حسب بعض مصادر النسخة ستكون
منزوعة فقط نظام اتصالات روسي و نظام تحديد عدو من الصديقSu-34ME
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Il faut surtout comprendre que la supérioté aérienne ne signifie pas annihilation de l'aviation adverse. Lors de la guerre du Kosovo, au bout de 78 jours d'opérations aérienne
J'ai vraiment l'impression que niveau com ils font les mêmes erreurs qu'en Tchétchénie à croire que le commandement est sous vodka
L'imperatif de la comm a changé. Maintenant ce sont les reseaux sociaux qui circulent l'info/infox préfabriqués ds les QG des renseignements. La 1ere etape de la guerre était de bloquer des comptes prorusse/antiNATO, désavantager les comptes des journalistes indépendants et enfin mettre en avant les comptes proNATO/antirusse.
METADEFENSE
En s’équipant de chasseur-bombardier Su-34, l’Algérie s’exposerait à des sanctions américaines
Longtemps annoncé, il semble que le contrat portant sur l’acquisition par Alger de 12 chasseurs-bombardiers Su-34 soit désormais effectivement sur le point d’être officialisé par les autorités du pays. Ces appareils de presque 24 mètres de long et pesant jusqu’à 45 tonnes au décollage dérivés du célèbre Su-27, participeraient à la modernisation des forces aériennes algériennes. Le premier lot de 6 appareils doit en effet arriver dans les semaines à venir en Algérie, les 6 autres devant être livrer en 2022 et 2023. Si cette livraison intervient effectivement, après avoir été maintes fois annoncée comme imminente et ce depuis 2016, elle marquera le premier succès à l’export de cet appareil pour Moscou.
En outre, les deux pays restent en négociation pour un lot de 14 chasseurs à long rayon d’action Su-35, et un lot de 14 Su-57, l’avion de combat de 5ème génération qui doit prochainement entrer en service au sein des VKS, les forces aériennes russes. Mais la concrétisation de cette commande longtemps reportée risque également de sensiblement durcir les relations entre Alger et Washington, et d’exposer la fragile économie algérienne aux conséquences de la législation américaine CAATSA, celle-là même qui fit reculer plusieurs autres clients potentiels de l’industrie de défense russe.
Alger pourrait être le premier client du Su-57E, la version export du nouvel avion de 5ème génération de facture russe
Votée en 2017, le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, ou CAATSA, est une loi permettant aux Etats-Unis de mettre en oeuvre des sanctions diplomatiques, technologiques et économiques contre les clients ayant acquis des équipements de défense majeurs auprés des adversaires des Etats-Unis, en l’occurence la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et dans une moindre mesure, la Chine. L’objectif de Donald Trump lorsqu’il fit voter cette loi, était de priver Moscou, Pyongyang ou Téhéran des ressources générées par la vente d’armement sur la scène internationale. Le cas le plus emblématique de l’application de cette loi fut l’expulsion du programme F35 suivie, il y a quelques mois, par la mise en oeuvre de sanctions technologiques, contre la Turquie, après qu’Ankara ait acquis des batteries de missiles anti-aériens S400 auprés de Moscou pour 2 Md$.
Bien que Donald Trump ait quitté le Bureau Ovale, son successeur, Joe Biden, a annoncé clairement que cette législation restait d’actualité, et a même promis une application plus ferme de celle-ci que son prédécesseur, il est vrais particulièrement laxiste dans ce domaine. Ainsi, le Secretariat d’Etat américain a déjà informé l’Inde et l’Egypte, pourtant de précieux alliés de Washington, que l’acquisition de S400 (Inde) et de Su-35 (Egypte) donneraient lieux à des sanctions américaines, même au risque de détériorer les relations avec ces deux pays. Plusieurs autres états, dont la Serbie et l’Indonésie, ont renoncé à acquérir certains équipements russes ces dernières années pour ne pas s’exposer aux sanctions de cette législation.
L’arrivée des premiers S-400 en Turquie à l’été 2019 provoqua l’exclusion du pays du programme F35. Plus tard, l’ensemble des exportations technologiques de défense américaines seront suspendues en application de la législation CAATSA
Il est vrais que les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui des partenaires économiques privilégiés pour l’Algérie, qui échange principalement avec les pays européens, la Chine et la Turquie sur la scène internationale. De même, les sanctions technologiques comme celles appliquées contre la Turquie n’auraient que très peu d’effet sur l’économie ou La Défense algérienne, qui s’équipe principalement auprés de Moscou, et ce depuis l’indépendance du pays. Pour autant, les Etats-Unis disposent d’un levier economique d’une terrible efficacité s’il venait à être utilisé contre l’économie algérienne, à savoir l’utilisation du Dollar américain. En effet, comme tous les pays exportateurs d’hydrocarbures, l’Algérie emploie le dollar pour négocier le prix de son gaz et de son pétrole exportés en grande partie vers l’Europe. Si Washington venait à interdire à Alger l’utilisation de sa monnaie, ces exportations deviendraient très difficiles, pour ne pas dire impossibles, les européens ne prendront en effet pas le risque de froisser Washington en proposant des modèles alternatifs d’échange.
La tentation de sanctionner Alger est d’autant plus grande que le pays est le second client en volume à l’exportation de l’industrie de défense Russe sur la période 2016-2020, après la Chine et devant l’Egypte, et bien devant l’Inde, qui était traditionnellement le plus important client de Moscou en matière d’Armement. En outre, les autorités algériennes ont très sensiblement augmenté leurs investissements de défense ces dernières années, représentant de fait une menace pour le Maroc, un allié fidèle de Washington. Il apparait donc urgent à plus d’un titre pour Washington de mettre en coup d’arrêt aux contrats Défense algériens vers Moscou (ou Pékin), et ce d’autant que les contrats portant sur les Su-35 et les Su-57E, s’ils ne sont pas encore confirmés officiellement, apparaissent de toute évidence en négociation, et probablement bien avancés, au moins pour ce qui concerne les Su-35, selon les informations transmises par Alger.
En 2019, Alger aurait également commandé 16 nouveaux Su-30 venant s’ajouter aux 58 appareils déjà en service
Reste à voir désormais quelles méthodes et quel calendrier seront retenus par le Secretariat d’Etat américain pour mettre la pression sur les autorités algériennes. Il est probable que Washington commencera par consulter ses partenaires Européens, en premier lieux desquels la France qui reste le premier partenaire d’Alger en matière d’exportation d’hydrocarbures. Comme c’est le cas aujourd’hui avec New Delhi et Le Caire, ces tractations se feront de toute évidence de manière discrètes, afin de ne pas déclencher la colère de la population algérienne. Mais si Alger venait à persister à défier les Etats-Unis, la réponse américaine pourrait être particulièrement douloureuse pour l’économie algérienne.
M-a-j : Selon l’agence de presse russe Interfax, les autorités russes auraient démenti l’existence d’un tel contrat. Il est donc possible que l’information initiale venant d’un site spécialisé algérien concernant l’acquisition de Su-34 par Alger soit erronée. Mais il est également possible que Moscou ne tienne pas à communiquer sur le sujet pour éviter les pressions américaines, comme ce fut le cas concernant les Su35 égyptiens.
Ca devrait aller dans la rubrique "Algerian Bashing & Fake News" ...Nour a écrit : ↑18 mai 2022, 15:21METADEFENSE
En s’équipant de chasseur-bombardier Su-34, l’Algérie s’exposerait à des sanctions américaines
Longtemps annoncé, il semble que le contrat portant sur l’acquisition par Alger de 12 chasseurs-bombardiers Su-34 soit désormais effectivement sur le point d’être officialisé par les autorités du pays. Ces appareils de presque 24 mètres de long et pesant jusqu’à 45 tonnes au décollage dérivés du célèbre Su-27, participeraient à la modernisation des forces aériennes algériennes. Le premier lot de 6 appareils doit en effet arriver dans les semaines à venir en Algérie, les 6 autres devant être livrer en 2022 et 2023. Si cette livraison intervient effectivement, après avoir été maintes fois annoncée comme imminente et ce depuis 2016, elle marquera le premier succès à l’export de cet appareil pour Moscou.
En outre, les deux pays restent en négociation pour un lot de 14 chasseurs à long rayon d’action Su-35, et un lot de 14 Su-57, l’avion de combat de 5ème génération qui doit prochainement entrer en service au sein des VKS, les forces aériennes russes. Mais la concrétisation de cette commande longtemps reportée risque également de sensiblement durcir les relations entre Alger et Washington, et d’exposer la fragile économie algérienne aux conséquences de la législation américaine CAATSA, celle-là même qui fit reculer plusieurs autres clients potentiels de l’industrie de défense russe.
Alger pourrait être le premier client du Su-57E, la version export du nouvel avion de 5ème génération de facture russe
Votée en 2017, le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, ou CAATSA, est une loi permettant aux Etats-Unis de mettre en oeuvre des sanctions diplomatiques, technologiques et économiques contre les clients ayant acquis des équipements de défense majeurs auprés des adversaires des Etats-Unis, en l’occurence la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et dans une moindre mesure, la Chine. L’objectif de Donald Trump lorsqu’il fit voter cette loi, était de priver Moscou, Pyongyang ou Téhéran des ressources générées par la vente d’armement sur la scène internationale. Le cas le plus emblématique de l’application de cette loi fut l’expulsion du programme F35 suivie, il y a quelques mois, par la mise en oeuvre de sanctions technologiques, contre la Turquie, après qu’Ankara ait acquis des batteries de missiles anti-aériens S400 auprés de Moscou pour 2 Md$.
Bien que Donald Trump ait quitté le Bureau Ovale, son successeur, Joe Biden, a annoncé clairement que cette législation restait d’actualité, et a même promis une application plus ferme de celle-ci que son prédécesseur, il est vrais particulièrement laxiste dans ce domaine. Ainsi, le Secretariat d’Etat américain a déjà informé l’Inde et l’Egypte, pourtant de précieux alliés de Washington, que l’acquisition de S400 (Inde) et de Su-35 (Egypte) donneraient lieux à des sanctions américaines, même au risque de détériorer les relations avec ces deux pays. Plusieurs autres états, dont la Serbie et l’Indonésie, ont renoncé à acquérir certains équipements russes ces dernières années pour ne pas s’exposer aux sanctions de cette législation.
L’arrivée des premiers S-400 en Turquie à l’été 2019 provoqua l’exclusion du pays du programme F35. Plus tard, l’ensemble des exportations technologiques de défense américaines seront suspendues en application de la législation CAATSA
Il est vrais que les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui des partenaires économiques privilégiés pour l’Algérie, qui échange principalement avec les pays européens, la Chine et la Turquie sur la scène internationale. De même, les sanctions technologiques comme celles appliquées contre la Turquie n’auraient que très peu d’effet sur l’économie ou La Défense algérienne, qui s’équipe principalement auprés de Moscou, et ce depuis l’indépendance du pays. Pour autant, les Etats-Unis disposent d’un levier economique d’une terrible efficacité s’il venait à être utilisé contre l’économie algérienne, à savoir l’utilisation du Dollar américain. En effet, comme tous les pays exportateurs d’hydrocarbures, l’Algérie emploie le dollar pour négocier le prix de son gaz et de son pétrole exportés en grande partie vers l’Europe. Si Washington venait à interdire à Alger l’utilisation de sa monnaie, ces exportations deviendraient très difficiles, pour ne pas dire impossibles, les européens ne prendront en effet pas le risque de froisser Washington en proposant des modèles alternatifs d’échange.
La tentation de sanctionner Alger est d’autant plus grande que le pays est le second client en volume à l’exportation de l’industrie de défense Russe sur la période 2016-2020, après la Chine et devant l’Egypte, et bien devant l’Inde, qui était traditionnellement le plus important client de Moscou en matière d’Armement. En outre, les autorités algériennes ont très sensiblement augmenté leurs investissements de défense ces dernières années, représentant de fait une menace pour le Maroc, un allié fidèle de Washington. Il apparait donc urgent à plus d’un titre pour Washington de mettre en coup d’arrêt aux contrats Défense algériens vers Moscou (ou Pékin), et ce d’autant que les contrats portant sur les Su-35 et les Su-57E, s’ils ne sont pas encore confirmés officiellement, apparaissent de toute évidence en négociation, et probablement bien avancés, au moins pour ce qui concerne les Su-35, selon les informations transmises par Alger.
En 2019, Alger aurait également commandé 16 nouveaux Su-30 venant s’ajouter aux 58 appareils déjà en service
Reste à voir désormais quelles méthodes et quel calendrier seront retenus par le Secretariat d’Etat américain pour mettre la pression sur les autorités algériennes. Il est probable que Washington commencera par consulter ses partenaires Européens, en premier lieux desquels la France qui reste le premier partenaire d’Alger en matière d’exportation d’hydrocarbures. Comme c’est le cas aujourd’hui avec New Delhi et Le Caire, ces tractations se feront de toute évidence de manière discrètes, afin de ne pas déclencher la colère de la population algérienne. Mais si Alger venait à persister à défier les Etats-Unis, la réponse américaine pourrait être particulièrement douloureuse pour l’économie algérienne.
M-a-j : Selon l’agence de presse russe Interfax, les autorités russes auraient démenti l’existence d’un tel contrat. Il est donc possible que l’information initiale venant d’un site spécialisé algérien concernant l’acquisition de Su-34 par Alger soit erronée. Mais il est également possible que Moscou ne tienne pas à communiquer sur le sujet pour éviter les pressions américaines, comme ce fut le cas concernant les Su35 égyptiens.
bashing ?samousa a écrit : ↑18 mai 2022, 15:54Ca devrait aller dans la rubrique "Algerian Bashing & Fake News" ...Nour a écrit : ↑18 mai 2022, 15:21METADEFENSE
En s’équipant de chasseur-bombardier Su-34, l’Algérie s’exposerait à des sanctions américaines
Longtemps annoncé, il semble que le contrat portant sur l’acquisition par Alger de 12 chasseurs-bombardiers Su-34 soit désormais effectivement sur le point d’être officialisé par les autorités du pays. Ces appareils de presque 24 mètres de long et pesant jusqu’à 45 tonnes au décollage dérivés du célèbre Su-27, participeraient à la modernisation des forces aériennes algériennes. Le premier lot de 6 appareils doit en effet arriver dans les semaines à venir en Algérie, les 6 autres devant être livrer en 2022 et 2023. Si cette livraison intervient effectivement, après avoir été maintes fois annoncée comme imminente et ce depuis 2016, elle marquera le premier succès à l’export de cet appareil pour Moscou.
En outre, les deux pays restent en négociation pour un lot de 14 chasseurs à long rayon d’action Su-35, et un lot de 14 Su-57, l’avion de combat de 5ème génération qui doit prochainement entrer en service au sein des VKS, les forces aériennes russes. Mais la concrétisation de cette commande longtemps reportée risque également de sensiblement durcir les relations entre Alger et Washington, et d’exposer la fragile économie algérienne aux conséquences de la législation américaine CAATSA, celle-là même qui fit reculer plusieurs autres clients potentiels de l’industrie de défense russe.
Alger pourrait être le premier client du Su-57E, la version export du nouvel avion de 5ème génération de facture russe
Votée en 2017, le Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act, ou CAATSA, est une loi permettant aux Etats-Unis de mettre en oeuvre des sanctions diplomatiques, technologiques et économiques contre les clients ayant acquis des équipements de défense majeurs auprés des adversaires des Etats-Unis, en l’occurence la Russie, la Corée du Nord, l’Iran et dans une moindre mesure, la Chine. L’objectif de Donald Trump lorsqu’il fit voter cette loi, était de priver Moscou, Pyongyang ou Téhéran des ressources générées par la vente d’armement sur la scène internationale. Le cas le plus emblématique de l’application de cette loi fut l’expulsion du programme F35 suivie, il y a quelques mois, par la mise en oeuvre de sanctions technologiques, contre la Turquie, après qu’Ankara ait acquis des batteries de missiles anti-aériens S400 auprés de Moscou pour 2 Md$.
Bien que Donald Trump ait quitté le Bureau Ovale, son successeur, Joe Biden, a annoncé clairement que cette législation restait d’actualité, et a même promis une application plus ferme de celle-ci que son prédécesseur, il est vrais particulièrement laxiste dans ce domaine. Ainsi, le Secretariat d’Etat américain a déjà informé l’Inde et l’Egypte, pourtant de précieux alliés de Washington, que l’acquisition de S400 (Inde) et de Su-35 (Egypte) donneraient lieux à des sanctions américaines, même au risque de détériorer les relations avec ces deux pays. Plusieurs autres états, dont la Serbie et l’Indonésie, ont renoncé à acquérir certains équipements russes ces dernières années pour ne pas s’exposer aux sanctions de cette législation.
L’arrivée des premiers S-400 en Turquie à l’été 2019 provoqua l’exclusion du pays du programme F35. Plus tard, l’ensemble des exportations technologiques de défense américaines seront suspendues en application de la législation CAATSA
Il est vrais que les Etats-Unis ne sont pas aujourd’hui des partenaires économiques privilégiés pour l’Algérie, qui échange principalement avec les pays européens, la Chine et la Turquie sur la scène internationale. De même, les sanctions technologiques comme celles appliquées contre la Turquie n’auraient que très peu d’effet sur l’économie ou La Défense algérienne, qui s’équipe principalement auprés de Moscou, et ce depuis l’indépendance du pays. Pour autant, les Etats-Unis disposent d’un levier economique d’une terrible efficacité s’il venait à être utilisé contre l’économie algérienne, à savoir l’utilisation du Dollar américain. En effet, comme tous les pays exportateurs d’hydrocarbures, l’Algérie emploie le dollar pour négocier le prix de son gaz et de son pétrole exportés en grande partie vers l’Europe. Si Washington venait à interdire à Alger l’utilisation de sa monnaie, ces exportations deviendraient très difficiles, pour ne pas dire impossibles, les européens ne prendront en effet pas le risque de froisser Washington en proposant des modèles alternatifs d’échange.
La tentation de sanctionner Alger est d’autant plus grande que le pays est le second client en volume à l’exportation de l’industrie de défense Russe sur la période 2016-2020, après la Chine et devant l’Egypte, et bien devant l’Inde, qui était traditionnellement le plus important client de Moscou en matière d’Armement. En outre, les autorités algériennes ont très sensiblement augmenté leurs investissements de défense ces dernières années, représentant de fait une menace pour le Maroc, un allié fidèle de Washington. Il apparait donc urgent à plus d’un titre pour Washington de mettre en coup d’arrêt aux contrats Défense algériens vers Moscou (ou Pékin), et ce d’autant que les contrats portant sur les Su-35 et les Su-57E, s’ils ne sont pas encore confirmés officiellement, apparaissent de toute évidence en négociation, et probablement bien avancés, au moins pour ce qui concerne les Su-35, selon les informations transmises par Alger.
En 2019, Alger aurait également commandé 16 nouveaux Su-30 venant s’ajouter aux 58 appareils déjà en service
Reste à voir désormais quelles méthodes et quel calendrier seront retenus par le Secretariat d’Etat américain pour mettre la pression sur les autorités algériennes. Il est probable que Washington commencera par consulter ses partenaires Européens, en premier lieux desquels la France qui reste le premier partenaire d’Alger en matière d’exportation d’hydrocarbures. Comme c’est le cas aujourd’hui avec New Delhi et Le Caire, ces tractations se feront de toute évidence de manière discrètes, afin de ne pas déclencher la colère de la population algérienne. Mais si Alger venait à persister à défier les Etats-Unis, la réponse américaine pourrait être particulièrement douloureuse pour l’économie algérienne.
M-a-j : Selon l’agence de presse russe Interfax, les autorités russes auraient démenti l’existence d’un tel contrat. Il est donc possible que l’information initiale venant d’un site spécialisé algérien concernant l’acquisition de Su-34 par Alger soit erronée. Mais il est également possible que Moscou ne tienne pas à communiquer sur le sujet pour éviter les pressions américaines, comme ce fut le cas concernant les Su35 égyptiens.
Après des négociations difficiles, l’Algérie recevra à cette date les bombardiers russes Su-34
Par
Rédaction -
27 juillet 2022
0
bombardiers russes Su-34
Algerie: Le site Internet Arab Defence, spécialisé dans les affaires militaires dans la région arabe, a révélé que l’Algérie devait recevoir de la Russie les premiers bombardiers Su-34, d’ici quelques mois.
La même source a déclaré que la Russie livrera des bombardiers Su-34 à l’Algérie à la fin de cette année, ou au début de 2023, si la guerre ukrainienne l’en empêche.
L’Algérie recevra ses bombardiers, selon un contrat signé avec le partenaire russe, pour importer 14 bombardiers, avec la possibilité d’ajouter un autre escadron .
À cet égard, le même site Internet a indiqué que l’Algérie avait entamé des négociations difficiles avec les Russes, qui ont duré des années 8. La partie russe a négocié la fourniture de bombardiers Su-32 à l’Algérie, tandis que les autorités algériennes ont refusé cela, car ce modèle est considéré comme un modèle faible par rapport au Su-34″.
Les négociations se sont terminées par un accord selon lequel l’Algérie obtiendrait des avions Su-34 dans la quantité qu’elle souhaitait.
Quant aux caractéristiques de ces bombardiers russes, ils se caractérisent par des frappes à longue portée, grâce à leur lourde charge de munitions, comme la bombe lourde « Cap-1500L », destinée à détruire des installations telles que des aéroports et des centres de commandement grâce à sa Ogive de 1,2 tonne.
Il contribuera également au renforcement de l’armée de l’air algérienne.
Le Su-34 est un descendant du Su-24, dont l’Algérie possède 36 appareils .
Ces bombardiers russes ont également la capacité d’effectuer des tâches de guerre électronique et de supprimer les défenses aériennes avec des missiles anti-radar Ka-ASH-31.
Il est à noter que l’Algérie s’est classée sixième dans la liste des 10 plus grandes forces aériennes de la région au cours de l’année 2021, avec 551 avions de combat.