrow: http://forcesdz.forumactif.com/t3151-le ... -etre-leve
bien entendu il faut rajouter les horreurs commises depuis la seconde GM, 8 mai 45, 54 à 62, .....
on en parle, plusieurs pages, non-exhaustives ici
:arrow: http://forcesdz.forumactif.com/t2074-ma ... lonisation
:arrow: http://forcesdz.forumactif.com/t3074-ca ... en-algerie
:arrow: http://forcesdz.forumactif.com/f14-hist ... lgeriennes
Dernière modification par numidia le 09 mai 2012, 11:55, modifié 1 fois.
Image

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par AAF 2020 »

La résistance des Zaatchas: Les habitants massacrés et les palmiers coupés
Image
L’Algérie, du nord au sud et de l’est à l’ouest, s’est soulevée dès les premiers instants où les soldats français ont foulé son territoire.

La résistance s’est organisée, partout, dans les diverses contrées, de Ouled Sidi Cheikh aux Zaatchas, dans la région des Zibans. Cette dernière est considérée comme « l’une des plus importantes malgré sa courte durée », disent les historiens. L’affrontement avait duré plus de quatre mois, du 16 juillet au 26 novembre 1849.
La résistance des Zaatchas partage avec les autres résistances populaires un ensemble de mobiles dont le refus catégorique de l’occupation. Cheikh Bouzine, dont le combat est le prolongement de celui de l’Emir Abdelkader dont il était l’un des adjoints, a su canaliser le grand mécontentement des populations suite à l’augmentation des impôts sur les palmeraies en mars 1849 par l’administration coloniale. Il entreprit avec les chefs de tribu la préparation de la guerre, par la collecte de fonds, l’achat d’armement, le stockage de provisions….
Ces préparatifs n’ont pas manqué d’éveiller les soupçons des agents de l’administration. Et le sous-lieutenant "Sirocca", délégué au bureau arabe à Biskra, décide d’arrêter Cheikh Bouziane, sans y parvenir, face au refus opposé par ses partisans. De Bosquet, chef du bureau, essuiera lui aussi un échec, les populations lui rétorquant qu’ils « étaient prêts à combattre pour lui, hommes et femmes, jusqu’au dernier... ».
La première phase de la révolte des Zaatchas a débuté avec l’arrivée des Français le 16 juillet 1849 sous la direction du colonel "Carbuccia" qui avait renforcé le siège autour des oasis afin d’étouffer l’insurrection et liquider son chef, Cheikh Bouziane.
LA TÊTE DE CHEIKH BOUZIANE ET CELLE DE SON FILS ACCROCHÉES À UNE PORTE DE LA VILLE
Il fut surpris par la résistance des populations qui accueillirent ses troupes avec une pluie de balles tuant ainsi 31 soldats et en faisant pas moins de 117 blessés. Après quelques heures d’accrochage, le colonel "Carbuccia" fut contraint de retirer ses troupes sous les coups de boutoir des factions de combattants des Ouled Naïl, Boussaada et M’sila qui avaient rejoint leurs frères des Zaatchas. Cette victoire a contribué au renforcement moral et matériel des insurgés et à raviver la résistance parmi les habitants de la région.
De son côté, le cheikh Sidi Abdelhafid, moqaddem de la confrérie Rahmania, entreprit de proclamer la guerre pour libérer la ville de Biskra. Il affrontera les colonnes dirigées par Saint Germain, commandant de la subdivision de Biskra. La bataille de Sériana eut lieu en septembre 1849. Malgré la mort du commandant Saint Germain, l’armée française réussit à maintenir le siège et Sidi Abdelhafid fut contraint de se retirer avec le reste de ses partisans. Les Français exploitèrent cette victoire pour se venger des Zaatchas, l’attaque est fixée au début de l’automne.
Le 7 octobre 1849 au matin, le général Herbillon amasse ses quatre mille quatre cent trente neuf soldats sur la "colline de la meïda", jouxtant le village des Zaatchas, occupa la zaouïa proche et contrôla le carrefour menant à l’oasis des Zaatchas, notamment la route reliant Tolga à Zaatchas afin d’empêcher l’arrivée de tout renfort.
Les ordres furent donnés à l’artillerie de bombarder les remparts afin d’y provoquer une percée. La résistance intrépide des Zaatchas avait contraint les troupes françaises à se retirer après la perte de 35 soldats dont un officier ainsi que 147 blessés. Le général Herbillon demanda des secours à Alger qui donna l’ordre aux colonnes de Constantine, Batna, Boussaada, Skikda et Annaba de faire mouvement vers les Zaatchas. Les assaillants reprendront l’attaque le 26 novembre 1849 avec huit mille soldats réussissant l’encerclement de l’oasis, ce qui empêchait « tout secours susceptible de parvenir d’autres régions ».
Les ordres furent donnés de massacrer tous les habitants de l’oasis, y compris les femmes, les enfants et les vieillards, de couper les palmiers, source de revenus des habitants et d’incendier les maisons. Les populations avaient résisté à l’arme blanche. Les blessés furent achevés. La maison du Cheikh Bouziane fut bombardée. Herbillon donna l’ordre de couper les têtes de Cheikh Bouziane et son fils ainsi que celle de Cheikh El Hadj Moussa Derkaoui et de les accrocher à l’une des portes de la ville de Biskra. Ces « butins » seront transférés à Versailles en France, selon des historiens.
La résistance des Zaatchas s’acheva par des pertes considérables, l’oasis fut totalement anéantie. Les Français qui avaient pratiqué les pires tortures et crimes avaient perdu 10 officiers de différents grades et 165 soldats. Ils ont tout de même laissé derrière eux « 800 cadavres et un nombre indéterminé sous les décombres et des palmiers coupés jusqu’au dernier », selon les historiens
http://www.horizons-dz.com/?Les-habitan ... res-et-les

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par AAF 2020 »

Ain-Defla, 111e anniversaire de l’insurrection des tribus de Righa : Les sombres souvenirs de la nuit coloniale
[img]http://www.elmoudjahid.com/temp/fr/actu ... 27109].jpg[/img]
Ce Jeudi 26 Avril, ils étaient là encore mais de moins en moins nombreux pour commémorer le 111ème anniversaire de l’Intifada des tribus de Righa, de Cheikh Yâacoub et les siens, l’insurrection de ces montagnards qui ont vu leur terre, hectare après hectare, are après are, rognée pour être finalement expropriée, une taxe pour la moindre tête d’ovin ou de caprin, la prison pour la moindre velléité de contestation fusse-t-elle verbale. En application du scélérat décret impérial le « sénatus-consulte, cataloguant les autochtones au grade d’indigènes, sans droit aucun mais sujet à moult devoirs et obligations. Les terres ainsi spoliées étaient distribuées aux nombreux colons venus d’Alsace-Lorraine mais également à tout européen, tout chrétien pour être plus précis et ce pour assoir la théorie de l’équilibre entre les populations. Aux 500 000 hectares accaparés et confisqués depuis l’invasion coloniale, les colons dont le nombre s’est considérablement accru, passant de 245 000 en 1872 à plus de 750 000 en 1914, ont vu leurs exploitations s’étendre et s’accroître d’1 million d’hectares de 1871 à 1898. Dépossédés de leurs biens, de leurs terres, les populations algériennes errent désormais à la recherche de la pitance quotidienne, en proie à la famine, aux maladies, quasiment la peau sur les os. C’est dans ce contexte qu’a éclaté l’insurrection des tribus de Righa. Le 22 Avril 1902, les différents chefs de tribus se rencontrent au lieu-dit Tizi-Ouchir, à l’endroit même, prés du mausolée de Sidi Bouzar ou aujourd’hui une stèle commémore l’événement, Cheikh Mohamed Yâacoub, M’Hamed Bourbiza, Talbi Miloud, Othmane M’Hamed et Abdellah El-Hirti se rencontrent ont relevé les historiens.ils décident de passer à l’action, eux les seigneurs des monts réduits au stade d’esclaves, de mendiants quémandant pratiquement quotidiennement leur pain. Le 26 Avril, un Vendredi, jour de la Grande Prière, un cantonnement militaire et les colons sont pris pour cible. Le principe de responsabilité collective de punir tout un village, toute une région, pour la faute d’un de ses membres trouve alors toute l’étendue de sa sauvagerie et de son iniquité. Appelée en renfort, la garnison militaire basée à Miliana passe toute la région à feu et à sang. 187 insurgés sont arrêtés. Un simulacre de procès qui s’est déroulé au niveau de la cour d’assises de Montpellier, en France débouche sur un arrêt qui conforte l’ordre colonial établi. 85 arrêtés de déportation sont prononcés, Cheikh Yâacoub et les siens finiront leur vie loin des leurs, assignés à vie dans le bagne de la Nouvelle Calédonie. Marguerite, n’était qu’une étape de cette longue résistance du peuple algérien, qu’un exemple des « hauts faits d’armes » de l’armée coloniale, qu’un exemple de ces « bienfaits du colonialisme français » .
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/27109
Avatar de l’utilisateur

Черномор
Colonel Russie (полковник)
Colonel Russie (полковник)
Messages : 363
Inscription : 27 avril 2012, 12:51
Localisation : St Petersburg

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par Черномор »

J'ai lu quelques articles sur les Harkis. Comment à ceux-ci et leurs descendants se rapportent les gens maintenant en Algérie ? Les trouvent comme les traîtres ou une des parties faisant la guerre ?
Image
Avatar de l’utilisateur

scorpion-rouge35
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 5463
Inscription : 20 mars 2012, 13:03
Localisation : ALGERIE-ALGER
Contact :

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par scorpion-rouge35 »

traitre bien sur :nono:
THE ALGERIAN ARMY

Avatar de l’utilisateur

T800
Liwaa (لواء)
Liwaa (لواء)
Messages : 2554
Inscription : 29 mars 2012, 09:17
Localisation : ⴰⵣⴰⵡⴰⴷ
Been thanked : 3 times

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par T800 »

Черномор a écrit :J'ai lu quelques articles sur les Harkis. Comment à ceux-ci et leurs descendants se rapportent les gens maintenant en Algérie ? Les trouvent comme les traîtres ou une des parties faisant la guerre ?
En Algerie ils sont considerés comme les "Хиви" ou la "Русская освободительная армия" en Russie
radio procedures, airmanship , and decision making in flight

https://www.youtube.com/watch?v=rIUBVE1bUnI

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par AAF 2020 »

8 MAI 45 à GUELMA: Récit d’un génocide
Image
“Des camions acheminaient des innocents au four crématoire d’Héliopolis, à Kef-El-Boumba, et à la carrière Hadj Embarek pour être exécutés d’une manière atroce et barbare”, se souvient Hadj Bahloul Brahim, un octogénaire qui a vécu les affres du 8 Mai 45 à Guelma.

Ce rescapé a bien voulu nous accorder un témoignage vivant qui viendra enrichir notre patrimoine historique que les générations futures conserveront jalousement. El Hadj Brahim souffre des yeux, il est usé mais il conserve encore toute sa lucidité. Il raconte : “Nous avions reçu des instructions de la part de nos responsables du mouvement national pour entreprendre une marche pacifique lors de la Fête internationale du travail, le 1er mai 1945.
Cette marche eut lieu dans le calme et nous avions déployé des banderoles où nous revendiquions notre liberté, notre indépendance. Notre parcours prit fin au niveau du théâtre municipal et le sous-préfet Achiary a donné l'ordre de nous disperser.
La veille du 8 mai 1945, fête de l’armistice qui mettra fin à la Deuxième Guerre mondiale et à la victoire des alliés sur le IIe Reich, nos responsables nous invitèrent à défiler et à prouver au monde que nous voulions seulement notre indépendance.
Le rassemblement eut lieu sur les hauteurs de la ville de Guelma à El Karmet, aux environs de 16h. Militants, sympathisants, gens de la ville et de la campagne participaient à cette grande marche pacifique. Nous portions des banderoles sur lesquelles était écrit : ‘Vive l’Algérie musulmane’, ‘L’Algérie libre et indépendante’, ‘Libérez les détenus politiques’. Le cortège descendait par la rue d’Announa et fut stoppé au niveau de la banque de l’époque - la rue baptisée 8-Mai 1945 - par les forces coloniales. Le sous-préfet Achiary, le maire Maubert, le procureur de la République, le chef de la compagnie de gendarmerie, le commissaire Tocquart, flanqués de policiers et de gendarmes, nous donnèrent l’ordre de nous disperser.
Nous entamions des chants patriotiques et devant notre refus, on tira sur la foule. Il y eut deux morts, Boumaza et Séridi, et plusieurs blessés. Le cortège se disloqua et tout le monde fuyait pour échapper à la fusillade. L’état de siège fut décrété et avec l’arrivée des renforts dont des tirailleurs marocains et sénégalais, Guelma fut encerclée deux jours plus tard. C’était le couvre-feu de jour comme de nuit.
Les forces coloniales, aidées par la milice armée composée de colons, opéraient systématiquement des arrestations arbitraires.
Des camions acheminaient des innocents au four crématoire d’Héliopolis, à Kef-El-Boumba et à la carrière Hadj Embarek pour être exécutés d’une manière atroce et barbare. La région de Guelma fut mise à feu et à sang : aucun village, aucun douar, aucune mechta n’a échappé au carnage. Nous citerons les villages d’Héliopolis, Millésimo, Petit, Lapaine, Jean-Sadeler, Gounod et tant d’autres.
Les maisons étaient vidées, les occupants assassinés, le butin de guerre était emporté : bétail, vivres, bijoux...” Ammi Brahim Bahloul a été arrêté quatre jours après, par des policiers qui se sont présentés à son domicile, rue Mogador, actuellement Mohamed-Debabi. “Ils ne m’ont même pas laissé le temps de mettre mes chaussures. Nous étions quatre personnes à être arrêtées. Arrivés à la prison civile, Jervais, le directeur de la banque demanda aux policiers d’embarquer deux d’entre nous dans son véhicule.
Les deux malheureux ne revinrent jamais. Mon compagnon et moi-même fûmes jetés en prison où nous vécûmes deux mois dans des conditions inhumaines.”
Ammi Bahloul Brahim essuie ses yeux et enchaîne son récit : “Jervais, le colon barbare, a perdu la raison quelques semaines plus tard, il avait trop de sang sur les mains. Devenu fou, il s’est donné la mort en se tirant une balle dans la tempe.
Les colons Chemol, Sultana Joseph et Ditelot, qui avaient pris une part active dans les massacres de nos frères paysans qu’ils rançonnaient, ont été abattus durant la guerre de Libération nationale en signe de représailles”, ajoute-t-il. Notre interlocuteur nous parle de Mohamed Kateb, exerçant à l’époque à la mairie de Millesimo, actuellement commune de Belkheir, qui a été exécuté avec son épouse parce qu’il avait refusé de collaborer avec la milice.
Il évoque avec tristesse ce génocide planifié où tous les moyens humains et matériels ont été mobilisés dont l’aviation qui avait bombardé les campagnes et les mechtas.
Après ces tragiques événements, El Hadj Brahim avait continué son combat en compagnie de Salah Braham, Salah Mekhloufi, Souidani Boudjemaâ et Bachir Bensaâda.
Des cellules de militants furent créées dans la clandestinité.
http://www.liberte-algerie.com/algerie- ... lma-177635
Avatar de l’utilisateur

scorpion-rouge35
Fariq (فريق)
Fariq (فريق)
Messages : 5463
Inscription : 20 mars 2012, 13:03
Localisation : ALGERIE-ALGER
Contact :

Re: Génocides - massacres français en Algérie [1830-1962]

Message par scorpion-rouge35 »

ALLAH YARHAM CHOUHADA :hadarat:
L’Etat français de nouveau interpellé pour reconnaître les crimes commis en Algérie

GUELMA - L’Etat français est de nouveau interpellé pour reconnaître les crimes commis en Algérie, ont déclaré lundi à Guelma les participants au dixième colloque international sur les massacres du 8 mai 1945.

Cette édition, organisée par l’université de Guelma et qui coïncide avec le 67ème anniversaire des massacres du 8 mai 1945 et le cinquantenaire de l’indépendance, a été marquée par une communication de Gilles Manceron, vice-président de la ligue française des droits de l’homme, intitulée "De mai 1945 à août 1955, la nécessité pour la France de reconnaître les crimes commis en Algérie".

L’intervenant a affirmé qu’il est temps de "mettre un terme aux mensonges répandus par le colonialisme français dans la presse et par le cinéma pour tromper l’opinion internationale quant à la sauvagerie des massacres commis en Algérie, en particulier en mai 1945 et en août 1955".

M. Manceron a souligné que la France officielle est appelée, dans le contexte des dernières élections présidentielles, à "prendre des positions claires concernant ces évènements".

Il a appelé les chercheurs et les historiens a présenter ces évènements sous un jour objectif, selon une approche scientifique qui puisse aller au-delà des analyses journalistiques et des reportages réalisés sur le 8 mai 1945 dans les régions de Guelma et Sétif, souvent travestis par la déformation des faits et des évènements.

Le conférencier a souligné, en outre, que les massacres du 8 mai 1945 ont permis de réaliser un consensus dans le mouvement nationaliste algérien autour de la nécessité d’une lutte armée pour sortir de l’état de soumission à l’ordre colonial, confirmant la règle selon laquelle "ce qui a été pris par la force, ne peut être récupéré que par la force".

Un hommage a été rendu au Moudjahid feu Abdelhamid Mehri qui fut fidèle à toutes les éditions précédentes du colloque international de l’université de Guelma sur les massacres du 8 mai 1945.

Cette 10ème édition, prévue sur deux jours, donnera lieu, mardi, à 20 communications devant être données par des chercheurs de Guelma, d’Alger, de Sidi Bel-Abbès, d’Oran, de Biskra, de M’sila et de Batna, en plus de chercheurs étrangers, notamment égyptiens et français.

http://www.aps.dz/L-Etat-francais-de-nouveau.html
THE ALGERIAN ARMY


Topic author
numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de la france coloniale en Algerie (1830-1962)

Message par numidia »

Le 08 mai 1945 restera comme une preuve irréfutable de la nature de la colonisation

le 08 mai 1945 est un acte de génocide
génocide selon les critères mêmes de l'ONU
que les responsables politiques ainsi que les colons et l'armée coloniale n'ont pas pu effacer à l'époque,
aujourd'hui, les mémoires, les témoignages, les photos, les documents sont là

Nous n'oublions pas
Nous n'oublions pas tous les génocides et horreurs de la colonisation
Image

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Les massacres du 8 mai 1945, un "génocide" qui a duré une année (historien)

ALGER - L’historien Mohamed Korso a qualifié mercredi à Alger les massacres du 8 mai 1945 de "génocide" qui a duré toute une année, soit de mai 1945 à juin 1946.

M. Korso, qui animait une conférence-débat à l’occasion de la commémoration de ces événements sanglants, a considéré que le terme "massacres", utilisé pour décrire et qualifier ce qui s’est passé durant cette période est "insuffisant" et "moins fort", plaidant pour l’utilisation du terme de "génocide", plus approprié, selon lui, pour décrire l’ampleur du crime colonial.

"Le terme génocide est plus approprié et plus juste car actuellement il y a une guerre de terminologie au niveau académique entre les chercheurs et historiens algériens et français pour qualifier ce qui s’était produit durant cette période", a fait observer cet enseignant à l’université d’Alger.

Se basant sur des témoignages et des récits, M. Korso a relevé que les colons français avaient mobilisé les différents corps d’armée pour réprimander les Algériens qui étaient sortis partager la joie des Européens, après la victoire des Alliés sur les nazis et les fascistes, lors de la deuxième guerre mondiale (1939-1945), après avoir combattu dans le même front avec les Français.

Le 8 mai 1945, le forces coloniales "avaient commis des massacres en menant une guerre raciale contre les Algériens, tuant de manière sommaire et arbitraire et sans distinction aucune, entre hommes, femmes, enfants et vieillards", a-t-il déploré.

M. Korso a également noté que le "génocide n’a pas duré une journée, mais toute un année, soit de mai 1945 à juin 1946", soulignant que "la presse et les rapports coloniaux de l’époque avaient évoqué le retour au calme en juin 1946". Il a ajouté que ces événements avaient une "portée nationale" dans la mesure où ils avaient pratiquement touché toutes les régions du pays, alors que les manifestations avaient atteint leur "summum" à Sétif.

Par ailleurs, M. Korso a regretté qu’il y ait "moins" de publications et d’ouvrages sur le 8-Mai 1945, regrettant aussi qu’il y ait encore des "restrictions" empêchant les historiens algériens d’accéder aux archives.

L’ancien président de la fondation du 8-Mai 1945 a également exigé de la France de se "repentir", rappelant que ce pays, au temps du président Jacques Chirac, avait présenté des excuses au peuple juif pour ce qui a été commis à l’époque du maréchal Pétain.
http://www.aps.dz/Les-massacres-du-8-mai-1945-un.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Une partie de l’arsenal de guerre utilisé à Jijel, par les Français, pendant la guerre d’Algérie
Image
Image
Image
15 juillet 1959 : napalm sur le djebel Refaa
Durant la Guerre d’Algérie, la première opération dans laquelle un nombre important de B-26 a été mis en œuvre, s’est déroulée le 15 mars 1957 dans le Nord-Constantinois. Pas moins de douze appareils sont intervenus dans la forêt de Movis afin de détruire des mechtas abritant des moudjahidin et leur chef. Dès lors, les B-26 noirs seront de tous les combats, des dunes de sables de la région de Timimoun au Sahara à la frontière algéro-tunisienne où ils interviendront le 8 février 1958 lors du célèbre raid de Sakhiet qui aura un retentissement international.
http://www.jijel-echo.com/Une-partie-de ... uerre.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de la France coloniale en Algerie (1830-1962)

Message par AAF 2020 »

"Camp de regroupement" (SAS) d’Erraguene (Jijel)
Image
L’icoule, aménagée sous une tente. Assis, 3e enfant à l’avant de la classe, appuyé sur un bâton, Slimane Zeghidour y a appris la lecture et l’écriture.
Image
Camp d’Erraguène
« Je suis né dans un hameau de Petite Kabylie à la veille de la Guerre d’Algérie. A cette époque, au vu des circonstances, on nous a sorti de nos petits villages, selon la vieille théorie de Mao : la population, c’est l’eau où vit le poisson – les combattants – donc si on lui retire l’eau, on l’étouffe. Près de 2,5 millions d’Algériens ont été déplacés dans un millier de camps dispersés à travers le pays. »

Slimane Zeghidour a donc grandi pendant toute la guerre dans un camp de regroupement de 6000 personnes, entouré de fils barbelés électrifiés, et soumis à un couvre-feu. Cependant, malgré cet exode forcé (les populations, vivant essentiellement de l’agriculture, ont dû abandonner leurs terres), il retient surtout deux nouveautés dans la vie de ces paysans : le médecin, et l’école.
http://www.jijel-echo.com/Camp-de-regro ... SAS-d.html

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Alors que les chiffres parlent de l’extermination de 3,5 millions d’algériens en 132 ans de colonisation
I,5 million de morts pour le baroud final
Un million et demi de morts pour le baroud final, une majorité de femmes et d’enfants et un chiffre à rapporter aux deux millions assassinés entre 1830 et 1900, les premiers crimes atroces commis par les armées coloniales françaises pendant le XIXe siècle, que nous avons versés dans le dossier du procès précédemment.

Les actions “civilisatrices” de la France ont ainsi causé la disparition d'au moins trois millions et demi d'Algériens entre 1830 et 1962. Question simple : ces millions d’Algériens massacrés par la France coloniale ne méritent-ils pas des excuses et la reconnaissance de sa responsabilité par la France ? À ce décompte macabre, il faut également ajouter les 45 000 morts des massacres de Sétif du 8 mai 1945, le jour même où le reste du monde célébrait la victoire sur le nazisme. Plus les 20 000 qui se sont sacrifiés pour la France durant sa première guerre contre les Allemand (1914) et deux fois plus pour la seconde guerre mondiale, entre 1939 et 1944. La France n'a jamais formulé la moindre excuse pour ses actes barbares, tout juste a-t-elle consentie sur le tard quelques mots de compassion pour nos concitoyens qui lui ont prêté main forte contre le nazisme.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... ion-181314

AAF 2020
Amid (عميد)
Amid (عميد)
Messages : 21878
Inscription : 30 mars 2012, 16:23

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par AAF 2020 »

Des milliers d’algériens en ont été victimes: La torture, une spécificité de la France coloniale
Image
De la provocation encore ! Les cendres du général Bigeard, mort en juin 2010 à l'âge de 94 ans, à l'Hôtel des Invalides à Paris. L’annonce a été faite en novembre 2011 par Nicolas Sarkozy, alors que Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées sur Dien Biên Phù, où fut mis à mort le colonialisme français qui ne sera totalement éradiqué qu’en Algérie. Bigeard s’est tristement illustré pendant la guerre d’Algérie.

Son rôle lors de la “bataille d'Alger” en 1957, durant laquelle la torture a été fréquemment pratiquée, suscite des haut-le-cœur. Et Bigeard ce n’est pas seulement ces Algériens coulés dans des cuvettes de béton que ses paras basculaient des hélicoptères au large d’Alger, c’était aussi les basses œuvres de son commando appelé “Georges” dont les descentes dans les quartiers algériens ont constitué un exemple pour Sharon le boucher à Sabra et Chatila dans les années 1980, et à Gaza pour ses successeurs en 2009. On ne le répétera jamais assez, l’Algérie indépendante reste au travers de la gorge de la France officielle et pas seulement que de ses divers milieux de la droite revancharde.
http://www.liberte-algerie.com/actualit ... mes-181317

Topic author
numidia
Muqaddam (مقدم)
Muqaddam (مقدم)
Messages : 4742
Inscription : 21 mars 2012, 20:17
Has thanked : 3 times

Re: Crime contre l'humanité, Crime de guerre et Massacre de

Message par numidia »

sujet: Génocides français en Algérie

Image
Répondre

Revenir à « Histoire Militaire Algérienne »