Non-prolifération et sécurité nucléaire

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Non-prolifération et sécurité nucléaire

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Non-prolifération et sécurité nucléaire

Le développement de l'utilisation de l'atome que ce soit à des fins de production d'énergie ou dans le domaine de la santé, de l'agriculture, de l'industrie ... implique la prévention, de ce que l'on appelle communément, « le risque nucléaire ».

Ce concept recouvre, en réalité, trois risques différents :

:star: L'accident ou l'incident, susceptible de provoquer l'émission de rayonnements ionisants ou la contamination des personnes ou de l'environnement, survenant dans une installation nucléaire ou lors d'un transport de matières radioactives. La prévention de semblable risque est assurée par les mesures de sûreté (safety) telles que reprises notamment dans l'Arrêté Royal du 20 juillet 2001 (RGPRI) et dans les conventions internationales pertinentes (Convention sur la Sûreté nucléaire, Convention commune sur la sûreté de la gestion du combustible usé et sur la sûreté de la gestion des déchets radioactifs).

:star: La prolifération et la dispersion des armes nucléaires.

:star: Les actes de malveillance (vol, détournement, sabotage ...) dirigés contre les matières radioactives ou les installations nucléaires.

.../...

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Quand les grands désarment, les petits prolifèrent

Pendant que les deux grands s'entendent à Moscou sur une nouvelle réduction de leurs arsenaux stratégiques, le reste du monde prolifère. Le nouveau président américain, Barack Obama, s'est déclaré en faveur d'un monde dénucléarisé, la France rappelle qu'elle est une élève « modèle » du désarmement, mais ce discours semble tourner en rond, incapable de s'exporter ailleurs.

L'Égypte, d'abord, possède un savoir-faire dans le domaine de la recherche nucléaire et des raisons de vouloir se hisser au niveau d'Israël et de l'Iran. À plusieurs reprises, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a trouvé sur le sol égyptien des traces d'uranium hautement enrichi. Qui ne provenaient pas, comme l'affirmaient les responsables, d'Afrique du Sud… Depuis la découverte de ces «indices douteux», Le Caire est soupçonné de mener des activités de recherche nucléaire non déclarées.

La Turquie a également un savoir-faire dans le domaine nucléaire. Les militaires turcs sont en contact régulier avec leurs homologues pakistanais. À Ankara, la question ressurgit régulièrement dans le débat public : en 2008, le chef d'état-major de l'armée a affirmé que la Turquie examinerait toutes les options si l'Iran se dotait de l'arme atomique.

Quant à l'Arabie saoudite, elle n'a pas de compétences en matière de recherche. Mais ce pays sunnite, qui ne peut pas se résoudre à l'idée que l'Iran chiite se dote de la bombe, possède des missiles chinois et, surtout, assez d'argent pour s'offrir ce qu'il veut «sur étagères», notamment auprès du Pakistan, avec qui il entretient des liens intimes.
http://www.lefigaro.fr/debats/2009/07/0 ... erent-.php

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Débat nucléaire : 2010, et après ?

Par Bruno Tertrais, maître de recherche, Fondation pour la recherche stratégique

Approchons-nous d’une étape majeure du débat nucléaire international ? Les Etats-Unis négocient un nouvel accord avec la Russie, finissent leur revue de politique nucléaire et s’apprêtent à ratifier le Traité d’interdiction complète des essais (TICE).
La Conférence du désarmement va enfin commencer la négociation d’un traité d’interdiction de production des matières fissiles (TIPMF).

Le Conseil de sécurité vient d’adopter, le 24 septembre, une résolution historique sur le désarmement et la non-prolifération, alors qu’approche l’échéance cruciale de la prochaine conférence quinquennale d’examen du Traité de non-prolifération, en mai prochain, et que la campagne pour «l’abolition» (terme aux connotations morales douteuses) des armes nucléaires bat son plein.
Suite : http://www.ttu.fr/point-de-vue/analyses ... 0-et-apres

:star: Monsieur Bruno Tertrais, votre analyse est partiale, vous oubliez volontairement Israel qui a produit des armes nucléaires bien avant la Corée du Nord et éventuellement l'Iran. Vue sous cet angle votre analyse est un simple article de presse biaisé.

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L'avion de la bombe

"La dissuasion nucléaire française durant la guerre froide"






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La Marine française explique la radioactivité à des collégiens


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Syria Still At It

NUCLEAR, BIOLOGICAL AND CHEMICAL WEAPONS

March 1, 2011: Commercial satellite photos have revealed a new Syrian nuclear enrichment facility near Damascus. There are two other facilities apparently related to nuclear research, but the Damascus site is apparently being equipped for enriching uranium for a reactor, or nuclear weapons. The grounds around this site are being paved, so that it's more difficult to detect radioactive material. UN inspectors have not been allowed to inspect the site near Damascus. The Israeli government has not reacted, yet.

Syria originally had a nuclear reactor under construction at al Kibar, which was bombed by Israel in September, 2007. This site had structures that indicated a nuclear research facility was under construction. After the bombing, the Syrians promptly removed the structures, both the ones that were bombed and those left intact. Syria has since rebuilt the area with what appears to be a missile control and launching center.
Read more : http://www.strategypage.com/htmw/htchem ... 10301.aspx

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Selon le rapport annuel de l’IISS

Israël posséderait jusqu'à 300 ogives nucléaires


Des experts de l'Institut international d'études stratégiques de Londres (IISS) l’affirment , Israël (photo du site nucléaire israélien de Dimona) disposerait jusqu’à 300 ogives nucléaires. Une information contenue dans le rapport annuel de l’institut, présenté, ce mercredi, à Londres, par le directeur général de l’IISS, John Chipman. Selon les experts, ces ogives peuvent équiper les missiles balistiques intercontinentaux Jericho I, ainsi que les missiles de portée intermédiaire Jericho II.

D'après le groupe de recherche IHS Jane's, spécialisé dans la collecte d'informations militaires, Tsahal possède 100 à 300 ogives nucléaires. Des ogives nucléaires seraient également installées sur les missiles balistiques Jericho III. Avec une portée supérieure à 7.000 km.

http://www.liberte-algerie.com/internat ... iss-173611

Centrale nucléaire israélienne de Dimona
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États-Unis : Les installations secrètes de la bombe A

Septembre 1942, les milliers d'agriculteurs vivant à Oak Ridge, une ville isolée dans la campagne du Tennessee, reçoivent une lettre leur intimant l'ordre de quitter leurs terres dans les plus brefs délais. Celles-ci ont en effet été réquisitionnées par l'armée américaine.

C'est sur ces 30.000 hectares que sera secrètement développée et testée la bombe atomique. En grande hâte, les militaires construisent des habitations pour accueillir les 75.000 personnes qui se sont engagées à soutenir l'armée dans l'effort de guerre et qui travaillent sur ce chantier, sans même savoir ce à quoi elles participent précisément.


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Sommet nucléaire de Séoul: vers la réglementation de l'énergie atomique

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Par Konstantin Bogdanov, RIA Novosti - 28.03.2012 16:01

Le sommet de Séoul sur la sécurité nucléaire s'est terminé par l'adoption d'un vague communiqué appelant à renoncer au combustible hautement enrichi. Hormis le règlement des problèmes liés à la non-prolifération, cet appel met en évidence la hausse de la concurrence pour les nouvelles technologies de l'industrie énergétique nucléaire. Les pays du tiers monde sont invités à utiliser des réacteurs à eau légère, et la concurrence entre les marchands de technologies dans ce secteur augmente.

Vivre plus modestement

On peut déduire de l'intitulé de cet événement que la sécurité nucléaire est le sujet principal tapi entre les lignes de ce vague communiqué. En l’occurrence, il s'agit de la non-prolifération des matières fissiles.
Suite : http://fr.rian.ru/discussion/20120328/194072979.html

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Re: Non-prolifération et sécurité nucléaire

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Le traité de non-prolifération au cœur du débat sur le nucléaire
A Téhéran, Tokyo ou Tunis, le mot “nucléaire” apparaît souvent à la une des journaux. Rien que ces dernières semaines, la communauté internationale s'interrogeait sur la nature réelle, civile ou militaire, du programme nucléaire iranien, et le lancement d'une fusée par la Corée du Nord avait les apparences d'une tentative ratée de mise sur orbite d'un satellite que beaucoup soupçonnent de faire partie d'un programme d'armement nucléaire.

Enfin, le Sommet sur la sécurité nucléaire qui vient de se tenir à Séoul, s'est conclu sur un accord sans précédent par lequel les dirigeants du monde entier ont décidé d'agir de conserve pour contrer la menace du terrorisme nucléaire.

La question de la sécurité des installations nucléaires s'est imposée brutalement en première page de nos journaux lors de la vaste opération de sauvetage qui a suivi l'accident de la centrale de Fukushima, après le tremblement de terre puis le tsunami qui ont si tragiquement frappé le Japon. Et comme nous nous attendons à voir la demande mondiale d'énergie doubler d'ici à 2050, tout en étant contraints de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre afin d'éviter un bouleversement catastrophique du climat, il est manifeste que le débat sur les usages pacifiques de l'énergie nucléaire et les risques de prolifération de l'arme atomique ne peut que se poursuivre. Le Traité de non-prolifération nucléaire joue un rôle central dans la façon dont nous abordons ce débat.

Né de la crainte de voir la Guerre froide déboucher sur une course à l'arme atomique, ce traité, à bien des égards, a dépassé les attentes pour ce qui est de la longévité, du nombre de signataires et de la réalisation des objectifs qu'il s'était donnés en matière de non-prolifération. Aujourd'hui, avec 189 Etats, le traité a plus de signataires qu'aucun autre dans sa catégorie. Les trois non-signataires sont l'Inde, Israël et le Pakistan, trois Etats qui passent pour avoir acquis des armes nucléaires depuis la conclusion du traité en 1968.

La Guerre froide est termi née depuis longtemps, et même si le traité joue toujours son rôle de dissuasion en matière de prolifération des armes nucléaires, il nous appartient à tous de veiller à ce qu'il évolue en s'adaptant pour contrer les menaces actuelles et à venir contre la paix et la sécurité internationales.

Nous avons franchi un grand pas sur cette voie en 2010. Mon premier déplacement officiel en tant que secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères aura été au siège des Nations Unies à New York pour assister à la Conférence d'examen du Traité de non-prolifération. Elle aura donné un sérieux coup de pouce au multilatéralisme. Tous les Etats-parties se seront en effet mis d'accord pour que le traité puisse faire face aux menaces actuelles et à venir. C'est par consensus qu'a été adopté un programme d'action de cinq ans qui englobe ce que l'on appelle les « trois piliers » du traité – désarmement progressif des pays disposant actuellement de l'arme nucléaire, mesures préventives chez les autres, et, élément crucial du compromis scellé en 1968, soutien à l'usage pacifique de l'énergie nucléaire pour les pays qui le souhaitent. L'accord sur le programme d'action a constitué le début d'un processus. Il va être mis à l'épreuve puisqu'il s'agit depuis pour nous tous de tenir nos engagements dans la pratique d'ici à la prochaine conférence d'examen en 2015.

Le Comité préparatoire 2012 qui va se réunir à Vienne du 30 avril au 11 mai va donner aux parties au traité leur première occasion d'évaluer les progrès accomplis et de poursuivre sur la base des acquis de 2010. J'espère qu'à Vienne tous les Etats vont se montrer disposés à débattre des progrès qu'ils ont accomplis et de ce qu'ils comptent faire pour mettre en œuvre le programme d'action. A cet égard, je n'aurai qu'à me féliciter de ce qu'a accompli le Royaume-Uni.

Depuis 2010, le Royaume-Uni a établi un programme de réduction de l'ensemble de son arsenal nucléaire, ogives et missiles compris. Parmi les cinq Etats pourvus de l'arme atomique (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) et qui tous ont signé le traité, les arsenaux se trouvent déjà à leur plus bas niveau depuis la Guerre froide, et nous nous réunissons régulièrement pour voir comment nous pouvons nous rapprocher encore davantage de notre objectif commun, à savoir un monde sans arme atomique. Le Royaume-Uni s'est aussi engagé avec la Norvège dans un mécanisme inédit pour le contrôle du démantèlement de nos ogives nucléaires – composante essentielle de tout processus de désarmement à venir – et nous avons [ce mois-ci] accueilli la première réunion que les cinq puissances nucléaires aient jamais tenue sur le sujet.

Nous avons aussi pris des mesures importantes pour prévenir la prolifération des armes nucléaires. Nous soutenons toujours un système universel renforcé de sauvegardes afin de vérifier que les Etats remplissent bien leurs obligations internationales à cet égard. Ce régime se trouve également renforcé par les Zones dénucléarisées, qui améliorent la sécurité à l'échelle régionale et mondiale. C'est en soutien de ce régime à l'échelle régionale que le Royaume-Uni et les autres Etats dotés de l'arme nucléaire reconnus au titre du traité sont parvenus à un accord avec l'Association des pays d'Asie du Sud-est (ASEAN), accord par lequel ils s'engagent formellement à ne pas utiliser, ni menacer d'utiliser, l'arme atomique contre les 10 Etats parties à la Zone dénucléarisée de cette région. Des accords crédibles et contraignants pour les parties ont un rôle vital à jouer dans l'établissement d'un climat de confiance entre les puissances nucléaires et celles qui ne le sont pas. Avec ce récent accord, ce sont désormais près d'une centaine de pays qui sont ainsi couverts. En outre, le Royaume-Uni depuis 2010 a œuvré en faveur de la diffusion de l'énergie nucléaire à des fins civiles, et a récemment conclu des accords pour le partage des connaissances et des savoir-faire avec les Emirats arabes unis et le Koweït. Suite aux tragiques événements de Fukushima, le Royaume-Uni a entrepris de vérifier de fond en comble la sécurité de ses propres installations et de réexaminer l'avenir de ce secteur, y compris en répertoriant huit sites susceptibles d'accueillir des centrales nucléaires à l'avenir.

Lors de la Conférence d'exa men de 2010, j'avais été frappé par le fait que tous les participants étaient favorables au renforcement du Traité de non-prolifération. Cela reflète une conviction bien partagée, qui voit dans ce traité notre meilleure chance de parvenir au bon équilibre sur les questions nucléaires : tout en progressant vers l'objectif à long terme d'un monde dénucléarisé, nous permettons l'utilisation pacifique de l'atome. Il s'agit là d'un objectif auquel je me sens personnellement attaché. Si nous échouons, nous risquons d'assister à la diffusion incontrôlée d'armes nucléaires en direction d'Etats-voyous et de groupes terroristes. Il est de notre responsabilité à tous de faire en sorte de ne pas échouer.
http://www.lequotidien-oran.com/index.php?news=5167738

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Iran, Pakistan, N. Korea May Pose Nuclear Threat to Russia
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A nuclear-armed Iran, Pakistan and North Korea could potentially trigger regional chain reactions that ultimately threaten Russia's security
A nuclear-armed Iran, Pakistan and North Korea could potentially trigger regional chain reactions that ultimately threaten Russia's security, the former director of Russia's Foreign Intelligence Service, Vyacheslav Trubnikov, said.
“Even if Iran, Pakistan and North Korea are not Russian adversaries, their current and projected nuclear potential could destabilize the regional situation. It could trigger a chain reaction of proliferation (Saudi Arabia, Syria, Turkey, Egypt, Japan, South Korea, Taiwan) that gives rise to a new missile threat for Russia,” Trubnikov said in an article included in the digest for an international conference on missile defense in Moscow.
History shows that relations with unstable states and radical regimes can rapidly deteriorate and their nuclear potential could become a real threat to Russian national security, Trubnikov said.
That is why Russia needs to work toward mutual understanding with the United States and NATO on the issue of missile defense, he said.
World’s nuclear states map
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http://en.rian.ru/mlitary_news/20120504/173217926.html

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Re: Non-prolifération et sécurité nucléaire

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START: l'arsenal nucléaire US plus important que celui de Moscou
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Les Etats-Unis disposent toujours de davantage d'ogives nucléaires frappées par le nouveau Traité russo-américain de réduction des armes stratégiques (START) que la Russie, a annoncé mardi le département d'Etat américain.
"Les Etats-Unis disposent de 812 missiles balistiques basés au sol et en mer, ainsi que de bombardiers lourds, alors que la Russie en a 494. Ces missiles et bombardiers sont équipés de 1.737 ogives nucléaires aux Etats-Unis et de 1.492 ogives en Russie ", lit-on dans un document publié par le département d'Etat à l'issue d'un nouvel échange d'inspections russo-américain.
Les Etats-Unis possèdent au total 1.040 installations de tir de missiles terrestres, navals et aériens et la Russie en compte 881.
Entré en vigueur le 5 février 2011 pour une période de 10 ans, le nouveau Traité de réduction des armes stratégiques offensives (START) prévoit un maximum de 1.550 ogives nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport au niveau établi par le Traité de désarmement nucléaire conclu le 24 mai 2002 à Moscou.
En application du traité, la Russie et les Etats-Unis échangent des données sur les quantités et sur le déploiement des forces nucléaires stratégiques le 1er mars et le 1er septembre de chaque année, et organisent des inspections réciproques des installations nucléaires depuis le 6 avril 2011.
Depuis l'entrée en vigueur du traité START, les deux pays ont échangé 2.200 fois des informations sur les déplacements des armements et des pas de tirs, et ont organisé 26 inspections réciproques.
http://fr.rian.ru/world/20120515/194715475.html

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Message par AAF 2020 »

U.S. Held 5 Inspections of Russia’s Strategic Missile Forces - SMF Commander
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U.S. military inspectors have conducted five inspections of Russia’s Strategic Missile Forces (SMF) arsenal over the last six months as part of the Strategic Arms Reduction Treaty (START-3), SMF Commander Lt. Gen. Sergei Karakayev said on Monday.
“Starting December 2011 to the present, U.S. inspection teams conducted five inspections at the sites of SMF: in Yasnensk (Orenburg region), Yoshkar-Ola, Teikovsk (Ivanovo Region), and Irkutsk defense compounds as well as at the branch of the Peter the Great Military Academy on Strategic Missile Forces in Serpukhov,” Karakayev said.
According to the commander, Russia has the right to conduct 18 annual inspections in the U.S. in order to validate the accuracy of declared data on strategic offensive weapons, as well as to use its available national technical means of control. The U.S. has a similar right. According to the U.S. State Department, they have 1,004 ready to use launchers for land, sea and air-based missiles, and Russia has 881 launchers.
The new START treaty, which came into force on February 5, 2011, obliges Russia and the United States to reduce and limit the number of deployed and non-strategic offensive arms. Starting from April 6, 2011 Russia and the United States may hold inspections under the new agreement, with both exchanging information on the status of their strategic offensive arms on March 1 and September 1 of each year. The last exchange was in March 2012.
http://en.rian.ru/mlitary_news/20120521/173576634.html

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Re: Non-prolifération et sécurité nucléaire

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Centrale nucléaire biélorusse: Moscou et Minsk signent
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La Russie et la Biélorussie ont signé mercredi le contrat général sur la construction d'une centrale nucléaire composée de deux réacteurs d'une puissance totale de 2.400 MW dans la région biélorusse de Grodno, dans le cadre d'une visite du premier ministre russe Dmitri Medvedev à Minsk.
Le contrat général définit les obligations et la responsabilité des parties, les dates de réalisation du projet et son coût approximatif, les modalités de financement, de livraison des équipements, d'organisation du chantier, de mise en service des réacteurs, etc.
http://fr.rian.ru/business/20120718/195396001.html
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