l'Emir Abdelkader

De l'époque numide aux temps modernes.
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numidia
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par numidia »

la raison principale est la désttution des chefs de tribus par rapport à leur prérogatives
le début de la mise en place d'une administrtaion républicaine civile qui remplacerait les militaires
l'obligation d=pour les chefs de tribus d'accepter d'être rétrograder et de perdre leur influence sur les tribus
c'est le début de la véritable adminisatrtion directe

la plus grande arrivée de colons se fait après 1872, avec les plus de 400 000 hectares spoliés suite à cette résistance
les communards de 70 ne sont pas aussi nombreux, nombre sont d'ailleurs repartis

l'autre raison est la situation catastrophique dans laquelle se trouvait les populations après des années de famines
aucune aide à part celle de certains chefs + solidarité
cette situation dûe à plusisures facteurs dont:
- les spoliations de riches terres
- la destruction des greniers à blé
- la destruction des champs de culture
- la précarité et le nomadisme qui se développe du fait de la déstruction des localités

PS: on a pas mal parlé de ça dans l'ancien forum où j'avais posté des chiffres, notamment de Sari et de Keddache sur la situation
mais je n'arrive pas à y accéder
je vais essayer de retrouver par ailleurs ces élémenst
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Palmier Dattier
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par Palmier Dattier »

Oui. Tu as parfaitement raison. Mais ce sont des elements de domination qui se mettent en place apres 1870.Dans notre reflexion sur l'Emir Abdelkader et les immenses merites qui lui reviennent, l'ensemble du processus que tu decris n'est PAS CONTEMPORAIN de l'Emir (ce dernier meurt a damas en 1883).Bien avant la mise en place de cette batterie de mesures institutionnelles conçues pour servir le colonialisme, l'Emir a construit une resistance exceptionnelle a une conquete militaire. Que dire de sa resistance si le processus colonial avait été enclenche immédiatement des 1830????!!!!!!

numidia
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par numidia »

il a du mérite et il y a aussi des pages plus sombres, toutes sont à connaitre (j'ai parlé des 2)
je pense que tu oublies que j'ai dit:
numidia a écrit :..................... je pense qu etu oublies que l'Emir était bien le seul à avoir compris l'importance d'inscrire sa démarche politique dans un cadre juridique et institutionnel, ce qui révèle une maturité et une clairvoyance très très rare à l'époque au Maghreb
instaurer un Etat avec des institutions régaliennes: la monnaie, la justice, la guerre, etc... c'est un coup de maître !
politiquement ça vaut son pesant d'or dans le contexte qui nous occupe.
............................son action qui visait à déterminer rapidement une structure "étatique" avec justice, défense-armée, monnaie, etc...
pour ma part, je ne fais que reprendre des hypothèses
cependant la vérité seul Dieu la connait ... et l'émir.
qu'avait-il réellement compris au fond ?
cependant ces actes prouvent qu'il avait de nombreux éléments de compréhensions en main
mais sa décision de signer plusieurs traités, sa décision de partir du territoire algérien, sa décision de ne plus intervenir
prouvent que la question n'est pas totalement tranchée.
_____________________________________________________________________________

les villages coloniaux datent de la fin des années 1830'
les premiers colons sont comme je l'ai précisé avant des militaires, leurs familles
les colons se sont installés sur le littoral tout d'abord et la suite s'est faite au fur et à mesure de l'avancée des militaires à l'intérieur des terres
les militaires ont mené cette politique de colonisation très tôt donc moins de 10 ans après 1830
et ils ont planifié celle-ci, les politique sont suivi en promulgant des decrets et ordonnances pour officialiser et institutionnaliser la chose

les premiers colons "civils" il me semble sont arrivés pendant les années 1830'
dès le début des années 1840' plusieurs villages de colonisation existent
je ne sais plus les chiffres, mais ça se compte de mémoire en dizaines

Palmier dès que j'ai le temps d'approfondir (càd de te donner des chiffres et des détails) je le fais promis ;)
ce sont des elements de domination qui se mettent en place apres 1870
non, déjà bien avant
de façon organisé par l'"armée, dès la fin des années 1830'
puis de la colonisation administrée et institutionnalisée par décrets (notamment nombreux pendant la décennie 1840')
puis colonisation pour de gros financeurs et sociétés privés sous la période napoléonienne notamment
puis l'administration directe avec la III République (1870)
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numidia
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par numidia »

toute ta démonstration repose sur le fait qu'il n'y avait pas de volonté coloniale avant 1870
c'est historiquement totalement faux, la colonisation démarre dès le début
le système mis en place ne l'a pas été après l'émir mais bien avant.
l'émir et les autres chefs de tribus n'ont pas fait face juste à une armée en marche
mais ils ont fait face à une armée + un peuplement colonial
ce que j'ai expliqué pour l'avant Mokrani est vérifiable, tu peux facilement retrouver ces éléments dans les ouvrages de spécialitses.

j'ai trouvé ceci (thèse récente + travaux d'un grand spécialiste de démographie et histoire des peuplements + sources disocurs de Lamartine qui nous donne la teneur des débats du parlement franaçsi dans les années 1830' et surtout qui confirme que ce qui est débattu c'est la question de la colonisation qu'il explique comme une réalité et la question de l'extermination aussi ) qui confirme ce que je te disais:

http://1.static.e-corpus.org/download/n ... These1.pdf
thèse de 600 pages datant de 2006 sur les procédures de colonisation extrait du sommaire:
2/IV. 2: Des premières expériences françaises de systèmes de colonisation 308
2/IV. 3 : Les différents systèmes de colonisation appliqués en territoire algérien 310
2/IV. 3a : Prémices de la colonisation organisée, la création des centres : la politique du duc de Rovigo 310
2/IV. 3a. 1 / 1832, Clauzel : l'invention du premier village type et le projet de villages en série 313
2/IV. 3a. 2 / Boufarik, paradigme, et premier jalon des villages de la Mitidja 315
2/IV. 3b : "L'Obstacle continu" ou l'inauguration du premier "Plan de Colonisation" 320
2/IV. 3c : Le système Bugeaud, la première véritable armature urbaine planifiée 323
2/IV. 3c. 1 / La Colonisation Militaire ou le "Soldat colon" : Les villages de Fouka, Béni-Méred et Mehelma, des expériences controversées 326
.....................................................................................
................ les migrations d e l'Europe vers l'Algérie ont commencé dès la conqu^te ............. cette volonté s'est exprimée dès les premières années de la colonisation de l'Algérie dans le rapport de la "Commission spéciale nommée par le Roi le 7 juillet 1833" :

" Le système de l'expulsion violente des indigènes, de l'occupation pure et simple du territoire, de la substitution actuelle, immédiate, d'uen population européenne à celle qui existe a été sérieusement proposé [...]Je ne doute point que pour avoir des colons assez nombreux pour que la colonie fasse des progrès suffisants, il ne faille ouvrir la porte à tous les étrangers. Les Allemands et les Suisses [...] sont ceux que nous pouvons le plus désirer de voir venir dans nos possessions d'Afrique".

http://books.google.fr/books?id=yEvQZ7b ... 30&f=false
autre ouvrage:
http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... m_13_1_892

http://www.persee.fr/web/revues/home/pr ... 7_31_18092
on voit que de 27 000 colons en 1939 on passe à 131 000 en 1851 suite à la période Bugeaud des années 1840'


ou encore:
Alphonse de Lamartine
Discours à l'Assemblée nationale
Séance du 11 juin 1836 La conquête d'Alger et les principes de la colonisation.

[...]

M. de Lamartine. Messieurs, je veux faire simplement quelques observations à la Chambre sur l'amendement qui lui est proposé par l'honorable M. de Mornay. Je ne pense pas qu'il faille rentrer dans la discussion tout entière de la grave question d'Alger. Il n'a jamais été dans mon esprit que cette discussion fût mûre pour cette année ; j'ai toujours cru qu'il fallait aller au plus pressé, qu'on ne pouvait pas discuter sous les coups de fusils des Arabes, sous le coup d'un échec récent. Je pense qu'il faut d'abord aller à la victoire, au rétablissement de notre influence en Afrique ; et nous délibérerons après... (Marques d'assentiment.)

Avant d'en venir à l'amendement, que j'appuie de toutes mes convictions, je dirai à la Chambre ma pensée tout entière sur Alger. Ma pensée est que la conquête d'Alger a été parfaitement légitime ; ma pensée est que la conservation d'Alger est un devoir pour le pays ; ma pensée est qu'Alger est un glorieux héritage que nous a laissé le gouvernement précédent, et que c'est un noble adieu, un noble souvenir qu'il a laissé à la France au moment même où elle était perdue pour lui. (Mouvements en sens divers.) Ma pensée, c'est qu'Alger doit être un appendice du territoire français, une racine que nous devons pousser jusqu'en Afrique, sous la mer ; et que nous devons garder non seulement le littoral qui nous donnera une influence immense dans la Méditerranée, sur ce point du monde vers lequel semblent se presser, pour se décider, toutes les destinées politiques de l'Europe et de l'Asie. Mais ma pensée va plus loin : elle est que nous devons occuper dans l'intérieur même, sous le commandement de l'illustre maréchal qui y commande, choisir des points important, et y asseoir notre influence à toujours.

Mais, Messieurs, il y a des conditions à toute colonisation. La première condition, c'est une administration loyale, sage, inflexible ; et l'amendement de l'honorable M. de Mornay me semble une des premières conditions de toute bonne administration, de toute conservation efficace de notre nouvelle colonie. Quatre principes, Messieurs me semblent dominer toute la question de la colonisation. (Assez, assez ! A l'amendement !).

Quelques voix : Parlez, parlez ! (Interruptions.)

M. de Lamartine. Je disais, Messieurs, et je dois bien, pour appuyer cet amendement, entrer dans les principes et dans les raisons de toute colonisation, qu'il y avait quatre principes qui dominaient la fondation de toute colonie.

Ces quatre principes sont : ou l'expropriation, comme les colonies grecques et phéniciennes ; ou la conquête, comme les colonies romaines ; ou le prosélytisme religieux, comme dans les colonies mahométanes ou chrétiennes du moyen-âge ; ou enfin le commerce, comme dans les colonies anglaises et hollandaises dans les Indes ou en Amérique.

Ceci était nécessaire à poser. Il fallait savoir à quel principe se rattachait la colonisation en Afrique.
.....................................................

Vous comprenez que si vous avez la prétention d'implanter huit ou dix mille colons en Afrique, vous êtes obligés d'étendre d'autant le cercle de circonvallation que vous devez placer autour de vos troupes, pour empêcher vos colons d'être massacrés, et que vos troupes doivent tracer autour d'elles pour les protéger. Vous comprendre que pour 10 000 cultivateurs, que vous avez amenés, vous serez obligés d'avoir 40 à 50 000 hommes toujours sous les armes. (Mouvements divers.) Voilà la vérité, chaque épi vous coûtera un homme et du sang ; la colonisation, de cette manière, est impossible ; je dis plus, elle serait atroce.
..........................................

http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 6-1836.asp
Séance du 2 mai 1834
Présidence de M. Etienne, vice-président et de M. Dupin, président

Suite de la discussion de la partie du projet de budget du ministère de la guerre relative à la colonisation d'Alger. [...]
http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 5-1834.asp
toujours au parlement, discours de 1846:
Il n'y a pas eu l'idée de conquête ; mais, une fois la conquête faite, il est arrivé ce qui arrive toujours ; la guerre a ses pentes, elle nous entraîna. Néanmoins on se borna, à cette époque, à un plan militaire plus restreint que celui qui fut proposé en 1836 et 1837.

On ne songea alors qu'à occuper le littoral, à s'y asseoir fortement, et à établir, à l'ombre des places fortes d'Alger, d'Oran et de Bone, quelques essais de colonisation timide qui ne compromettrait pas la race européenne avec la race africaine. Voilà quelle était ma pensée.

Un autre homme, qui occupait tout à l'heure la tribune, l'honorable M. Desjobert, avait une pensée plus radicale ; il voulait pour ainsi dire établir un cordon sanitaire entre les points de l'occupation française et l'intérieur de l'Algérie. Dieu veuille qu'après bien des années de sacrifices et de sang, la France ne dise pas un jour : Ah ! que n'en ai-je cru cet homme de bien !

La France et le Chambre n'acceptèrent, à cette époque, ni la sagesse radicale de M. Desjobert, si la sagesse modérée des hommes qui, comme moi, reconnaissant la grandeur de l'oeuvre, reconnaissant une fécondité éventuelle dans les résultats, voulaient posséder l'Algérie, voulaient la conserver, la coloniser dans une proportion raisonnable, mais qui répugnaient, comme ils ont répugné constamment depuis, à cette guerre universelle, à cette occupation de tous le pays, et surtout à ce gouvernement direct qui, selon nous, a été et est encore l'erreur radicale de l'opinion du gouvernement dans cette affaire.

Suivez la conduite des différents gouverneurs ; elle vous tracera, par ses oscillations, les oscillations mêmes de l'opinion publique qui avait en réalité, comme vous le disait hier l'honorable M. de Tracy, la passion et la peur de l'Algérie, l'entraînement et l'hésitation : cet entraînement et cette hésitation, cette passion, cette peur simultanée ou successive, dont les vicissitudes ont caractérisé tous les ans, depuis que cette grande question se traite ici et en Afrique, les actes du gouvernement.

Le premier général qui mit le pied sur l'Algérie avait écrit pour les Arabes cette proclamation qui est dans la mémoire de tout le monde : « Nous ne venons pas vous conquérir, nous venons vous délivrer des tyrans qui vous opprimaient ; nous ne venons pas occuper votre sol, nous ne venons pas refouler votre population, nous venons, au contraire, vous défendre et vous protéger contre ceux qui vous ont asservis jusqu'ici. » Eh bien ! le maréchal Clausel fut le premier aussi qui oublia ces belles paroles. La guerre, je le répète, a ses pentes, et je ne rends ici aucune personnalité et surtout aucune mémoire responsable des calamités, des désastres et des fautes qui appartiennent à la France tout entière. Le maréchal Clausel fut le premier qui autorisa une certaine sphère de colonisation autour de l'armée ; il avait commencé par demander seulement 20 000 hommes...

M. le général Subervie. 12 000.

M. de Lamartine. Vous verrez tout à l'heure, par la progression des chiffres, à combien de milliers d'hommes nous sommes arrivés plus tard, par la suite de son système ; à 125 000 aujourd'hui, Messieurs, à 150 000 hommes bientôt. C'est à ce moment que sous le nom de colonisation commença en Afrique un véritable agiotage des terres.

On expulsa les Arabes, sans savoir à qui appartenait le sol qu'on dérobait sous leurs pieds, et on le distribua sans prix, sans conditions, sans aucunes de ces garanties sages et préservatrices que je voudrais, comme l'honorable M. Ferdinand Barrot, voir servir désormais de préliminaires à toutes les concessions.

M. le général Berthezène tenta de refréner ces désordres en arrivant en Afrique.

Une voix. Et le duc de Rovigo.

M. de Lamartine. Le duc de Rovigo, dont on me rappelle le nom, agit dans le caractère et dans la forme de la rude époque à laquelle il avait appartenu ; il voulut improviser la colonisation en Afrique comme on avait, sous ses yeux, improvisé la victoire et la conquête en Europe. Il se trompa : il ne resta de son occupation que quelques grands travaux publics, et, par une spoliation nouvelle du sol, il créa une haine plus profonde entre la population africaine et la population française.

Voilà, Messieurs, quel fut le résultat de ce troisième gouvernement.

Vous connaissez, sans que je le rappelle, le second gouvernement du maréchal Clausel, signalé par le glorieux désastre de Constantine ; vous savez comment ce désastre fut réparé, et comment le général Damrémont scella de son sang la conquête de cette grande capitale de l'intérieur de votre Algérie.

Plus tard, d'autres généraux, et un dont j'ai appris à connaître surtout le mérite, le talent, la valeur, la pensée, pendant que j'avais l'honneur, avec mes honorables collègues, de faire partie de la commission des crédits supplémentaires de 1840, M. le maréchal Vallée (je ne veux pas le flatter, je n'ai pas l'honneur de le connaître), montra dans les pensées de ces soixante-douze dépêches qui nous furent communiquées à cette époque, un génie et un caractère dignes d'un fondateur de colonie et d'un homme d'Etat ; il rétrécit la guerre autant que le peut un soldat, il ne céda rien au parti militaire ; il eut l'intention sérieuse, il eut l'intention éclairée de donner à cette colonisation, à cette occupation, des conditions de légalité, des conditions d'institutions, de modération et de sagesse auxquelles nous voudrions tous aujourd'hui la ramener.

Enfin le maréchal duc d'Isly (Mouvement de curiosité.), je puis parler de lui avec plus de liberté peut-être dans cette enceinte que personne dans ce moment pour blâmer son système. Je le puis, parce que je suis le seul membre de cette Chambre qui, à une époque où il était attaqué par tout le monde à cause de la paix de la Tafna, qu'il a conseillée et qu'il a faite, aie eu le courage de le défendre à cette tribune. Et pourquoi l'ai-je défendu ? Précisément dans la pensée qui me fait accuser aujourd'hui son système, dans la pensée que la paix de la Tafna, en régularisant les rapports de la France avec la nationalité arabe, préviendrait ce débordement de guerres, de sang, de millions, qui emporte tout depuis cette époque.

Oui, à cette époque, j'ai défendu M. le maréchal Bugeaud, j'ai reconnu qu'il avait senti la nécessité de mettre une limite, d'établir une barrière, de circonscrire le mal, et je viens aujourd'hui blâmer avec le même courage une partie de sa politique, non comme général, mais comme fondateur.

Et pourquoi m'élevé-je contre sa politique coloniale ? C'est qu'après avoir reçu de son pays le mandat de fermer cette grande plaie de l'Afrique, il nous la rend, comme je le lui ai prédit à lui-même, avec une gloire de plus, une grande gloire militaire, sans doute ; mais il la rend envenimée, élargie avec des difficultés et des impossibilités qui affrontent toute la sagesse, tout le courage des Chambres. (Très bien ! très bien !)

Messieurs, c'est à cette époque que j'indiquais tout à l'heure que s'ouvrit dans cette enceinte le grand et définitif débat qui, malheureusement, trancha la question entre les partisans d'un système modéré et les partisans du système de l'occupation universelle et de la guerre partout.

Je n'ai pas besoin de dire que je suis au nombre de ceux qui demandaient un autre système que celui qui a été adopté avec d'aussi funestes aggravations.

Qu'est-ce que j'avais l'honneur de dire à la Chambre et au gouvernement à cette époque ? Je disais : les civilisations, et ce n'est pas moi qui parle, c'est l'histoire ; les civilisations ne sont pas arbitraires dans le monde, les civilisations résultent de deux grands faits, et tout homme qui ne reconnaît pas ces deux grands faits n'est pas digne de déchiffrer l'histoire. Elles résultent d'abord de la race, de la race humaine, Messieurs, qui a reçu de la nature, des siècles, du climat, de Dieu lui-même, une empreinte particulière, personnelle, spéciale, qui pourra peut-être s'effacer dans des temps inconnus, mais que l'histoire n'a pas vue encore effacée depuis qu'elle écrit ; elles résultent de la nature du sol et de la nature des institutions.

Eh bien ! la guerre, le gouvernement, qui conviennent à telle nature de race et à tel peuple habitué aux institutions occidentales, par exemple, est-elle la guerre, est-il le gouvernement qui conviennent aux peuples asiatiques, aux peuples africains ? Evidemment non. Il y a entre les peuples domiciliés et les peuples nomades, entre la tente et la maison, ces deux symboles d'une civilisation différente, il y a un abîme. Le système de guerre, le système de gouvernement, le système d'administration qui convient aux peuples domiciliés d'Europe, est antipathique à une population non domiciliée, habitant sous les tentes, menant la vie pastorale en Afrique ou en Asie.

Vous comprenez, sans que j'aie besoin de m'étendre sur cette question... (Léger bruit.)
http://www.assemblee-nationale.fr/histo ... 6-1846.asp
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@Palmier-Dattier

Message par El-Harrachi »

Concernant la colonisation, NUMIDIA a tout a fait raison car les premiers établissements coloniaux ont été établis dès les premiers mois qui ont suivis Juillet 1830. La seule nuance, c'est que l'étendu géographique de cette colonisation était encore restreinte aux alentours d'Alger (Mitidja) et qu'il n'y avait pas encore de projets nets pour qu'elle s'étende à l'ensemble du pays, vu que les français ne savaient même pas au départ si ils devaient le conquérir tout entier ou se contenter d'occuper les grandes villes de la Côte.

Pour les autres points évoqués, j'essayerai de revenir plus tard incha Allâh.

A+
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par Palmier Dattier »

L'intention colonisatrice est presente des le debut; mais la phase de colonisation, c'est a dire d'expropriation des terres de maniere systematique ne commence qu'apres la phase de conquete militaire qui s'acheve en 1870. On voit mal des colons debarquer pour avec les militaires pour aller prendre les terres des tribus, a grande echelle seuls !!!!

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Re: l'Emir Abdelkader

Message par El-Harrachi »

Tu sais, la colonisation ne se faisait pas exclusivement au dépends des terres tribales ('arch). Il y avait aussi les terres de l’État (beylik) que les Français ont récupéré dès la chute d'Alger et qu'ils n'ont pas hésité à distribuer à des colons européens dès les premiers mois.
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par Palmier Dattier »

Entierement d'accord. Je le mentionne d'ailleurs dans l'un de mes posts (les terres appartenant aux turcs de maniere generale). Mais l'etendue de ces terres est mineure et ne concerne pas directement les terres qui appartiennent aux tribus. Le fait colonial marque par l'expropriation des terres contre les tribus ne pese sur le pays qu'apres 1870, apres que la defait militaire soit consommee. On ne vend la peau de l'Ours qu'apres l'avoir tué.

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Re: l'Emir Abdelkader

Message par numidia »

Palmier Dattier a écrit :L'intention colonisatrice est presente des le debut; mais la phase de colonisation, c'est a dire d'expropriation des terres de maniere systematique ne commence qu'apres la phase de conquete militaire qui s'acheve en 1870. On voit mal des colons debarquer pour avec les militaires pour aller prendre les terres des tribus, a grande echelle seuls !!!!
l'expropriation de manière systématique commence dès le début.
vraiment désolée de te le dire mais tu te trompes
il n'y a pas qu'une intention, la colonisation est réelle, les spoliations aussi

bien entendu, elle est proportionnelle à la surface de terres prises militairement
nul n'est idiot pour penser que l'Algérie est colonisé dans son ensemble dès le départ

par contre, il y a en parallèle de l'avancée militaire française une colonisation qui se fait quasi immédiatement sur les terres prises
bien sûr il n'y a pas eu conquête de tout le territoire d'un coup, puisqu'elle se poursuivra encore près de 100 ans après

il y a en même temps occupation militaire + colonisation
d'abord les premières terres prises sont celles du deylik et des beyliks qui sont immédiatement proposés à la colonisation
des milliers et des milliers d'hectares de bonnes terres
et ce n'est pas pour rien qu'on atteint un chiffre de 130 000 colons en à peine 20 ans !

c'est expliqué dans les ouvrages de spécialistes que j'ai postés hier. autre doc:
............... Souvent l’Administration des domaines se procurait des terres par l’affirmation des droits prétendus de l’État français sur les biens beyliks, les habous publics, les terres incultes ou sans maître, les forêts, etc. [14] En général les colons considéraient les terres comme terra nullius, pour reprendre une formule du droit romain, ce qui fut d’ailleurs l’argument avancé fréquemment pour justifier la colonisation.

En déclarant réunis au domaine tous les biens du dey et des beys, les terres de parcours, les biens des déportés et des fondations pieuses, l’arrêté[15] du maréchal Clauzel du 8 septembre 1830 peut être considéré comme le point de départ du processus de « domanialisation » de la propriété en Algérie.

Cette première mesure a inauguré une politique active d’appropriation des terres par divers procédés juridiques s’étalant sur plusieurs dizaines d’années, et qui va permettre de libérer une superficie très étendue de terrains au profit de l’Administration du domaine. Ainsi sont réunis au Domaine tous les immeubles occupés par les Turcs ou affectés à un service public, les terres appartenant aux marabouts et zaouïas (confréries religieuses) et les biens habous[16].

L’ordonnance du 1er octobre 1844 a aboli la règle d’inaliénabilité protégeant les biens habous pour faciliter leur acquisition par les Européens. Les litiges opposant ces derniers aux musulmans à propos de cette catégorie de biens sont désormais soumis aux tribunaux français. L’inaliénabilité du habous demeure en revanche valable dans les transactions entre autochtones...........................


...............................................................................L’ordonnance du 21 juillet 1846 est venue consolider les dispositions de l’ordonnance du 1er octobre 1844. L’expropriation ou la confiscation ne relève plus de la compétence des tribunaux, mais de celle de l’Administration ; elle donne à celle-ci compétence à déclarer l’expropriation pour cause d’utilité publique de toute terre jugée nécessaire à l’implantation coloniale[26].

En outre, pour que l’expropriation soit légale puisque l’Administration fait appel à des prérogatives de puissance publique afin d’obliger un particulier à lui céder un bien immobilier, elle doit absolument être justifiée par l’utilité publique et moyennant certaines conditions parmi lesquelles le versement d’une indemnité juste et préalable[27].

Or, les procédures établies en Algérie s’écartent sensiblement de celles en cours en métropole dans la mesure où le gouverneur général est autorisé à déclarer dans tous les cas l’utilité publique. L’indemnisation est fixée, quand elle n’est pas purement et simplement refusée par l’Administration, à l’exception de l’expropriation pour l’installation des voies des chemins de fer où l’indemnité est fixée par le tribunal[28].

Mais l’utilité publique s’était avérée en fin de compte insuffisante pour exproprier certains biens. C’est la raison pour laquelle l’ordonnance du 1er octobre 1844 a introduit le principe d’expropriation pour cause d’inculture en disposant : « Toutes les terres incultes doivent être réunies aux domaines. »[29] Dès lors qu’une terre est constatée comme inculte, elle est considérée vacante et, partant, est sujette à être expropriée. De même qu’en l’absence d’un titre de propriété, tout bien immobilier est déclaré vacant et versé au domaine de l’État[30]................................


http://ens-web3.ens-lsh.fr/colloques/fr ... rticle=258
dans les ouvrages de spécialistes (palette large, quelque soit leur "subjectivité", Droz, Ageron, Sari, Keddache, Martin, Ganiage, Stora, Kateb, Rivet, Alleg, Girardet, etc...) vous pourrez trouver par exemples:

1) la politique de Clauzel est nommée la phase de politique colonisatrice sur le littoral
les terres prises (Alger, Oran, Bejaïa, ...) devaient servir de lieu de colonisation
un conseil municipal a été mis en place à Alger, avec aussi une organisation de la justice et de l'administration

2) les commissions de novembre 1833 et celle de mars 1834 sont toutes deux unanimes:
elles relève les spoliations et les brutalités militaires.
les commissions demandent le retour à une occupation restreinte et un changement dans l'administration
leurs conclusions ne seront suivis des faits que pour l'aspect administartif,
les spoliations elles continuent

l'ordonnance de 1834 met en place un conseil municipal dans les villes côtières sous l'autorité d'un maire

3) l'ordonnance de août 1839:
elle met en place les bases de l'organisation finale des la colonie en les dotant d'un budget propre = le budget général des services coloniaux.
à la même période se monte le projet de la création d'un ministère des colonies et un projet sur la structuration territoriale des zones occupées par des colons

4) le développement, l'essor de la colonisation se fait sous Bugeaud (les années 1840' = ce que les historiens appellent l'occupation absolue: 1840-1848 )
politique de colonisation réglementée et effective à coup de décrets et d'arrêtés, la constitution de novembre 1848 fait des territoires occupés en Algérie un territoire français

ainsi se mettent en place les municipalités, conseillers municipaux, administrateurs des zones de colonisation civile,
les zones mixtes et militaires étant sous le commandement de l'armée française

un exemple: l'ordonnance d'avril 1845 qui divise administrativement le territoire pris en 3 provinces: Oran, Alger, Constantine avec chacune une subdivision en territoire militaire + territoire mixte + territoire civil
le territoire civil et mixte servait à la colonisation de population européenne
le gouverneur général dépendant du ministère de laguerre commandait ces provinces (la partie occupée, ne transposez pas les cartes d'aujourd'hui à celle des années 1840')

5) c'est à cette période (entre 1845 - 1850) que la politique de cantonnement (= expropraition et spoliation ) se met en place (institutionnalisé plus atrd par un texte, mais les faits existanet déjà au dès le début de l'adminisatrtion de Bugeaud et la mise en place de son organisation territoriale
cette politique de cantonnement a permis l'usurpation des riches terres des algériens
elle a permis le vol de riches terres pour y installer des colons

remarque: cette politique de cantonnement fera l'objet d'un décret supplémentaire en octobre 1858 qui va permettre la fin des propriétés individuelles algériennes soumises à l'autorité de conquête, en les transformant en propriétés collectives qui seront par ce décret transférer automatiquement dans les départements d'où une nette augmenation du territoire civil et des terres de colonisation

6) le général d'Aumale met en place des dispositions en 1847 pour limiter les expropriations
le pouvoir de distribution des terres coloniales est retiré à Bugeaud et remis au gouverneur général

7) rapport de Tocqueville en visite en Algérie= 1848
il y dénonce les exactions et les expropriations
ces spoliations sont inscrites dans son rapport


etc...... etc...........................etc...............................

et là je n'ai pris que les premières années
faut-il que je continue ?

...................... mais bon, si tu penses que tous ces premiers éléments de preuve de spoliation décidée et réglementée en parallèle à la conquête militaire ne te suffisent pas, alors ............ tant pis

si tout ce que je dis est faux, prouvez-le moi par des documents authentiques et travaux de spécialistes
expropriation, séquestre, cantoinnement sont les moyens de spoliations à des fins coloniales dès le début.
les documenst que j'ai mis prouvent l'intention coloniale + la présence coloniale + la légisaltion coloniale + le financement des installations + l'organisation administrative etc... juste pour les premières années 1830' mais surtout 1840'-1850'
mais si mes sources ne satisfont pas, j'aurai au moins essayé.

et dire que je n'ai pas encore parlé de la mise en place de la colonisation à économie industrielle et financière
les banques et les gros sociétés françaises qui s'installent et colonisent des zones entières avec appui des autorités
ceci est notamment favorisé sous Napoléon III et oui, ........... là aussi nous sommes encore bien avant 1870
________________________________________________________________________
Dernière modification par numidia le 10 juin 2013, 21:18, modifié 1 fois.
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anzar
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par anzar »

Malgré le grand intérêt que je porte au sujet des échanges on glisse dans le hors sujet
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El-Harrachi
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par El-Harrachi »

... mais peut être veux-tu insister sur la période précédent 1830 et le contexte avant la colonisation
ce que je n'ai pas abordé ici, puisque ce n'est pas le bon topic ...
C'est un peu cela oui, mais pour être plus précis il s'agit surtout à mes yeux de souligner un aspect que l'on évoque très peu chez-nous : comment était notre société au moment des faits (en 1830) ? Comment fonctionnait-elle exactement ? Qu'es-ce qui régissait les relations entre ses élites ? Comment ces élites tribales voyaient-elles leur monde et quels étaient les critères qui les poussaient à adopter telle ou telle position politique, à résister ou à collaborer avec l'envahisseur, à se soumettre ou à se rebeller ... etc. Tout cela a une grande importance vu que l’émergence de l'Emir Abdelkader et son action se sont déroulés dans ce contexte et vu qu'il passa autant de temps -si ce n'est plus- à combattre les tribus récalcitrantes qu'en guerre contre les troupes françaises !
... en effet, il faut bien entendu voir 1830 dans une continuité, notamment l'attitude des ottomans, le Dey d'Alger n'avait que peu de pouvoir sur les Beys, selon les périodes il était même quasi inexistant, occupé à se prendre le korsi (si tu permets cette réflexion) ...
Bon, là je devrais peut-être préciser que mon idée ne visait pas vraiment ce qu'on appellerait "le pouvoir" qui gouvernait la Régence (Dey, Odjaq, Divan, beylicks ... etc.) en lui-même, mais plutôt le pays profond ou ce que les français appelleront "le bled", c'est-à-dire ce monde de tribus et de leurs constellation d'élites dirigeantes puisque, une fois l'ossature de la Régence dissoute après la défaite, c'est ce monde là qui va se trouver face aux français et c'est lui qui incarnera l'Algérie au final : c'est de ce monde que l'Emir Abdelkader est sorti, et c'est en lui et pour lui qu'il va tenter de créer un nouvel État algérien, et qu'il voulait sur des bases quelque peu différentes de ce qui était la Régence d'Alger.

Bien entendu, comme tu le fais remarquer, approcher cette partie du problème implique nécessairement des digressions sur les périodes d'avant 1830 puisque l'état des choses et de la société à ce moment n'est que l'aboutissement des trois siècles précédents, et même plus que cela pour certains aspects. Ça peut paraitre hors-champs à première vue, mais ce n'est pas du tout en réalité et c'est vraiment passionnant car ça explique pas mal de choses au final !
... juste un petit mot sur le terme "féodal" ou "féodalité" qui ne correspond à rien au Maghreb, absolument pas adapté au contexte. féodal = seigneur qui possède en exclusivité des terres et des esclaves (les serfs) qui a droit de vie et de mort, qui est le seul à pouvoir décider en Justice, et dans tous les domaines ... je n'ai jamais entendu parlé d'un tel concept au Maghreb, à ma connaissance.
Tout a fait d'accord oui, et personnellement je n'use pas de ce terme pour décrire notre ancien système de fonctionnement. Ça renvoi vers d'autres réalités et vers d'autres contextes que les nôtres en effet.
"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" Pio Baroja, L'apprenti conspirateur (1913)

akramov
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par akramov »

Un film sur l'Emir Abdelkader réalisé par Richard Burnett http://secret-difa3.blogspot.com/2013/0 ... -pour.html
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scorpion-rouge35
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par scorpion-rouge35 »

ça promet d’être du gros si les américains si mettent , espérons juste que les Biyouna et compagnie ne viendront pas gâcher le film par leurs prestations médiocre et ridicule .
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SUKHOI
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par SUKHOI »

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geronimo
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Re: l'Emir Abdelkader

Message par geronimo »

L'Américain Charles Burnett pour réaliser un film sur l'Emir Abdelkader tres bonne initiative d'ailleurs on enseigne la vie de l'Emir au niveau des Ecoles de guerres le titre du sujet Why insurgencies wins,et ils parlent de lui comme un garnd guerrier qui a mis en echec une grande armes colonnial et comme a sauve des milliers de chretien d'une mort certaines en syrie
:algerie01: :algerie01: :algerie01:
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